G2 Mobility noue un partenariat avec Nexans et récolte 2,7 M€

D’après une étude de Frost & Sullivan, environ 3 millions de véhicules électriques devraient circuler dans le monde en 2018, contre 500 000 en 2014.
A l’origine d’une gamme de bornes de recharge destinées à ce marché, G2 Mobility se prépare à tirer parti de cette tendance, comme en atteste le deuxième tour de table qu’elle a finalisé, pour un montant de 2,7 M€.
La start-up s’est tournée vers ses deux actionnaires historiques, Innovacom et Bpifrance, mais elle en profite surtout pour faire rentrer à son capital Nexans. La participation du spécialiste des infrastructures de câblage à l’augmentation de capital de G2 Mobility n’a rien d’un hasard. Car l’industriel a noué un partenariat en vertu duquel il s’engage à associer les solutions de la start-up avec ses propres équipements de raccordements.
Une initiative qui se traduira concrètement par la production des bornes de recharge de G2 Mobility sur le site de Nexans basé à Donchéry, dans les Ardennes, dès juin 2016.

 

Conseil juridique : Thomas Saltiel, Charlotte Viandaz

Captain Contrat signe avec Aurinvest et bpifrance

Créé en 2013 par Maxime Wagner, Philippe Wagner et Pierre Gielen, Captain Contrat figure comme l’un des précurseurs du marché de la dématérialisation des échanges entre entreprises et avocats.
Sa solution SaaS, pensée pour les services juridiques, vient d’ailleurs de séduire Aurinvest et bpifrance (via son Fonds Ambition Amorçage Angels), ainsi que plusieurs business angels comme Cyril Vermeulen (Auféminin.com) et Olivier Heckmann (Multimania, Lycos…). Ensemble, ils souscrivent un tour d’amorçage
s’élevant à 1 M€.
Surfant sur un marché des services juridiques aux entreprises de plus de 3 Md€ en France et de 20 Md€ en Europe, Captain Contrat revendique une croissance de son activité de 600 % par an. La start-up reste néanmoins discrète sur son chiffre d’affaires, mais témoigne avoir franchi le cap des 10 000 prestations
d’avocats.
Avec l’enveloppe levée, elle compte fluidifier l’expérience utilisateur de sa plate-forme et y ajouter de nouvelles fonctionnalités, comme la prise de rendez-vous en ligne à compter du troisième trimestre 2016.
Enfin, des recrutements devraient avoir lieu en marketing, product management et développement, pour se lancer en Europe. Sur ce marché du « legaltech », Captain Contrat n’est cependant pas seule. Guacamol (spécialisée dans l’immatriculation des sociétés) ou bien encore PayFit (services de droit social) ont fait leur entrée. Mais toutes sont loin d’être aussi développées qu’au Royaume-Uni et aux Etats-Unis – où exerce Legalzoom (400 M$ de chiffre d’affaires 2015).

 

Conseil juridique : Joffe & Associés

Apicap cède Nuxeo à Goldman Sachs et Kennet

Né à l’aube des années 2000, Nuxeo ouvre une nouvelle page de son histoire.
Cet été, l’éditeur de plates-formes open-source de gestion de contenus d’entreprise (ECM) a reçu 30 M$ du fonds américain de growth capital Kennet Partners (10 M$) et de Goldman Sachs Private Capital (20 M$).
De quoi offrir une belle porte de sortie à Apicap, détenteur d’une participation majoritaire cumulée depuis 2008 grâce à une dizaine de millions d’euros investie au cours des trois derniers tours de table.
Les nouveaux actionnaires comptent poursuivre l’expansion internationale de la pépite tricolore, en renforçant ses équipes de ventes en Europe, en Amérique du Nord et au Japon.
Depuis la dernière augmentation de capital de septembre 2013, Nuxeo a connu une croissance exceptionnelle outre-Atlantique. A tel point qu’elle y génère désormais la moitié de ses quelques 10 M€ de revenus.
Dans son portefeuille de plus de 1 000 clients figurent notamment Electronic Arts, l’Agence France-Presse, Leroy Merlin, Orange, TBWA, Generali, Boeing, Voyages-SNCF ou encore les services du Premier Ministre français.

