Seconde main: Faume lève 2 millions d’euros auprès de Bpifrance, Kima Ventures et Thibaud Elzière

FRENCHWEB

 

Pour surfer sur cette tendance, la startup française Faume, à l’origine d’une solution en marque blanche destinée aux acteurs de la seconde main, lève 2 millions d’euros auprès de Bpifrance, via son fonds Digital Venture, Kima Ventures, et plusieurs business angels dont Michaël Benabou (co-fondateur de Vente-Privée), Eduardo Ronzano et Thibaud Elzière.

 

Lancé en 2020 par Aymeric Déchin, Nicolas Viant, Lucas Patricot et Jocelyn Kerbourc’h, Faume est un fournisseur de solutions technologiques et logistiques faciles d’accès pour les marques de luxe et de prêt-à-porter désireuses de se lancer sur le marché de la seconde main. La startup parisienne met ainsi à disposition des marques un site e-commerce personnalisable à travers lequel leurs clients peuvent renvoyer gratuitement leurs produits. Faume s’occupe ensuite de la remise en état de l’article, de sa mise en ligne et du merchandising du site de seconde main. L’entreprise revendique parmi ses clients des marques telles que Balzac, Aigle, Delsey ou plus récemment Isabel Marant. « Les marketplaces ont su démocratiser la seconde main. Le rôle de Faume est d’universaliser cet usage », explique Aymeric Déchin.

 

Un marché en plein essor

 

Si le marché européen de la seconde main est actuellement dominé par le géant lituanien Vinted, qui a levé 250 millions d’euros en mai dernier, portant sa valorisation à 3,5 milliards d’euros, les acteurs français démontrent une forte résistance, notamment depuis le début de l’année. On peut citer Back Market, le spécialiste de la vente de produits électroniques reconditionnés, qui a récolté 276 millions d’euros en mai dernier, ou encore Vestiaire Collective, spécialiste de la vente en ligne de vêtements de luxe d’occasion, valorisé à plus d’un milliard d’euros depuis mars 2021.

 

Un modèle qui séduit les jeunes consommateurs, à la recherche d’une mode diverse et responsable d’un point de vue environnemental. C’est également dans cette optique que le site américain Etsy a racheté l’application britannique Depop pour pas moins de 1,62 milliard de dollars. « La seconde main fait désormais partie intégrante des habitudes de consommation. Pour les marques, intégrer ce modèle devient une priorité pour continuer d’inspirer les générations futures », commente Anouck Duranteau Loeper CEO Isabel Marant, marque cliente de Faume. Le marché de la seconde main est estimé à plus de 7 milliards d’euros en France, dont plus d’un milliard rien que pour le textile.

 

Dans le cadre de cette levée de fonds, la jeune startup ambitionne de traiter 300 000 articles réconditionnés par an et de renforcer ses équipes en recrutant une dizaine de personnes dans les 12 prochains mois. Faume prévoit également d’accompagner prochainement ses clients sur leurs marchés internationaux.

 

Faume : les données clés

 

Fondateurs : Aymeric Déchin, Nicolas Viant, Lucas Patricot
Création : 2020
Siège social : Paris
Secteur : e-commerce
Activité : solution en marque blanche destinée aux acteurs de la seconde main

 

Conseil Juridique : Joffe & Associés : Thomas Saltiel, Charlotte Viandaz, Catherine Diril

Jeux Olympiques et fiscalité : Aperçu des règles afin que l’ivresse de la victoire ne laisse pas un goût fiscal amer

Par Virginie DAVION et Clément PEILLET – Téléchargez notre Newsletter ici : Newsletter tax – 28 juin 2021

 

  • S’agissant des organisateurs

Cette année, aucune retombée fiscale directe n’est attendue en France dans la mesure où la compétition est organisée sur le territoire japonais.

Par ailleurs, pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, par décret n°2020-796 du 27 juin 2020, le gouvernement a d’ores et déjà octroyé au CIO et à ses filiales le régime fiscal dérogatoire applicable aux organismes chargés de l’organisation en France d’une compétition sportive internationale (article 1655 septies du code général des impôts) à savoir notamment une exonération d’impôt sur les bénéfices et de taxes sur les salaires.

Pour autant, le surplus de consommation liée à l’hospitalité lors d’une telle compétition permettra d’entrainer des recettes de TVA supplémentaires dans les caisses du Trésor.

