Prello, the start-up to buy your second home with several people

ARTICLE PUBLISHED IN LES ECHOS By Camille Wong on 28 Sep 2021 at 7:00amTimed on 28 Sep 2021 at 9:05am

 

French people are rushing to second homes. In 2020, there were 3.6 million second homes, according to Insee. A record. It is in this favorable context that the start-up Prello has just launched, pushed by a fundraising of 1.75 million euros from business angels and the fund Axeleo Capital.

 

“It’s a trend that’s been going on for several years, and which has accelerated with the health crisis, the rise of nomadism and the boom in teleworking,” says Ludovic de Jouvancourt, the founder of the start-up with Sébastien Gal. In concrete terms, Prello offers to buy a second home for up to eight people. They can be complete strangers that the start-up will recruit for you or friends who want to invest together.

 

“Smart calendar”

 

They are grouped together in an SCI (Société civile immobilière) and each owns one eighth of a house, or even more if the same person buys more shares. Each share is equivalent to 44 nights of occupancy.

 

This is the average time spent in second homes,” says the entrepreneur, who is also a real estate investor. Knowing that the average investment of each co-owner is 200,000 euros, if we manage to aggregate eight people, the value of the house is around 1.6 million euros.” In other words, a very nice house.

 

The start-up ensures equality between co-owners thanks to a “smart calendar”. Everyone benefits from both “classic” and “tense” nights (Bank Holidays, August, Christmas, New Year’s). The company is remunerated up to 8% on the value of the house, including the price of the property but also the renovation work and the furnishings that it takes care of.

 

Turnkey

 

The start-up is developing two acquisition models: connecting buyers with a real estate agency, or buying properties itself and reselling the shares. It is planning to raise debt to finance the acquisition of properties that will be put up for sale in the fourth quarter of 2021.

 

The start-up then takes care of the maintenance (cleaning, gardening, etc.), billed at cost price, and administrative tasks. It also provides assistance with financing through partnerships with a broker and banks. The service is designed to be “turnkey” and requires a monthly subscription of 99 euros per month from each co-owner.

 

Prello is not the only one to launch itself on this niche. French start-up Altacasa announced its arrival last week with a €2 million fundraising round. On the other side of the Atlantic, Pacaso launched in 2020 and became a unicorn within five months. “A lot of startups have tackled the primary residence and rental investment market. The second home had remained a poor relation. The dynamics around improving the quality of life helped put it back in the center of the game,” analyses the entrepreneur, who plans to recruit a dozen employees by the end of the year to expand his team of eight people.

Coriolis Composites s’allie à deux nouveaux financiers

La PME bretonne Coriolis Composites veut surfer sur l’utilisation croissante de panneaux en matériaux composites dans l’aéronautique, l’automobile et les énergies renouvelables.
Concevant des équipements et des logiciels utilisés dans la fabrication de telles structures, elle convie ACE Management (qui lui avait déjà livré des OC dans le passé) et Bpifrance – lesquels misent ensemble 15 M€ dans le cadre d’un OBO.
Leur arrivée entraîne la sortie de personnes physiques et le retrait partiel de Société Financière Lorient Développement.
La fondatrice et son mari demeurent « actionnaires de référence ». Pour 2015, Coriolis Composites table sur 20 M€ de chiffre d’affaires, dont 80 % à l’étranger. Et elle ne compte pas s’en tenir là. « Le recours aux matériaux composites dans les avions et les voitures permet de limiter la consommation en carburant, selon
Pierre Morisseau, chez ACE Management. Ces structures sont, par exemple, utilisées dans les dernières générations d’Airbus 350 et de Boeing 787. Mais aussi par des constructeurs automobiles haut de gamme tels que BMW. »
Des applications dans les pales d’hydroliennes constituent aussi des débouchés de développement.

 

Conseil juridique (investisseurs): Christophe Joffe, Virginie Belle

Medsenic lève 2M€ pour traiter les maladies auto-immunes

Soutenue par Capital Grand Est et Fa Dièse depuis 2016, Medsenic refait appel à ses VCs historiques dans le cadre d’une augmentation de capital de 2M€.

Valorisée 15 M€ post-money, la biopharma strasbourgeoise entend devenir l’un des principaux acteurs dans le traitement des maladies auto-immunes, en s’appuyant sur des dérivés d’arsenic.

Créée en 2010 par François Rieger et Véronique Pomi (détenteurs de 52% du capital), elle exploite une licence exclusive du CNRS, qui a préalablement établi le potentiel de l’arsenic lors d’un essai clinique de phase IIa dans le lupus érythémateux systémique sévère. Au même titre que le diabète de type 1 ou que la sclérose en plaques, cette maladie se caractérise par le dysfonctionnement du système immunitaire.

Avec cette levée de fonds, la start-up poursuivra le développement clinique du trioxyde d’arsenic, actuellement en phase II dans plusieurs centres hospitaliers de France. A terme, l’objectif est de trouver une solution à la maladie chronique du greffon contre l’hôte, qui provoque une réaction des cellules immunocompétentes du donneur contre les tissus de l’hôte.

