Gardengate s’ouvre à un deuxième fonds

Article CFNEWS PAR AURORE BARLIER Publié le 18 oct. 2021 à 10:15

 

Avec 85 % de ses 90 M€ de revenus réalisés en France, quoi de plus naturel pour le portugais Gardengate que de choisir une équipe basée dans l’Hexagone pour l’accompagner dans sa nouvelle phase de croissance. Après deux années passées dans le portefeuille de son compatriote Crest Capital, la société de fabrication de fermetures en aluminium entre dans celui d’Equistone. Ce dernier, sélectionné au terme d’un process compétitif organisé par les équipes portugaises de PwC, acquiert une participation d’environ deux tiers du capital, aux côtés du dirigeant-fondateur et du management. Le fonds intervient ici via son véhicule Equistone VI qui, investi à près de 50 %, injecterait dans le cadre de cette opération un ticket d’equity au milieu de sa fourchette (comprise entre 25 et 200 M€). L’ex-actionnaire majoritaire réinvestit quant à lui une part de ses proceeds conserver une participation minoritaire. Le montage de cet LBO bis est complété par une dette unitranche apportée par Eurazeo IM (ex-Idinvest), avec le concours du fonds de dette privée portugais Tresmares Capital.

 

Conquérir l’Europe

 

Né en 1997 à Braga avec pour dénomination initiale Porta XXI, Gardengate distribue ses produits (portails, palissades, volets, clôtures…) sous marques Portadeluxe, Greendoor et Friday Courage, majoritairement à travers les grandes surfaces de bricolage (GSB). Un canal de distribution l’ayant naturellement amené à afficher une présence forte en France, qui constitue « de loin le plus gros marché européen des fermetures en aluminium », rappellent les associés d’Equistone, Grégoire Châtillon et Thierry Lardinois. Et le groupe de 600 employés emmenés par son fondateur, Adelino Costa, compte désormais diversifier ses géographies en s’appuyant sur le réseau européen de son nouveau majoritaire (représenté aux Pays-Bas, en Angleterre, à Paris et en Allemagne). Il vise, ainsi, à accentuer sa présence dans les zones où il est peu présent telles que le Benelux, l’Allemagne et le Royaume-Uni – des marchés aujourd’hui moins matures que la France recelant un important potentiel de croissance. Dans ce cadre, Gardengate pourra miser sur l’expansion géographique naturelle de ses GSB partenaires, et l’accompagnera notamment avec de nouvelles offres online et des lignes de produits élargies.

 

Une croissance annuelle de 18 %

 

Au-delà de ces développements commerciaux, l’entreprise entend regrouper ses unités de production locales – aujourd’hui au nombre de neuf – sur un même site afin d’augmenter sa capacité de production et d’améliorer sa rentabilité. Le tout, dans un contexte de croissance continue, de l’ordre de 18 % par an en moyenne entre 2016 et 2021. « Malgré les difficultés d’approvisionnement et la fermeture de certaines enseignes de bricolage pendant les confinements, l’entreprise a poursuivi sa croissance en 2020 grâce notamment à l’importance apportée par les particuliers à leur cadre de vie depuis la crise », expriment Grégoire Châtillon et Thierry Lardinois, ajoutant que les planètes semblent pleinement alignées pour poursuivre sur cette dynamique : « Les produits en aluminium continuent de prendre des parts de marché sur les produits en bois, en PVC ou en acier. En parallèle, la distribution via les canaux online et la GSB gagne du terrain sur les installateurs », poursuivent les investisseurs, commentant un secteur qu’ils connaissent bien pour avoir accompagné La Toulousaine entre 2010 et 2015 (lire ci-dessous).

 

Les intervenants de l’opération GARDENGATE

 

Société cible : GARDENGATE
Acquéreur ou Investisseur : EQUISTONE PARTNERS, Grégoire Châtillon , Thierry Lardinois , Jérémy Mathis , Valérian Fleury , FONDATEUR(S), Adelino Costa , MANAGERS
Cédant : CREST CAPITAL PARTNERS, FONDATEUR(S), Adelino Costa , MANAGERS
Acquéreur Banquier d’Affaires / Conseil M&A : BANCO FINANTIA
Acq. Avocats d’Affaires Financement : GOODWIN, Adrien Paturaud , Laurent Bonnet.
Acq. Avocat d’Affaires Concurrence : JOFFE & ASSOCIES, Olivier Cavézian , Klara Matous
Acq. DD Juridique et Fiscale : GOODWIN, Thomas Maitrejean , Marie-Laure Bruneel , Simon Servan-Schreiber , Arthur Deschamps , CMS RUI PENA & ARNAUT
Acq. DD Financière : EIGHT ADVISORY, Stéphane Vanbergue , Christophe Puissegur , Julien Roux.
Acq. DD Stratégique : ROLAND BERGER, Ambroise Lecat , Sébastien Murbach , Matthieu Daumas , Mouhsine Aguedach
Cédant Banquier d’Affaires / Conseil M&A : PWC CORPORATE FINANCE
Cédant Avocat corporate : GARRIGUES
VDD Juridique et Fiscale : GARRIGUES
VDD Financière : KPMG TS
Cédant Conseil Stratégique : LEK CONSULTING, Serge Hovsepian , Maxime Julian
Dette : TRESMARES CAPITAL
Dette Unitranche : EURAZEO IM (EX IDINVEST PARTNERS), Maxime de Roquette Buisson
Dette Avocat : MAYER BROWN, Patrick Teboul
Conseil Financement : MARLBOROUGH PARTNERS, Romain Cattet , Philippe de Courrèges