 

  • S’agissant des athlètes

Lors d’une compétition internationale, les athlètes sont susceptibles de percevoir des primes de résultat.

La tentation est grande de penser que cette somme concernant une compétition menée à l’étranger est exonérée de taxation en France.

En réalité, comme toujours, une analyse spécifique est nécessaire en fonction de la situation de chaque sportif, notamment eu égard aux conventions fiscales applicables.

S’agissant de nos sportifs engagés aux Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, les primes ont été revalorisées respectivement à 65.000 euros pour l’or (au lieu de 50.000), 25.000 pour l’argent (au lieu de 20.000) et enfin 15.000 pour le bronze (au lieu de 13.000). En réalité cette revalorisation du montant des primes s’explique par le fait qu’aucune exonération d’impôt sur le revenu n’est accordée aux athlètes comme cela avait été le cas pour les médaillés de Rio (article 4 de la loi de Finances pour 2017).

Ainsi, nos athlètes, qui pour la plupart, ne pratiquent pas des spécialités sportives rémunératrices professionnellement, et comptent souvent sur ces primes pour pouvoir améliorer leurs conditions d’entrainement, seront contraints de se limiter au régime prévu par l’article 163-0 A ter du code général des impôts qui prévoit la possibilité pour les médaillés de bénéficier à leur demande de la répartition à part égale sur 4 ans du montant de ces primes pour l’établissement de l’impôt sur le revenu.

  • A noter par ailleurs que le dispositif est cumulable avec le dispositif de lissage prévu à l’article 84 du code général des impôts dans l’hypothèse où l’ensemble des conditions d’application de ce dernier sont par ailleurs remplies.

 

  • S’agissant des paris sportifs des particuliers

L’organisation des compétitions sportives s’accompagne souvent d’une augmentation des paris sportifs comme en a récemment fait écho la presse lors de l’Euro de Football en cours.  Que le gain soit minime ou important, le gagnant n’est en principe pas imposé dans la catégorie des bénéfices non-commerciaux dite « BNC » pour ses gains perçus auprès d’entités agréées par l’ARJEL (sauf hypothèse de fraude).

L’analyse effectuée pour les joueurs de poker, à savoir que sont imposables au titre des BNC les gains réalisés par les joueurs professionnels dans des conditions permettant de supprimer ou d’atténuer fortement l’aléa normalement inhérent aux jeux de hasard n’est en effet pas transposable aux paris sportifs (cf. TA Marseille, 20 juillet 2020, n°1803646). Faute de pouvoir bénéficier des pouvoirs d’oracle du regretté Paul le Pouple et bien que nous soyons tous de fins connaisseurs du sport, nos perspectives de gains resteront en effet cette année encore, à notre grand regret, soumis à un fort aléa, et donc non imposables fiscalement.

Nous nous tenons à votre disposition pour toutes vos questions fiscales en relation avec l’ensemble des équipes du Cabinet.

SportEasy passe le premier tour

CFNEWS – Par Baptiste Rubat du Mérac 

 

SportEasy fait partie des start-up contraintes de reporter leur levée de fonds lors du début de la pandémie début 2020. Ses clients, les associations de sport amateur, furent en effet particulièrement touchés par les confinements et les mesures prises pour lutter contre la propagation du virus. L’éditeur parisien d’une application web et mobile de gestion des compétitions sportives et des clubs a fait le dos rond et travaillé sur son produit, avant de renouer avec les investisseurs. « J’ai recontacté les trois ou quatre fonds s’étant montrés particulièrement intéressés l’année dernière, en leur parlant de ce que nous avions fait et du dynamise de l’activité dans un contexte pourtant difficile », raconte Nizar Melki, co-fondateur avec Albin Egasse. Finalement, Seventure mène cette série A de 5 M€ via son véhicule Sport & Performance Capital, suivi par Macif Innovation. Les nouveaux entrants injectent environ 60 % du montant. Déjà impliqué lors du tour initial d’1,3 M€ fin 2016 (lire ci-dessous), le Fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) avait en réalité remis au pot début 2020, à nouveau en OC, à hauteur d’1,1 M€. Les autres investisseurs historiques, les business angels comme Cyril Vermeulen et Didier Kuhn, et des family office dont GTCC Wealth (George Khouri) à Dubaï, renouvellent leur confiance.