 

Conseil juridique cible : Thomas Saltiel, Virginie Belle

FoodChéri s’étend à l’Ile-de-France avec 6 M€

Concurrent direct de Frichti sur le secteur de la livraison de repas cuisinés en interne, le parisien FoodChéri vient de boucler un deuxième tour de table de 6 M€.
Un an après avoir engrangé 1 M€ grâce à Breega Capital, Impala et France Participation (famille Paluel- Marmont), il s’ouvre aujourd’hui à 360 Capital Partners (qui officie comme chef de file), à Samaipata Ventures (créé par les fondateurs de La Nevera Roja) et à Ambrosia Investments (lancé par Serge Schoen, ex-CEO de Louis Dreyfus Company).
Breega Capital est ici le seul actionnaire historique à remettre au pot. A noter que l’équipe dirigeante perd la majorité des parts à l’issue de l’opération, le fondateur Patrick Asdaghi restant cependant premier actionnaire.
Cette enveloppe permettra à FoodChéri de financer les infrastructures logistiques et les recrutements nécessaires à l’expansion de sa zone de livraison.
Déjà disponible sur l’ensemble de la capitale et sur une partie de la petite couronne (Neuilly, Levallois, Boulogne-Billancourt…), la jeune pousse compte couvrir l’ensemble de la périphérie parisienne dans les prochains mois – avant de se développer en région et dans d’autres capitales européennes.

 

Conseil juridique cible : Thomas Saltiel

1er tour à 1 M€ pour 3DTrust

Incubée au sein du BizLab d’Airbus à Toulouse, 3DTrust développe une solution de sécurisation des données dans le cadre de la digitalisation des processus de production par fabrication additive (ou impression 3D).
Elle vient de réunir 1 M€ auprès d’ACE Management et de Prismadd (filiale d’impression 3D de WeAreAerospace).
Complétée par un prêt d’amorçage livré par bpifrance, l’opération permettre à 3DTrust de finaliser l’implantation de sa solution chez ses premiers clients avant la fin de l’année.

 

Conseil juridique investisseurs : Thomas Saltiel, Fanny Malgat

Beekast empoche 2,7 M€ pour son 1er tour

Ayant développé une plateforme Internet et mobile d’enrichissement de PowerPoint, Beekast réunit 2,7 M€  pour son premier tour de table. Les trois co-fondateurs de la start-up – créée en 2014 et épaulée par l’accélérateur de Microsoft France – ont effectivement choisi de convier à leurs côtés au capital iSource Gestion et des business angels.
Cette opération doit permettre à Beekast de recruter 50 collaborateurs d’ici deux ans, tout en se développant hors de France (par des ouvertures de bureaux ou des acquisitions).

Cela avec l’objectif d’atteindre 10 M€ de chiffre d’affaires à échéance 2020.Pour l’heure, Beekast emploie 20 collaborateurs entre Nantes et Paris et compte 300 clients (PME, grands groupes et consultants indépendants) – soit 500 000 utilisateurs sur un modèle freemium. Sa solution permet de rendre interactives des réunions ou des formations par des outils de questionnaires ou de sondage, diffusés en temps réel aux participants.
Les résultats de ces interactions s’affichent directement dans la présentation PowerPoint grâce à une compatibilité entre la plateforme de Beekast et le logiciel de Microsoft.
De plus, la start-up a formé les commerciaux de Microsoft France afin que ces derniers puissent concourir à la commercialisation de sa solution.

 

Conseil juridique investisseur : Christophe Joffe

Sencrop, start-up de l’agritech, reçoit 1,4 M€

L’an passé, le pôle d’excellence lillois Euratechnologies voyait naître la start-up d’agritech Sencrop sous l’impulsion de Michael Bruniaux et Martin Ducroquet. Ces deux fondateurs ont mis au point une station agro-météo connectée permettant aux agriculteurs de suivre en temps réel un nombre de données capitales pour la bonne gestion de leurs parcelles (température de l’air, hygrométrie, pluviométrie, vitesse du vent).
Pour financer la version finale de ce produit et en assurer la commercialisation, Sencrop vient de boucler son premier tour de table en recevant 1,4 M€ d’Emertec Gestion, de Breega Capital et de plusieurs business angels comme Ronan Denoual (co-fondateur d’Hospimedia Groupe), Gonzague Lefebvre (co-fondateur et CEO de Visiotalent) ou encore Eduardo Ronzano (co-fondateur et CEO de Keldoc).