En 2016, l’Union européenne a accordé à Medsenic le statut de médicament orphelin pour l’utilisation du trioxyde d’arsenic dans le traitement de cette maladie.

 

Conseil juridique cible : Joffe & Associes (Christophe Joffe)

Rives Croissance et Bpifrance s’invitent chez ConvictionsRH

Co-fondé par quatre personnes en 2007, ConvictionsRH s’était jusque-là développé grâce à l’association de nouveaux managers. Désirant franchir un nouveau palier, le conseil en ressources humaines fait ses premiers pas dans le microcosme du private equity : il offre une minorité de ses parts à Bpifrance et à Rives Croissance, en échange d’un investissement total compris entre 3 et M€. En parallèle, il s’initie au levier avec la levée d’une dette senior apportée par Banque Populaire Rive de Paris et Caisse d’Epargne Ile-de-France.
Cet OBO permet d’associer au capital trois nouveaux cadres – désormais au nombre de 9.
Ensemble, ils comptent alimenter la croissance des revenus du groupe, qui a bondi l’an dernier de 35 %, à 17 M€.
Fort de 140 collaborateurs, il dispose de trois bureaux en France et de deux implantations au Royaume-Uni et au Portugal.
De nouvelles ouvertures devraient intervenir à l’international.

 

Conseil juridique cible : Joffe & Associes (Romain Soiroin, Aymeric Dégremont)

La plateforme juridique Captain Contrat empoche 4 M€

Deux mois après la levée de 2,7 M€ bouclée par Demander Justice, c’est aujourd’hui une autre figure de proue de la « legaltech » tricolore qui rouvre son capital : Captain Contrat. La plateforme de services juridiques en ligne pour les TPE-PME a récolté 4 M€ en accueillant CapHorn Invest (pour plus des deux tiers du montant), tout en bénéficiant d’un réinvestissement de Bpifrance (via le fonds F3A), et de plusieurs business angels – comme le fondateur d’Auféminin.com, Cyril Vermeulen.

Ces derniers avaient déjà injecté près de 1 M€ à l’occasion du tour d’amorçage, bouclé il y a un peu plus d’un an et demi. Depuis, l’équipe d’une dizaine de collaborateurs s’est muée en une PME de plus de 35 salariés et devrait même voir ses effectifs doubler à court terme pour gérer une gamme de services qui ne cesse de s’élargir. Sur la seule année 2017, Captain Contrat aura réalisé plus de 10 000 prestations juridiques auprès de 6 000 entreprises, allant de la création de société aux contrats commerciaux, en passant par les dépôts de marque, les levées de fonds, les contrats de travail, etc. Elle espère atteindre le point mort fin 2018, qui sera également l’année de ses premiers pas à l’international – dans des pays européens limitrophes dans un premier temps.

Conseil juridique investisseurs : Joffe & Associes (Thomas Saltiel)

Kyump boucle un premier tour de près de 2 M€

Concurrent direct de Reezocar (3 M€ levés en septembre 2016), de La Centrale ou encore de Carizy (1 M€ réuni en juin 2016), Kyump ambitionne de devenir le numéro 1 du marché de la voiture d’occasion en France. Pour cela, la peer-to-peer marketplace vient de boucler un premier tour de financement de 2,4 M€, dont une grande majorité en fonds propres apportés par Breega Capital, Kima Ventures, 123 IM, et deux business angels (Yannis Yahiaoui, co-fondateur d’Adotmob, et Eduardo Ronzano, co-fondateur de KelDoc).

Actif à Paris, Lyon, Nantes et Rouen, Kyump facilite près d’une centaine de transactions mensuelles. L’an prochain, il souhaite s’implanter dans une nouvelle région par mois, tout en triplant son chiffre d’affaires. Kyump compte également poursuivre en parallèle la montée en gamme de son service, notamment par l’amélioration de son algorithme, et par la création d’un nouveau site. A ce jour, les véhicules passant par sa plateforme sont déjà inspectés et remis sous garantie, pour une durée de 6 mois. Le marché tricolore de la voiture d’occasion a progressé de 1 %, en 2016, à plus de 5,6 millions de voitures.

Conseil juridique investisseurs : Joffe & Associes (Thomas Saltiel, Charlotte Viandaz)

Cette Famille récolte près de 1,5 M€

CetteFamille récolte près de 1,5 M€ pour l’accueil des personnes âgées à domicile En France, un peu moins de 10 000 foyers ont déjà hérité de leur Conseil Départemental un agrément les autorisant à héberger des personnes âgées. Ce dispositif alternatif aux maisons de retraite est encore très peu connu. Mais cette situation pourrait rapidement évoluer grâce à CetteFamille. Cette start-up sociale née il y a un an en Normandie propose de faire la mise en relation… Et surtout de qualifier les familles accueillantes avec un label exigeant (formation par le Conseil Départemental, ciblage, entretiens, visites surprises…).