 

1,5 M€ de chiffre d’affaires attendu cette année

 

Nizar Melki, SportEasy

 

Nizar Melki, SportEasy

 

Âgé d’une dizaine d’années, SportEasy, valorisé entre 15 et 20 M€ par ce dernier tour, entend dépasser cette année le cap du million d’euros de chiffre d’affaires. L’éditeur vise 1,5 M€, près du double du précédent exercice. « Le sport amateur constitue un marché très gros mais aussi très fragmenté avec de nombreux clubs de taille modeste. Nous sommes donc dans un business de volume qui prend du temps à se développer et nécessite de relever », explique l’entrepreneur. Depuis l’annonce de la dernière levée, le nombre de personnes utilisatrices est passé de 600 000 à 1,5 million, et l’effectif de sept à quinze salariés. Paradoxalement, la pandémie et ses conséquences pour le sport amateur n’ont pas empêché les revenus, issus pour moitié des abonnements et pour l’autre de la publicité et d’autres relations avec les marques, de gagner 30 % en 2020. Si la formule d’abonnement centré sur la gestion d’équipes et des rencontres sportives (60 € par an) a connu un peu de perte, celle plus large s’adressant aux associations et comprenant en plus la gestion administrative et sportive et la communication du club fut à l’inverse dynamisée par l’envie de maintenir les contacts entre les membres. Au total, 75 000 équipes utilisent SportEasy, dont 10 000 via les abonnements de gestion de club.

 

Objectif : leader européen dans quatre ans

 

La levée financera la poursuite de l’enrichissement de l’offre, tant dans la gestion d’équipes que de clubs, en essayant par ailleurs d’aller au-delà des seuls sports collectifs. Le travail entrepris avec des partenaires sera poursuivi, dont les marques dans une logique de sponsoring ou encore des centres sportifs comme les salles de foot qui peuvent proposer à leurs clients le système de gestion d’équipes de SportEasy. L’éditeur, dont l’effectif doit doubler en un an, compte également consacrer davantage de moyens à la partie commerciale et marketing afin d’accélérer en France et en Europe. Si l’application existe déjà en anglais, allemand, italien, espagnol, portugais, néerlandais et lituanien, un effort particulier sera fait en Espagne et en Italie où existerait peu de concurrence. Avec l’objectif de devenir leader européen dans quatre ans. En France, l’univers concurrentiel comprend Spacefoot, même si son service Clubeo ressemble avant tout à un site web de club, MyCoach, dont la stratégie repose en partie sur des contrats avec les fédérations, ainsi que les outils de gestion des associations tels Joinly (ex E-Cotiz racheté par BPCE).

 

Les intervenants de l’opération SPORTEASY

 

Société cible : SPORTEASY
Acquéreur ou Investisseur : SEVENTURE PARTNERS, Isabelle de Cremoux, MACIF INNOVATION, Erwann Berthélemé, BUSINESS ANGEL(S), Didier Kuhn, Cyril Vermeulen, FAMILY OFFICES
Acquéreur Avocat Corporate : JONES DAY, Anne Kerneur
Acq. DD Financière : PENTHIEVRE FINANCE, Thierry Dutartre
Société Avocat d’Affaires Corporate : JOFFE & ASSOCIES, Thomas Saltiel, Charlotte Viandaz, Catherine DIRIL

Cyb Stores lève le voile sur son LBO primaire

CN NEWS –

 

Né en 1994, CybStores ouvre son capital pour la première fois en vue de s’inscrire dans une nouvelle phase de croissance. Au terme d’un process mené par Blue Side, l’entreprise de fabrication et installation de stores fait entrer Socadif Capital Investissement à son capital, lequel était jusqu’à présent intégralement détenu par ses co-fondateurs Christophe Besson (président) et Frédéric Sarah (DAF) et trois managers « très minoritaires ». Le nouvel actionnaire financier a, selon nos informations, injecté un ticket de 3 M€, en l’échange d’une part minoritaire du capital. Cette opération, à l’issue de laquelle le dirigeant conserve plus de 50 % des titres permet également l’entrée de dix managers clés. Le tout est soutenu par une dette apportée par BNP Paribas et Caisse d’Epargne Ile-de-France.