 

Conseil juridique investisseur : Thomas Saltiel, Philippe Balaÿ

Trois fonds organisent la reprise de la fonderie Lemer

Installée à Nantes depuis près de 140 ans, la fonderie Lemer fait l’objet d’un premier LBO à l’occasion d’un passage de témoin entre la famille fondatrice et l’actuel directeur général, Laurent Lécole.
Ce dernier prend la présidence de la PME familiale, tout en conviant au capital à ses côtés ACE Management, Ouest Croissance et Litto Invest.
Les trois investisseurs se partagent deux tiers du capital, le solde étant réparti entre le nouveau président et un membre de la famille fondatrice. Egalement propriétaire de la fonderie Dejoie (fabrication de boites aux lettres), Lemer chapeaute 59 salariés et affiche 11 M€ de ventes 2016.
Elle commercialise des plombs de pêche (4 000 références), des pièces de plongée sous-marine, des lests de voiliers ou d’équilibrage de plateforme. Mais aussi des moyens de levage, auprès de clients aussi variés que Décathlon, Beuchat, Bénéteau, DCNS, ou encore les groupes Airbus et Areva.

 

Conseil juridique investisseur : Christophe Joffe, Virginie Belle, Camille Malbezin

My Media débourse 12 M€ pour Synodiance

Intégralement détenue par ses fondateurs depuis un OBO financé à hauteur de 20 M€ par Euromezzanine en octobre, My Media signe un premier build-up sur Synodiance.
Plus précisément, l’agence média indépendante débourse 12 M€ pour reprendre l’intégralité de ce spécialiste du SEO (optimisation pour les moteurs de recherche) auprès de son fondateur, de ses quatre associés (majoritaires) et de CM-CIC Investissement – entré en 2000 pour lancer la société.
Ce faisant, My Media s’adjoint un périmètre créé en 1999 à Nantes et dégageant plus de 4 M€ de marge brute grâce à une quarantaine de collaborateurs.
Elle intégrera son emplette à son agence maison Search Foresight, également positionnée sur le conseil en search marketing, pour lui faire atteindre près de 7 M€ de marge brute cette année.

« Nous travaillons désormais avec un tiers des 50 plus gros sites Internet français et devenons, de fait, le leader incontesté du SEO en France » détaille le président-fondateur de My Media, Anthony Ravau.Fondée en 2005, My Media vise 20 M€ de chiffre d’affaires au titre de l’exercice en cours. Avec ses 150 collaborateurs, elle intervient dans l’achat d’espace, le SEO, et la création de publicités.

 

Conseil juridique (acquéreur): Aymeric Dégremont et Camille Malbezin

Platina devient majoritaire dans CXP

CXP opte pour une simplification radicale de sa structure actionnariale. Jusqu’à présent, ce cabinet de conseil intervenant dans l’univers des logiciels, de la transformation numérique et des services informatiques était contrôlé par quatre investisseurs, à savoir CM-CIC Capital Privé, Siparex (tous deux présents depuis 2003), NextStage (arrivé en 2007) et Calao Finance.
Le francilien vient de voir ces financiers céder leurs titres à Platina Equity Solutions – qui combine ce rachat de titres à une augmentation de capital. Doté de 140 collaborateurs, CXP ne communique pas sur son chiffre d’affaires. Il précise simplement avoir triplé en cinq ans son activité – qu’il réalise désormais à 60 % à l’étranger.

Pour se faire une place dans un univers concurrentiel dominé par trois grands acteurs américains (Gartner, Forester et IDC), le groupe a misé ces dernières années sur la croissance externe.
En 2011, il a effectivement absorbé son confrère allemand Business Application Research Center, avant de s’emparer de Pierre Audoin Consultants, quatre ans plus tard.

 

Conseil juridique (cédant): Thomas Saltiel et Philippe Balaÿ