Les nouvelles armes de la lutte contre le piratage des droits audiovisuels dans le sport

Par Romain SOIRON, Avocat associé, Cabinet Joffe & Associés

 

L’Assemblée Nationale a adopté le projet de loi relatif à la régulation et à la protection de l’accès aux œuvres culturelles à l’ère numérique le 29 septembre 2021. Saisi dès le lendemain par plus de 60 sénateurs, le Conseil constitutionnel a jugé le 21 octobre 2021 que certains articles de cette loi étaient contraires à la Constitution, étant cependant précisé qu’aucun d’entre eux ne concerne le dispositif anti-piratage (Cons. const., Déc. n° 2021-826 DC, 21 oct. 2021). Les organisateurs et diffuseurs disposeront donc à compter du 1er janvier 2022 d’outils forts utiles pour lutter contre la retransmission illégale d’évènements sportifs comme nous le détaille Romain Soiron.

 

L. n° 2021-1382, 25 oct. 2021, relative à la régulation et à la protection de l’accès aux œuvres culturelles à l’ère numérique

 

La singularité du piratage tient à plusieurs aspects.

 

Technique d’abord, le piratage ne se résume pas à un site Internet qui diffuse sans autorisation des compétitions sportives. Il existe de très nombreux sites vitrines contenant une multitude de liens hypertextes, qui pointent vers des plateformes d’hébergement, lesquelles permettent à la fois de créer des chaînes de streaming et de stocker les contenus piratés sur des serveurs loués ou sous-loués auprès des hébergeurs techniques ou d’innombrables intermédiaires, généralement localisés dans des paradis juridiques.

 

Temporel ensuite, les juges sont dans l’incapacité de répondre en temps réel aux sollicitations des détenteurs de droit qui constatent la diffusion en direct d’un match. La temporalité du système judiciaire français et celle du piratage de contenu diffusé en direct sont incompatibles.

 

Juridique enfin, les pirates sont anonymes ou difficilement identifiables et les intermédiaires « visibles » (hébergeurs techniques, registrars , fournisseurs d’accès à Internet…) sont aussi peu coopératifs que prompts à invoquer la responsabilité allégée des hébergeurs pour refuser de faire droit aux demandes des titulaires de droits. Or, s’agissant précisément du streaming , les mesures de retrait ou de blocage doivent être prises en temps réel (pendant la diffusion du contenu piraté), sans quoi elles ne présentent plus aucune utilité.

 

L’adoption de ce projet de loi récompense les efforts continus déployés depuis près d’une décennie par les détenteurs de droits afin de protéger la valeur des droits audiovisuels, qui constituent la principale source de financement du sport français. Chaque consommateur qui se dirige vers le streaming illégal se détourne mécaniquement d’une offre légale payante, au préjudice des titulaires de droits. L’industrie musicale a rencontré ce phénomène au début des années 2000 avec l’apparition de Napster et chacun est capable aujourd’hui d’en mesurer les conséquences.

 

Pour l’ensemble de ces raisons, il convient de saluer l’adoption de cette loi et de ses mesures saillantes présentées ci-après.

 

Création de l’ARCOM

 

Le législateur a tout d’abord créé l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), autorité administrative indépendante résultant de la fusion du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (HADOPI). L’ARCOM et ses agents seront notamment dotés de pouvoirs d’enquête afin de constater les infractions et de demander aux intermédiaires d’agir. L’ARCOM agira comme relais de l’autorité judiciaire, ce qui fluidifiera les relations entre les titulaires de droits et les intermédiaires techniques.

 

Élaboration d’une liste noire

 

L’article L. 331-25 du Code de la propriété intellectuelle permettra à l’ARCOM d’établir une liste des sites « portant
atteinte de manière grave et répétée, aux droits d’auteur ou aux droits voisins ». Une fois établie, la liste sera rendue publique et aura pour finalité d’obliger les annonceurs, régies publicitaires et autres services de paiement à déclarer publiquement, au moins une fois par an, l’existence des relations d’a􀀁aires qu’ils entretiennent avec les sites inscrits sur ladite liste. Véritable outil de soft power , ces informations pourront aussi servir aux détenteurs de droits pour initier les procédures judiciaires appropriées.