 

Une réglementation favorable

 

Samya Glangetas, Socadif Capital Investissement

Samya Glangetas, Socadif Capital Investissement

 

Etabli à Gennevilliers, CybStores est spécialisé dans le secteur des occultants solaires (stores intérieurs, extérieurs) pour les acteurs du tertiaire en Île-de-France, Bretagne, Pays de la Loire, mais aussi en région bordelaise et niçoise où le groupe s’est implanté plus récemment. Affichant 20 M€ de revenus et une centaine de collaborateurs dont une quarantaine de poseurs, l’entreprise est engagés depuis une dizaine d’années dans l’intégration de sa chaîne de valeur depuis la confection jusqu’à la pose réalisée par des moyens propres. Elle s’inscrit dans un marché porté par le souci croissant des entreprises de la gestion et la maîtrise des dépenses énergétiques dans les bureaux. « La RT2020 impose aux bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m2 de baisser de 40 % leur consommation d’énergie d’ici 2030. Cela ouvre des perspectives intéressantes pour CybStores sur le marché de la rénovation, notamment dans le Triangle d’or, à la Défense et dans les grandes métropoles », explique Samya Glangetas, directrice d’investissement chez Socadif Capital Investissement.

 

Développer son maillage territorial

 

En ce sens, le groupe vient de se doter d’une première implantation à Bordeaux, mais s’apprête aussi à ouvrir une agence BtoC à Paris. Depuis le rachat de Technostor en 2015 dans l’Ouest, CybStores a en effet renforcé son activité à destination des particuliers – laquelle représente désormais environ un tiers de son chiffre d’affaires – mais aussi son maillage, initialement concentré en Île-de-France. Son activité est désormais déployée à travers un réseau de douze agences, parmi lesquelles huit sont implantées en région Ouest. Des bases que le groupe entend renforcer en se développant sur de nouvelles géographies, mais aussi en proposant des services BtoC au sein de ses agences BtoB. Des opérations de croissance externe pourront être envisagées pour alimenter ces projets, avec de potentiels réinvestissements de Socadif. A moyen terme, les actionnaires affichent l’ambition d’atteindre 35 M€ de chiffre d’affaires.

 

Les intervenants de l’opération CYB STORES

Société cible : CYB STORES
Acquéreur ou Investisseur : SOCADIF CAPITAL INVESTISSEMENT, Samya Glangetas, Pierre Cottin, MANAGERS, FONDATEUR(S) , Christophe Besson , Frédéric Sarah
Cédant : FONDATEUR(S), Christophe Besson, Frédéric Sarah
Acquéreur Banquier d’Affaires / Conseil M&A : BLUE SIDE / CLEARWATER INTERNATIONAL, Emmanuel Xerri, Jérémy Zeller
Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES, Virginie Belle, Paddy Pascot
Acq. DD Financière : MAZARS FINANCIAL ADVISORY SERVICES, Sébastien Voisin, Isabelle Tristan
Managers Avocat d’Affaires : TCJ COTET, Pierre-Jacques Labarde, Aline Léal
Dette : BNP PARIBAS (FINANCEMENT),Brendan Gianoncelli,Eric Marant,CAISSE D’EPARGNE ILE-DE-FRANCE (CEIDF), Brice Hatton

Alentis Therapeutics mène son second tour

CF NEWS –

Démarrage en trombe pour la biotech franco-suisse en quête de molécules anti-fibrotiques qui, après avoir collecté 11 M€ pour se lancer en 2019, réunit 55 M€ pour mener ses études cliniques auprès de Morningside Venture Investments, secondé par Jeito Capital avec le concours des investisseurs de la série A.

 

Alentis Therapeutics se rapproche des essais cliniques et suscite l’enthousiasme des investisseurs. Spin-off de l’Inserm, la biotech créée en 2019 qui avait levé dans la foulée 12,5 MCHF (11,1 M€) vient de réunir cette fois 60 MCHF, soit 55 M€, dans le cadre d’un tour de série B. Mené par le sino-américain Morningside Venture Investments avec le concours de Jeito Capital, ainsi que des investisseurs de la série A, à savoir les suisses BioMed Partners et BB Pureos Bioventures, Bpifrance à travers InnoBio 2, l’allemand High-Tech Gründerfonds et Schroders Capital, ce tour permettra de financer les essais cliniques de phase 1 sur les molécules anti-fibrotiques  d’Alentis Therapeutics.