Elle vient pour cela de boucler une première augmentation de capital de près de 1,5 M€ en s’ouvrant à Newfund, à Normandie Participations, et au fondateur de Domiserve, Philippe Perrin. CetteFamille peut déjà se targuer d’avoir séduit plusieurs foyers pour l’équivalent de 4 000 lits, dont une grande partie sont déjà occupés. La jeune pousse estime que sa solution engendre, pour la personne âgée, un coût deux fois moins élevée qu’en maison de retraite. Pour rappel, les collectivités locales dépensent environ 24 Md€ par an dans la perte d’autonomie. Et seul un français sur dix s’estime capable d’assister financièrement un parent dépendant.

Conseils cible juridique : Joffe & Associes (Thomas Saltiel)

Safran Corporate Ventures rejoint CAILabs à l’occasion d’un troisième tour de 5 M€

Comment doper la vitesse de circulation des données des réseaux locaux de fibre optique, sans procéder à un couteux recâblage ? CAILabs, un spin-off du Laboratoire Kastler Brossel né il y a 4 ans, a développé une technologie de traitement des faisceaux lumineux contenue dans un boîtier « Aroona » permettant un traitement des données jusqu’à 400 fois plus rapide.
Pour continuer d’alimenter sa croissance (qui s’élève à 160 % sur l’exercice 2016), CAILabs scelle un troisième tour de table de 5 M€ en s’ouvrant à Safran Corporate Ventures. Innovacom et Starquest Capital, qui avaient déjà apporté 3,6 M€ à la jeune pépite de l’optique, en profitent aussi pour réinvestir.
Onze collaborateurs devraient prochainement rejoindre les équipes de CAILabs (forte de 24 salariés à ce jour), afin d’accélérer le développement industriel et commercial. Pour l’heure, « Aroona » a séduit Huawei, IBM, ou encore Nokia ; en 2017, il a même fait ses premiers pas hors des télécommunications via un partenariat d’intégration avec des acteurs industriels en lithographie (fabrication de puces électroniques), fabrication additive et soudure laser.
«CAILabs peut tabler sur une très forte croissance d’ici 2020, précise Eric Dalbiès, directeur de la stratégie et du M&A de Safran, et président de Safran Corporate Ventures.
Au-delà de la priorité que représentent pour l’entreprise les télécoms terrestres, il y a des opportunités très fortes autour de certains grands métiers de Safran, notamment dans le câblage aéronautique ou autour de l’utilisation de lasers industriels ». En marge de cette diversification sectorielle, la jeune pousse bretonne va participer au programme Impact USA pour étudier le marché outre-Atlantique pendant une dizaine de semaines, et pourquoi pas s’y implanter dans la foulée.

 

Conseil cible : juridique: Joffe & Associes (Thomas Saltiel et Camille Malbezin)

 

G2 Mobility noue un partenariat avec Nexans et récolte 2,7 M€

D’après une étude de Frost & Sullivan, environ 3 millions de véhicules électriques devraient circuler dans le monde en 2018, contre 500 000 en 2014.
A l’origine d’une gamme de bornes de recharge destinées à ce marché, G2 Mobility se prépare à tirer parti de cette tendance, comme en atteste le deuxième tour de table qu’elle a finalisé, pour un montant de 2,7 M€.
La start-up s’est tournée vers ses deux actionnaires historiques, Innovacom et Bpifrance, mais elle en profite surtout pour faire rentrer à son capital Nexans. La participation du spécialiste des infrastructures de câblage à l’augmentation de capital de G2 Mobility n’a rien d’un hasard. Car l’industriel a noué un partenariat en vertu duquel il s’engage à associer les solutions de la start-up avec ses propres équipements de raccordements.
Une initiative qui se traduira concrètement par la production des bornes de recharge de G2 Mobility sur le site de Nexans basé à Donchéry, dans les Ardennes, dès juin 2016.

 

Conseil juridique : Thomas Saltiel, Charlotte Viandaz

Apicap cède Nuxeo à Goldman Sachs et Kennet

Né à l’aube des années 2000, Nuxeo ouvre une nouvelle page de son histoire.
Cet été, l’éditeur de plates-formes open-source de gestion de contenus d’entreprise (ECM) a reçu 30 M$ du fonds américain de growth capital Kennet Partners (10 M$) et de Goldman Sachs Private Capital (20 M$).
De quoi offrir une belle porte de sortie à Apicap, détenteur d’une participation majoritaire cumulée depuis 2008 grâce à une dizaine de millions d’euros investie au cours des trois derniers tours de table.
Les nouveaux actionnaires comptent poursuivre l’expansion internationale de la pépite tricolore, en renforçant ses équipes de ventes en Europe, en Amérique du Nord et au Japon.
Depuis la dernière augmentation de capital de septembre 2013, Nuxeo a connu une croissance exceptionnelle outre-Atlantique. A tel point qu’elle y génère désormais la moitié de ses quelques 10 M€ de revenus.
Dans son portefeuille de plus de 1 000 clients figurent notamment Electronic Arts, l’Agence France-Presse, Leroy Merlin, Orange, TBWA, Generali, Boeing, Voyages-SNCF ou encore les services du Premier Ministre français.

 

Conseil juridique cible : Thomas Saltiel, Virginie Belle