 

Ordonnances dynamiques

 

La grande innovation du projet de loi tient à l’adoption de l’article L. 333-10 du Code du sport. En application de cet article, tout titulaire de droit (ligue professionnelle, diffuseur exclusif) pourra saisir l’autorité judiciaire afin d’obtenir une mesure de blocage ou de déréférencement d’un site dont l’objectif principal ou l’un des objectifs principaux est la diffusion sans autorisation de compétitions ou de manifestations sportives, dès lors qu’il sera en mesure de prouver l’existence d’atteintes graves et répétées à son droit d’exploitation audiovisuelle. En clair, le Tribunal judiciaire pourra, selon des procédures rapides au fond ou en référé, prononcer toutes « mesures proportionnées propres à prévenir ou à faire cesser cette atteinte, à l’encontre de toute personne susceptible de contribuer à y remédier ».

La jurisprudence communautaire constante requiert toutefois que la mesure soit proportionnée, dans son étendue et sa durée. C’est la raison pour laquelle l’article L. 333-10 précise que le président du Tribunal peut « ordonner, au besoin sous astreinte, la mise en œuvre pour chacune des journées figurant au calendrier officiel de la compétition ou de la manifestation sportive, dans la limite d’une durée de douze mois, de toutes mesures proportionnées, telles que des mesures de blocage ou de retrait ou de déréférencement, propres à empêcher l’accès à partir du territoire français à tout service de communication au public en ligne, identifié ou qui n’a pas été identifiée à la date de ladite ordonnance […] ».

 

Et lorsqu’un site n’est pas identifié à la date de l’ordonnance du Tribunal, le titulaire de droit pourra communiquer à l’ARCOM les données permettant d’identifier ce service contrefaisant, de manière à ce qu’elle puisse enjoindre aux personnes concernées par l’ordonnance (ex. les FAI ou hébergeurs techniques) à rendre également impossible l’accès auxdits services, pour autant que l’ARCOM soit en mesure de vérifier que ces sites ont pour objet principal la diffusion de contenus illicites.

L’ARCOM pourra aussi étendre les décisions judiciaires aux sites miroirs, c’est-à-dire les sites « reprenant en totalité ou de manière substantielle le contenu du service mentionné par ladite décision », sans nouvelle intervention du juge.

Les modalités techniques restent à préciser par décret. Il sera alors intéressant d’observer si les échanges d’informations entre les titulaires de droits, l’ARCOM et les personnes visées par l’ordonnance peuvent intervenir en temps réel, de manière à assurer l’efficacité du dispositif de lutte contre le piratage.

Si tel est le cas, nous pourrions alors conclure que le régime juridique français résultant du projet de loi est relativement proche du système britannique, avec les blocking orders qui ont permis à la Premier League anglaise de porter un coup sévère au streaming illégal.

 

Coopération avec les FAI

 

Les outils offerts par le projet de loi sont résolument pertinents, pour autant que les FAI mettent en œuvre les mesures prononcées selon des délais de traitement appropriés, ce qui implique une coopération étroite de l’ensemble des parties prenantes. Le législateur a jugé opportun à cet égard d’inviter les parties concernées à adopter des accords, à l’instar de ceux intervenus au Portugal entre les détenteurs de droits et FAI.
La présente loi ne sera probablement pas suffisante pour endiguer le piratage, ne serait-ce qu’au regard de l’essor et de la popularité croissante des systèmes de modification des adresses IP tels que les VPN (Virtual Private Network ). Néanmoins, elle dote les fédérations, ligues et diffuseurs d’outils sérieux pour agir. La bagarre va désormais prendre une nouvelle direction !

MISE A JOUR DU PROTOCOLE SANITAIRE : Décryptage des règles applicables en entreprise

L’équipe Droit Social du cabinet décrypte les règles applicables en entreprise s’agissant de la dernière version du Protocole Sanitaire.

Télécharger et lire la newsletter ici : Newsletter social – protocole sanitaire actualisé – Oct 2021

En synthèse, ce protocole prévoit quelques nouveautés portant sur :

  • La fin du nombre de jours minimal de télétravail ;
  • La stratégie vaccinale ;
  • La mise en place du passe sanitaire ;
  • Les conditions de reprise de l’activité professionnelle des personnes vulnérables ;
  • Le port du masque ; et,
  • Les moments de convivialité en entreprise.

 

LE TELETRAVAIL

 

  • Le protocole sanitaire ne prévoit plus l’obligation pour les employeurs de fixer un nombre minimal de jours de télétravail par semaine.
  • Le télétravail reste toutefois possible, mais il revient aux employeurs de fixer, dans le cadre du dialogue social de proximité, les modalités de recours à ce mode d’organisation du travail.
  • Les employeurs peuvent librement adapter les règles encadrant le télétravail et demander aux salariés de revenir à 100 % en présentiel.