 

Empêcher, voire inverser le développement de la fibrose

 

Thomas Baumert, Alentis

 

Thomas Baumert, Alentis

 

Développé sur la base des travaux de recherche de Thomas Baumert, médecin et professeur strasbourgeois renommé mondialement dans les maladies du foie, directeur de l’institut des maladies virales et hépatiques de l’Inserm de Strasbourg, Alentis Therapeutics est basé à Bâle. Mais c’est dans son centre son centre de R&D alsacien qu’ont été mises au point des molécules qui pourraient non seulement empêcher mais aussi inverser la croissance du tissu fibrotique dans le foie, les reins… Pour rappel, on parle de fibrose lorsque certains tissus de notre corps, constitués de mailles souples, deviennent fibreux, rigides et obèrent la fonctionnalité des organes. Des troubles fibrotiques responsables, selon Thomas Baumert, de 45 % des décès aux États-Unis et en Europe. Et constitue un facteur de risque important en oncologie. Pour combattre ce mal,  son équipe s’est focalisée sur l’inhibition de la fonction de la protéine Claudin-1 via des anticorps hautement sélectifs.

 

La fibrose du foie, un marché de 17 Md$

 

Rafaèle Tordjman, Jeito Capital

Rafaèle Tordjman, Jeito Capital

 

« Alentis Therapeutics est la seule équipe à s’attaquer directement à la maladie et les premiers résultats obtenus permettent d’envisager de premiers essais sur l’homme fin 2021 – début 2022 », explique Rafaele Tordjman, présidente fondatrice de Jeito Capital qui signe ici son cinquième investissement tout en poursuivant sa levée de fonds (lire ci-dessous). Une perspective alléchante dans la mesure où « le marché mondial de la fibrose du foie est énorme, estimé à 17 Md$ en 2026 », étant intimement lié aux problématiques d’alcool, de diabète, de Nash, d’obésité,… et où les molécules d’Alentis Therapeutics pourraient à terme intéresser vivement des groupes pharmaceutiques. En parallèle, les travaux menés pour combattre la fibrose des reins sont aux-aussi excitants dans la mesure où les cas sont plus rares… ce qui pourrait justifier un accès accéléré au marché. De quoi remplir toutes les cases pour Jeito Capital qui cible les sociétés en fonction de leurs possibilités de croissance et d’accélération en fonction du temps estimé d’accès au marché.

Quantique: 10 millions d’euros pour la startup C12 Quantum Electronics

FRENCHWEB : https://www.frenchweb.fr/quantique-10-millions-deuros-pour-la-startup-c12-quantum-electronics/423738

 

Nous avions longuement échangé avec Matthieu et Pierre Desjardins, les co fondateurs de C12 Quantum Electronics dans notre émission Decode Quantum avec Fanny Bouton et Olivier Ezratty. La startup annonce un tour de table de 10 millions d’euros, auprès du fonds 360 Capital, de Bpifrance, via son fonds Digital Venture, d’Airbus Ventures, de BNP Paribas Développement ainsi que de business angels comme notamment Octave Klaba (OVHcloud). Un financement de Bpifrance et de la Région Ile-de-France complète cette levée.

 

Nous vous proposons de découvrir C12 Quantum Electronics que nous présentent en détail Matthieu et Pierre Desjardins : https://www.spreaker.com/user/decodemedia/decode-quantum-c12?utm_medium=widget&utm_source=user%3A11018906&utm_term=episode_title

 

Conseil Juridique : Thomas Saltiel et Charlotte Viandaz

1er PROJET DE LOI DE FINANCES RECTIFIVATIVES POUR 2021

LIRE LA NEWSLETTER par Virginie DAVION et Clément PEILLET

LES POSSIBILITES DE REPORT EN ARRIERE DES DEFICITS SERAIENT ELARGIES (dans le temps et en montant)

 

Le projet de loi de finances rectificative pour 2021 déposé le 2 juin dernier à l’Assemblée nationale prévoit un aménagement temporaire très favorable pour les entreprises du dispositif de report en arrière des déficits (dit « carry back »).

 

ACTUELLEMENT, l’article 220 quinquies du code général des impôts permet aux entreprises d’opter pour le report en arrière du déficit constaté à la clôture d’un exercice :

  • Dans la limite d’un plafond de 1M€,
  • Uniquement sur le bénéfice de l’exercice précédent dans la limite de la fraction non distribuée de ce bénéfice.

L’entreprise dispose alors d’une créance sur le Trésor correspondant au produit du déficit imputé (au maximum 1 M€) par le taux de l’IS applicable à l’exercice de réalisation du bénéfice. Cette créance peut ensuite (i) être utilisée pour payer des cotisations ultérieures d’impôt sur les sociétés ou être remboursée à l’issue d’une période de 5 ans mais aussi (ii) être mobilisée auprès d’un établissement de crédit au cours de la période qui précède son remboursement.

 

Le PLFR 2021 propose d’introduire les modifications temporaires suivantes à ce régime pour tout déficit constaté par une entreprise (ou un groupe d’intégration fiscale) au titre du premier exercice déficitaire clos à compter du 30 juin 2020 et jusqu’au 30 juin 2021 :

  1. Le déficit constaté au titre de cet exercice pourrait, sur option, être imputé sur le bénéfice déclaré au titre des trois derniers exercices (et non plus seulement au titre du dernier exercice précédent celui de constatation du déficit). >> Pour une société clôturant au 31 décembre 2020 seront concernés les exercices clos en 2017, 2018 et 2019.
  2. Le montant du déficit imputable ne serait pas plafonné.
  3. Pour le calcul de la créance d’impôt issue du report en arrière, le taux d’impôt sur les sociétés à appliquer aux déficits reportés en arrière serait de 25% (ou 15 % pour les entreprises bénéficiant du taux réduit des PME) et non le taux de l’IS applicable à l’exercice de réalisation du bénéfice.
  4. Un délai allongé pour exercer l’option serait institué : l’option pourrait être exercée jusqu’au 30 septembre 2021 et au plus tard avant que la liquidation de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice suivant celui au titre duquel l’option est exercée ne soit intervenue.

Malheureusement, à ce stade, il n’est pas prévu de règles dérogatoires permettant un remboursement immédiat des créances d’impôts provenant de l’application de cet assouplissement.

 

Nous nous tenons à votre disposition pour toute question que vous pourriez avoir s’agissant de ce projet de loi.

Beanstock lève 2.5 millions pour relancer l’investissement locatif

Beanstock est une marketplace digitale d’investissements locatifs en Europe qui permet d’acheter, de vendre et de gérer des biens immobiliers d’investissement depuis chez soi.

 

DERNIER(S) FINANCEMENT(S)

#PROPTECH 06.2021

2,5M€

Axeleo Capital, Realty Corporation et business angels

 

CONSEIL JURIDIQUE

Thomas SALIEL & Charlotte VIANDAZ

 

Les Echos – ENTREPRENEUR – Par BRUNO ASKENAZI Le 02/06 à 15:00

Beanstock propose aux particuliers une méthode pour acheter des biens destinés à la location. Un an après sa création, elle lève 2,5 millions d’euros et se revendique rentable.

Si la pandémie a freiné les projets d’investissement locatif, l’attrait de ce type de placement ne se dément pas pour qui veut se constituer un patrimoine, préparer sa retraite ou se garantir des revenus complémentaires.

 

Mieux encore, « le Covid-19 a propulsé l’investissement locatif au sommet des priorités des Français, l’immobilier paraissant en période d’incertitudes le meilleur moyen de se prémunir contre les aléas de la vie », affirme Alexandre Fitussi, cofondateur avec Emma Malha de Beanstock.

 

Acheter et gérer

Les résultats de cette place de marché qui permet d’acheter et de gérer des biens d’investissement reflètent cette tendance. Depuis sa création il y a tout juste un an, elle a accompagné plus d’une centaine de clients pour un volume de transactions de 12 millions d’euros. Déjà rentable, la plateforme affiche une croissance mensuelle à deux chiffres.

 

Des résultats prometteurs qui ont convaincu le fonds Axeleo Capital de miser sur la start-up. Déjà très active dans le secteur des proptechs, la structure d’investissement lyonnaise mène un premier tour de table de 2,5 millions d’euros auquel prennent également part les business angels Oscar Pierre (Glovo) et Jean-Charles Samuelian (Alan).

 

Un modèle de commission

D’ici à la fin de l’année, la jeune pousse promet de couvrir une trentaine de villes. Sur le modèle d’une plateforme B to C, elle permet à des particuliers d’accéder à une sélection de biens à vendre grâce à environ 500 agences immobilières partenaires. Les investisseurs sont ensuite accompagnés à chaque étape de leur parcours, depuis le choix du bien jusqu’à sa gestion locative en passant par le financement et la signature chez le notaire. En contrepartie du service, 100 % en ligne, la start-up prélève une commission de 7,2 %.