 

LA VACCINATION

 

  • Depuis le 9 aout 2021, les soignants et les travailleurs du secteur sanitaire et médico-social doivent obligatoirement être vaccinés.
  • Dans les autres secteurs, les salariés et les employeurs sont encouragés à se faire vacciner dans le cadre de la stratégie vaccinale définie par les autorités sanitaires.
  • Pour rappel, la vaccination peut notamment être réalisée par les services de santé au travail.
  • Les absences pour se rendre aux rendez-vous liés à la vaccination sont de droit pour les salariés et stagiaires et n’entraînent aucune diminution de la rémunération. Elles sont assimilées à une période de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés ainsi que pour les droits légaux ou conventionnels acquis par les intéressés au titre de leur ancienneté.
  • Cette autorisation d’absence est également applicable au salarié souhaitant accompagner un mineur ou un majeur protégé dont il a la charge pour se faire vacciner.

 

LE PASSE SANITAIRE

 

  • Depuis le 30 août 2021, les personnels intervenant dans les lieux, établissements, services ou évènements, listés à l’article 1 de la loi n° 2021-1040 relative à la gestion de la crise sanitaire du 5 août 2021, doivent présenter un « passe sanitaire ».
  • Ne sont pas soumis à cette obligation les personnes qui interviennent dans ces lieux, établissements, services ou événements si elles interviennent hors des espaces accessibles au public ou hors des horaires d’ouverture au public ou en cas d’interventions urgentes ou pour les activités de livraison.
  • Que signifie « Passe sanitaire » ? Cela signifie que le salarié doit démontrer :
    • soit le résultat d’un examen de dépistage RT-PCR ou un test antigénique datant d’au plus 72h ;
    • soit un justificatif de statut vaccinal concernant la Covid-19 ;
    • soit un certificat de rétablissement à la suite d’une contamination par la Covid-19.
  • Depuis le 15 octobre 2021, la réalisation d’un test RT-PCR ou antigénique n’est plus remboursée par l’assurance maladie pour les majeurs non vaccinés ne bénéficiant pas d’une prescription médicale. Les salariés concernés ne pourront pas demander le remboursement du coût du test à l’employeur, ce coût n’entrant pas dans la catégorie des frais professionnels.
  • Sauf stipulation conventionnelle spécifique ou décision de l’employeur, le temps nécessaire à la réalisation (y compris le temps d’attente) d’un test n’est pas du temps de travail effectif.
  • Les employeurs sont chargés de contrôler le respect de l’obligation de dépistage par les personnes placées sous leur responsabilité, sur la base d’un justificatif présenté par le salarié.
  • L’employeur doit habiliter nommément les personnes autorisées à contrôler les justificatifs pour son compte et tenir un registre détaillant les personnes habilitées et la date de leur habilitation, ainsi que les jours et horaires des contrôles effectués par ces personnes.
  • Quid si le salarié ne présente pas les justificatifs à l’employeur ?
    • Sous réserve de l’accord de l’employeur, le salarié peut prendre des CP ou de RTT.
    • A défaut, l’employeur notifie au salarié, par tout moyen, la suspension de son contrat de travail. Un entretien doit avoir lieu à l’issue du 3e jour suivant la suspension afin d’examiner les moyens de régulariser sa situation, par exemple en lui proposant d’être affecté sur un autre poste ou de télétravailler si cela est possible.
  • À l’issue et dans le cas d’une situation de blocage persistante, les procédures de droit commun concernant les contrats de travail peuvent s’appliquer. Il conviendra de voir au cas par cas les solutions envisageables.
  • La suspension du contrat de travail ne vaut que pour les lieux pour lesquels ses justificatifs sont exigés, au prorata du temps de travail que le salarié aurait dû effectuer dans ces lieux.
  • La mise en œuvre du passe sanitaire affectant l’organisation de l’entreprise, le comité social et économique (CSE) doit être informé et consulté.
  • Le Ministère du Travail a mis en ligne deux documents :

 

LES SALARIES DITS VULNERABLES

 

  • Les salariés vulnérables peuvent revenir en présentiel, et bénéficier de mesures de protections renforcées, telles que l’isolement du poste de travail, le respect de gestes barrières renforcés, l’absence ou la limitation du partage du poste de travail, le nettoyage et la désinfection du poste de travail au moins en début et en fin de poste, une adaptation des horaires d’arrivée et de départ et des éventuels autres déplacements professionnels et la mise à disposition par l’employeur de masques de type chirurgical en nombre suffisant.
  • Lorsque l’employeur estime que la poursuite de l’activité professionnelle du salarié est possible et que le placement en activité partielle n’est pas fondé, il saisit le médecin du travail qui se prononce sur l’exposition à de forte densités virales du poste et vérifie la mise en œuvre des mesures de protection renforcées au sein de l’entreprise. Le salarié est placé en position d’activité partielle dans l’attente de la notification de l’avis du médecin du travail.
  • Depuis le 27 septembre 2021, et en application du décret n° 2021-1162 du 8 septembre 2021, les salariés vulnérables qui ne peuvent pas télétravailler peuvent être placés en activité partielle, s’ils répondent à l’une des trois conditions alternatives suivantes :
    • Justifier d’un critère de vulnérabilité à la Covid-19 listé dans le décret (hors cas des immunodépressions sévères) et être affecté à un poste de travail pour lequel l’employeur n’est pas en mesure de mettre en place des mesures de protection renforcées, et, susceptible d’exposer le professionnel à de fortes densités virales ;
    • Justifier d’un critère de vulnérabilité à la Covid-19 listé dans le décret (hors cas des immunodépressions sévères) et justifier, par la présentation d’un certificat médical, d’une contre-indication à la vaccination ; ou,
    • Être atteint d’une immunodépression sévère.
  • Les salariés concernés doivent demander à leur médecin traitant à bénéficier d’un certificat d’isolement afin d’être mis en activité partielle. Pour les salariés qui ont déjà fait l’objet d’un certificat d’isolement entre mai 2020 et septembre 2021, un nouveau justificatif est nécessaire.
  • Les salariés vulnérables concernés pourront bénéficier des indemnités versées au titre de l’activité partielle jusqu’au 31 décembre 2021.
  • En l’absence de mise en place de ces mesures de protection renforcées, le salarié peut saisir le médecin du travail qui se prononce sur la possibilité de poursuite ou de reprise du travail en présentiel. Le salarié est placé en position d’activité partielle dans l’attente de l’avis du médecin du travail.

 

LE PORT DU MASQUE

 

  • Le port du masque reste la règle en entreprise notamment dans les lieux clos collectifs.
  • Les salariés travaillant seuls dans un bureau nominatif n’ont pas à porter le masque dès lors qu’ils se trouvent seuls dans leur bureau.
  • Les salariés intervenant dans les lieux, établissements, services ou évènements, listés à l’article 1 de la loi n° 2021-1040 relative à la gestion de la crise sanitaire du 5 août 2021, et devant obligatoirement présenter un passe sanitaire ne sont plus tenus de porter le masque, à l’exception des déplacements longue distance par transport interrégionaux. En revanche, le port du masque peut être rendu obligatoire par le préfet, ainsi que par l’exploitant ou l’organisateur.

 

LES MOMENTS DE CONVIVIALITE

 

Les moments de convivialité réunissant les salariés en présentiel dans le cadre professionnel peuvent être organisés sous réserve du strict respect des gestes barrières (port du masque, mesures d’aération et de ventilation, règles de distanciation).

Il est recommandé de privilégier l’organisation de ces moments dans des espaces extérieurs.

 

Un projet de loi portant diverses dispositions de vigilance sanitaire prévoit de prolonger jusqu’au 31 juillet 2022 le régime de gestion de la sortie de crise sanitaire et la possibilité de mobiliser par la voie réglementaire le passe sanitaire.

AI Verse se visualise

Article CF NEWS,

 

La jeune deeptech AI Verse veut démocratiser l’utilisation du deep learning (logiciel simulant un réseau de neurones, communément appelé intelligence artificielle – IA) pour la création de logiciels de vision artificielle. Elle s’attaque pour cela au manque d’images et plus spécifiquement au manque d’images correctement labélisées, c’est-à-dire où chaque pixel d’un élément d’importance dans une image est identifié, essentielles pour entraîner une IA. « Seules les grandes structures peuvent se permettre de mobiliser les ressources nécessaires à la construction d’une banque d’images labellisées manuellement et sans pouvoir en prévoir la qualité finale », commente Benoit Morisset, président et fondateur en 2020. Docteur en robotique et intelligence artificielle, il a notamment fondé Pixmap, une entreprise intégrant des systèmes de cartographie 3D à la robotique. . Avec Arnaud Lamorlette, expert dans l’animation 3D ayant notamment supervisé des projets de Dreamworks (Shrek 2 et 3…), ils ont donc mis au point une solution générant automatiquement des images de synthèse pouvant alimenter ces réseaux de neurones numériques. Pour la finaliser, ils collectent 2,5 M€ auprès de Innovacom, qui intervient à travers son FPCI Technocom 3 et du fonds Digital Venture de Bpifrance Investissement. Les cinq salariés actuels (hors fondateur) détiennent par ailleurs 20 % des parts.

 

Vente de banques d’images

 

Les nouvelles liquidités permettront de passer le logiciel de l’état de prototype à une solution commercialisable, d’ici douze à seize mois. Il sera disponible à travers une plateforme en ligne et s’adressera aux PME comme aux grands comptes, des domaines de la robotique, de la réalité virtuelle et augmentée, de la domotique, ou encore celui des villes intelligentes et des assistants intelligents. IA Verse, basé près de Nice, promet que chaque client pourra donc obtenir en quelques heures une banque d’images de synthèse représentant n’importe quelle situation, sur laquelle une IA doit être entraînée, pour des prix avoisinant la dizaine de centime par image. De cinq à dix profils tech devraient ainsi être recrutés. Dans le secteur sont présents les américains DataGem et Parallel Domain, spécialisé dans l’imagerie pour les véhicules autonomes. En France, la société Imageens – qui levait 1,2 M€ en avril (lire ci-dessous) – a mis au point un logiciel permettant de définir automatiquement les éléments présents dans de l’imagerie médicale existante.