 

Sur un marché des biens locatifs qui pèse un quart des transactions, Beanstock veut s’imposer comme l’acteur digital de référence en multipliant par dix son volume d’affaires d’ici fin 2022. Deux priorités sont fixées. D’abord investir dans la collecte et l’analyse de données immobilières afin de démultiplier l’accès à l’offre, quels que soient les critères de l’acheteur. L’autre axe de travail porte sur l’expérience utilisateur, qui doit être la plus fluide et efficace possible tout en couvrant le processus d’investissement. Parmi la cinquantaine de recrutements en CDI ouverts actuellement figurent en bonne place des développeurs Web et des spécialistes de la donnée.

Babbar se référence auprès de fonds normands

CFNEWS –
– 8 conseils

 

Pour agrandir ses équipes, le spécialiste rouennais de l’optimisation du référencement des sites internet lève 2,1 M€ auprès de Go Capital et du fonds Digital Venture de Bpifrance qui mènent le tour, ainsi que de Normandie Participation et du réseau Normandie Business Angels.

 

Quand deux docteurs en science de l’informatique issus de la même promotion de l’Université Paris-Sud s’associent, cela ne donne pas un livre pour enfants mais Babbar, une société experte dans le référencement web. En effet, Guillaume Pitel, créateur de eXenSa, une entreprise de machine learning pour l’analyse de grandes quantités de données a débuté une collaboration en 2019 avec Sylvain Peyronnet, le fondateur du laboratoire privé ix-labs, spécialisé dans les technologies autour des moteurs de recherche, et ayant été à la tête du développement scientifique du moteur de recherche Qwant. Le laboratoire reste en activité tandis qu’eXenSa est en sommeil. Désormais ils lèvent 2,1 M€ auprès de Go Capital et de Bpifrance via son fonds Digital Venture, qui mènent ce tour. Investissent aussi Normandie Participation et du réseau Normandie Business Angels. Par ailleurs, la levée signe la migration de Babbar de Paris à Rouen.

 

Des algorithmes conçus par des universitaires

 

Sylvain Peyronnet, Babbar

 

Sylvain Peyronnet, Babbar

 

Babbar commercialise une suite de logiciels comprenant deux outils. Le premier, babbar.tech est un simulateur de moteur de recherche permettant de prédire la capacité d’un site web à se référencer dans les résultats de recherche. Il a été lancé en novembre dernier. Le second est yourtexte.guru, un gestionnaire des aspects sémantiques d’un site web, issu du ix-labs. Déjà commercialisée par ce dernier, et reprise depuis par Babbar pour lui permettre de proposer une gamme complète d’optimisation SEO (Search Engine Optimisation), la solution compte déjà 1500 utilisateurs et a permis à cette jeune société de générer quelques dizaines de milliers d’euros de revenus. « L’avantage de Babbar est d’être composé de profils universitaires. Tous nos algorithmes sont réalisés maison, ainsi nos coûts opérationnels sont beaucoup plus bas que nos concurrents. Nous sommes aussi les seuls à simuler des algorithmes de popularités thématiques, ce qui est très différenciant pour la communauté du référencement web », explique Sylvain Peyronnet, son présidentBabbar vient donc concurrencer des acteurs comme OnCrawl, qui levait 3,5 M€ en 2018 (lire ci-dessous).

 

Début du recrutement

La jeune société, pour l’instant composée que de ses seuls fondateurs, soient les deux dirigeants, le frère de Sylvain Peyronnet, Guillaume Peyronnet et des trois anciens salariés de la société eXenSa, accueille demain ses trois premiers salariés. Les fonds vont notamment permettre d’accélérer le recrutement, principalement sur des profils tech et produits. Babbar espère doubler ses effectifs d’ici septembre. Aussi, la société veut investir rapidement dans son infrastructure informatique pour se permettre de traiter une plus grande quantité de donnée à des fins de recherche et développement.

 

Les intervenants de l’opération BABBAR

 

Société cible : BABBAR
Acquéreur ou Investisseur : GO CAPITAL , Bruno Guicheux , David Leray , Arthur Mustiere , BPIFRANCE INVESTISSEMENT , Jean-Patrice Anciaux , Claire Castel , NORMANDIE PARTICIPATIONS , NORMANDIE BUSINESS ANGELS (NBA)
Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES , Thomas Saltiel , Charlotte Viandaz
Acq. DD Financière : 2C FINANCE , Benjamin Bitton , Gatien Bruneau
Société Avocat d’Affaires Corporate : ALLIUM (EX BERTHEZENE NEVOUET RIVET) , Julien Proffit