 

Les intervenants de l’opération 

 

  • Société cible : AI VERSE
  • Acquéreur ou Investisseur : INNOVACOM, BPIFRANCE INVESTISSEMENT
  • Société Avocat d’Affaires Corporate : CONSTELLATION AVOCATS, Pierre Callède
  • Conseil investisseur : JOFFE & ASSOCIES, Thomas Saltiel, Charlotte VIANDAZ

Makuity entre dans le groupe Heroiks

Article de Offre Média, 
Heroiks acquiert l’agence media indépendante Makuity, créée en 1985 sous le nom de Promopress Media, et dirigée par Gérard Kisler. L’agence gère 60 millions d’euros d’investissement annuels et revendique une vingtaine d’experts.
Pour Heroiks, ce rachat présente, en outre, l’intérêt de se renforcer dans la gestion d’appels d’offres de marchés publics gérés par Makuity à l’image des collectivités territoriales (Ville de Paris, Région Grand Est, Région Bourgogne Franche-Comté, Conseil Départemental de Vendée…), des collectivités interprofessionnelles (Nouveau by Beaujolais, Union des Industries de la Protection des Plantes…), des organismes publics (Caisse Nationale des Allocations Familiales, Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, Pôle Emploi…).
Le cabinet Joffe & Associés a conseillé Heroiks avec une équipe composée de Aymeric Dégremont, associé, et Catherine Diril, collaboratrice.

ServiceNow acquiert Mapwize

Article par  Legal Global Chronicle France, 

 

Avec Mapwize, ServiceNow fournira des fonctionnalités de cartographie intérieure aux employés lorsqu’ils réserveront des salles de conférence et des espaces de travail depuis leur ordinateurs ou leurs appareils mobiles, ainsi que lorsqu’ils se déplaceront dans les locaux de l’entreprise.

 

Les fonctionnalités de Mapwize aideront également les équipes en charge des lieux de travail à gérer les plans des locaux en fonction des tendances d’utilisation et de l’évolution des besoins immobiliers. Pour soutenir des lieux de travail flexibles et agiles, ServiceNow a l’intention d’intégrer les fonctionnalités de Mapwize dans la Now Platform ainsi que la suite Workplace Service Delivery. Les solutions de cartographie, les caractéristiques des produits et les ingénieurs de Mapwize viendront complèter et améliorer les services existants de Workplace Service Delivery de ServiceNow, et notamment Workplace Space Mapping (cartographie intérieure), Workplace Reservation Management (gestion des réservations), Workplace Space Management (gestion des espaces), Workplace Visitor Management (gestion des visiteurs), Case and Knowledge Management (gestion des demandes et informations) et Safe Workplace Suite (gestion du retour au bureau).

 

Pour cette acquisition, ServiceNow a été principalement conseillée par Baker McKenzie, sous la direction de l’équipe du cabinet parisien composée de Guillaume Nataf (Photo) , Partner, Samantha Chavane de Dalmassy, Collaboratrice, Paul Nury, Collaborateur, Johanna Federspiel, Juriste, Denise Broussal, Associée, Nadège Dallais, Partner, Lauriane Raux, Collaboratrice, Adrien Leberon, Collaborateur, Pour les enjeux fiscaux, Stéphane Taïeb, Partne, Robin Gaulier, Collaborateur, Nathalie Marchand, Partner, Audrey Bovie, Collaboratrice, Magalie Dansac le Clerc, Partner, Bérénice de Wailly, Collaboratrice, Léna Sersiron, Associée, Manuella Roblet, Collaboratrice, Arnaud Cabanes, Associé, Christophe de Saint-Pern, Collaborateur.
Le bureau de Baker McKenzie basé à Santa Clara, en Californie a également participé à l’opération avec Derek Liu, Associé et Dominique Manguiat, Collaboratrice.

 

Le cabinet Joffe & Associés a conseillé Mapwize avec une équipe composée de Thomas Saltiel, associé, Paddy Pascot et Charlotte Viandaz, collaborateurs.

Naissance de Nomadia, champion français des solutions SaaS pour professionnels mobiles

Article par Nomadia Group, 

 

Nomadia symbolise la dynamique entrepreneuriale tech en France et a vocation à valoriser un savoir-faire local sur la scène internationale.

 

Nomadia est le fruit du rapprochement de trois éditeurs de logiciels français reconnus, aux savoir-faire complémentaires dans le domaine de la mobilité : GEOCONCEPT (optimisation de tournées et de plannings, Field Service Management, SIG et géomarketing), DANEM (applications métier mobiles pour les commerciaux, chauffeurs livreurs et techniciens) et B&B Market (CRM SFA, conseil & data pour la grande consommation et la distribution).

 

Opérant sur un marché en croissance de 15% par an qui devrait dépasser 30 milliards d’euros en 2026, Nomadia répond au besoin grandissant des entreprises de gérer en temps réel les activités de leurs professionnels sur le terrain. Ces professionnels, qui consacrent en moyenne 30 % de leur temps de travail aux déplacements, partagent le besoin d’optimiser la gestion de leurs interventions pour gagner en efficacité opérationnelle et améliorer la satisfaction client. Ce besoin s’est accentué depuis le début de la pandémie, avec une organisation de travail hybride, et surtout, de nouvelles exigences en matière de connectivité pour accéder à des données partout et tout le temps.

 

 

Des gains opérationnels et un atout pour la RSE

Grâce à des algorithmes d’optimisation avancés, des applications métier mobiles, des capacités d’automatisation du cycle de vente et une offre de conseil et de données, les solutions de Nomadia aident les entreprises à relever leurs principaux défis en matière de performance opérationnelle et de rentabilité avec une promesse de gain de productivité de l’ordre de 20%.

En outre, les solutions de Nomadia permettent de répondre à l’attention croissante que portent les entreprises à leur empreinte environnementale (avec une diminution des émissions de CO2 jusqu’à 30% pour les utilisateurs des solutions d’optimisation de tournées) et au bien-être des salariés (les outils d’optimisation de plannings permettant de prendre en compte les contraintes des salariés dans la répartition des missions).

Les 1500 clients du groupe Nomadia ont déjà pu profiter de tous ces avantages, que ce soit dans la logistique avec Colis PrivéCdiscount, dans l’énergie avec EngieGRDFDalkia ou Suez, dans la santé avec Johnson&Johnson ou Pfizer, l’industrie avec Otis ou Veolia, et tous les autres secteurs ayant des professionnels itinérants, de la PME à la grande entreprise.

 

 

 

 

Le cabinet Joffe & Associés a conseillé BPI France avec une équipe composée de Thomas Saltiel, associé, et Johann Mendez, collaborateur.

Addworking traite une série B

Article CF News par  R.L.

 

Créé en 2015, Addworking n’avait cumulé jusqu’ici qu’une somme avoisinant 1,5 M€, à travers deux levées de fonds. L’éditeur d’une plateforme de gestion des collaborateurs non-salariés amasse cette fois-ci près de 6 M€, au terme d’un processus mené par Cambon Partners. C’est iXO Private Equity, fonds présent à Toulouse, Marseille, Bordeaux et Lyon (lire ci-dessous), qui prend la tête de cette nouvelle opération, en investissant un ticket de 2,9 M€ dans la société savoyarde, dirigée par Julien Pérona et Charles Liénart. Edenred Capital Partners, présent depuis le tour d’amorçage en 2017, ainsi que le club d’entrepreneurs Seed4Soft et Club Holnest, lancé par Holnest, le FO de Jean-Michel Aulas, complètent l’opération. Cette dernière comprendrait par ailleurs un peu de secondaire, avec le rachat de certains business angels.

 

Doublement annuel de la croissance

 

Pour rappel, Addworking s’est forgé une expérience dans la connection des entreprises avec les sous-traitants, les prestataires et les freelance. La plateforme, vendue sur un modèle Saas, veut faciliter la création et la diffusion d’offres de missions, dans les différents secteurs comme celui du BTP, du transport, de la logistique, des services IT ou encore de l’industrie. Elle prend en charge également la gestion et l’édition des contrats ou encore le traitement des factures. L’éditeur savoyard, qui tait les nouvelles fonctionnalités qui devraient enrichir sa solution, revendique ainsi près de 2500 clients, parmi lesquels principalement des ETI et PME, mais également de plusieurs grands groupes. Peu loquace sur son chiffre d’affaires, Addworking met cependant en avant un doublement annuel de sa croissance depuis ses dernières années. Composée de près de 25 personnes, la société devrait multiplier par deux son effectif d’ici la fin d’année.

 

Les intervenants de l’opération ADDWORKING

 

Société cible : ADDWORKING
Acquéreur ou Investisseur : IXO PRIVATE EQUITY, Nicolas Iordanov , EDENRED CAPITAL PARTNERS, SEED4SOFT, CLUB HOLNEST
Acquéreur Avocat Corporate : VIGUIE SCHMIDT & ASSOCIES (EX SLVF), Louis Chenard
Société Banquier d’Affaires / Conseil M&A : CAMBON PARTNERS, Romain Dehaussy , Robin Beaudot
Société Avocat d’Affaires Corporate : JOFFE & ASSOCIES, Virginie Belle, Antoine Lamy

I-Lunch déjeune en premier tour

ATICLE CFNEWS

 

Depuis la rentrée, l’intérêt des investisseurs français pour la restauration d’entreprise, revue par l’écosystème de la Frenchtech, ne se dément pas. Foodles, service de restauration collective et de frigos connectés, avait levé récemment 31 M€ (lire ci-dessous). L’un de ses jeunes concurrents, I-Lunch, spécialisé dans la commande et la livraison en ligne de repas pour entreprises, créé en 2017 par la serial entrepreneuse Victoria Benhaim, collecte pour sa part un peu plus de 4 M€ pour son premier tour. Une série A à laquelle participe notamment la Banque des Territoires de la Caisse des Dépôts, arrivée au terme d’un process mené par le conseil en levée de fonds Paris Business Consulting. Le fonds Paris Région Venture Fund, géré par Karista, ainsi que Financière Tuileries, le family office de Guy Rico, ainsi que la société de services Noveo, entrés directement, complètent l’enveloppe.

 

10 M€ de revenus ciblés en 2022

 

La jeune pousse parisienne de 40 personnes propose plusieurs offres de restauration numérique adaptées aux différentes tailles d’entreprises, comme la livraison en ligne, sur la plateforme de commande Btob, de repas pour les collaborateurs. Pour les grands groupes, I-lunch met en avant des services comme la création de lieux de restauration, de cafétérias sur place, notamment pour assurer la vente de repas, ou encore l’installation de frigos connectés. La start-up avance le chiffre de 60 clients, comme Thales, L’Oréal, Total ou encore Geodis, et devrait rester un peu en dessous de 5 M€ de revenus pour l’exercice en cours. « Nous fonctionnons comme un restaurant d’entreprise classique, détaille Victoria Benhaim. Pour chacun de nos clients, nous leur facturons un abonnement, le montant diffère en fonction de l’offre choisi. Par ailleurs, le convive paie directement sur la plateforme ou en cafétérias son repas qui est subventionné en partie par l’entreprise. » L’ambition d’I-Lunch est désormais de dépasser les 10 M€ de chiffre d’affaires en 2022, avec notamment l’ouverture de sa plateforme dans deux grandes villes en France, gardées secrètes pour le moment, et le doublement de son effectif. D’autres projets pourraient être annoncés au deuxième semestre l’an prochain.

 

Les intervenants de l’opération I-LUNCH

 

Prello, la start-up pour acheter sa résidence secondaire à plusieurs

ARTICLE PUBLIE DANS LES ECHOS Par Camille Wong  le 28 sept. 2021 à 7:00Mis à jour le 28 sept. 2021 à 9:05

 

Les Français se ruent sur les résidences secondaires. En 2020, elles se sont établies à 3,6 millions selon l’Insee. Un record. C’est dans ce contexte favorable que la start-up Prello vient tout juste de se lancer, poussée par une levée de fonds d’1,75 million d’euros auprès de business angels et du fonds Axeleo Capital.

 

« C’est une tendance de fond depuis plusieurs années, qui s’est accélérée avec la crise sanitaire, la poussée du nomadisme et l’essor du télétravail », estime Ludovic de Jouvancourt, le fondateur, avec Sébastien Gal, de la jeune pousse. Concrètement, Prello propose d’acheter une résidence secondaire à plusieurs, jusqu’à huit. Il peut s’agir de parfaits inconnus que la start-up va recruter pour vous ou bien de copains qui veulent investir ensemble.

 

« Calendrier intelligent »

 

Ils sont regroupés au sein d’une SCI (Société civile immobilière) et chacun détient un huitième d’une maison, voire plus si une même personne achète plus de parts. Chaque part équivaut à 44 nuitées d’occupation.

 

« C’est la durée moyenne passée dans les résidences secondaires, indique l’entrepreneur, par ailleurs investisseur immobilier. Sachant que le panier moyen de chaque copropriétaire est de 200.000 euros, si l’on arrive à agréger huit personnes, la valeur de la maison tourne autour de 1,6 million d’euros. » Autrement dit, une très belle maison.

 

La start-up s’assure de l’égalité entre les copropriétaires grâce à un « calendrier intelligent ». Chacun bénéficie à la fois des nuitées « classiques » et des nuitées « tendues » (les ponts, le mois d’août, Noël, le Nouvel An). L’entreprise se rémunère à hauteur de 8 % sur la valeur de maison, en incluant le prix de la propriété mais aussi les travaux de rénovation et l’ameublement dont elle s’occupe.

 

Clé en main

 

La start-up développe deux modèles d’acquisition : mettre en relation avec une agence immobilière les acheteurs, ou bien acheter elle-même des biens et revendre les parts. Elle prévoit d’ailleurs une prochaine levée en dette pour financer l’acquisition de biens qui seront mis en vente au quatrième trimestre 2021.

 

Elle s’occupe ensuite de l’entretien (ménage, jardinage, etc.), facturé à prix coutant, et des tâches administratives. Elle accompagne aussi sur la partie financement grâce des partenariats avec un courtier et des banques. Un service qui se veut « clé en main », et demande à chaque copropriétaire un abonnement mensuel de 99 euros par mois.

 

Prello n’est pas la seule à se lancer sur ce créneau. La start-up française Altacasa a déjà annoncé son arrivée la semaine dernière avec une levée de fonds de 2 millions d’euros. De l’autre côté de l’Atlantique, Pacaso s’est lancé en 2020 et est devenu une licorne en l’espace de cinq mois. « Beaucoup de start-up se sont attaquées au marché des résidences principales et de l’investissement locatif . La résidence secondaire était restée un parent pauvre. La dynamique autour de l’amélioration de la qualité de vie a contribué à la remettre au centre du jeu », analyse l’entrepreneur, qui compte recruter une dizaine de salariés d’ici à la fin de l’année pour étoffer son équipe de huit personnes.