Glass Partners Solutions cristallise son LBO

Par Aurore Barlier publié le 12 juil. 2022 à 10:32

 

Glass Partners Solutions (GPS) semble avoir pris goût au private equity, après avoir quadruplé son chiffre d’affaires en six ans grâce à l’accompagnement de NextStage AM. Le groupe de distribution et transformation de verre plat s’apprête à renouvelr l’expérience, en s’appuyant cette fois sur iXO Private Equity et Arkéa Capital Managers. Les deux co-lead sont accompagnés par Crédit Agricole PG Développement ainsi que par NextStage AM, qui réinvestit. Cet apport de 50 M€ de fonds propres intervenant à la suite d’un process organisé par Lincoln est également assorti d’une dette senior en deux tranches, atteignant selon nos sources un montant quasi similaire au ticket d’equity, fournie par Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels, Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique et Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Le dirigeant fondateur, Elie Benmergui, qui détenait précédemment les deux tiers du capital aux côtés de NextStage, conserve une participation majoritaire. Ce LBO permet également de faire entrer au capital des cadres clés du groupe.

 

Une croissance annuelle de 18 %

 

A sa création en 2002 à Anglet, GPS était initialement positionné dans la distribution de verre plat. Cette activité a été élargie une première fois en 2012 avec une diversification dans le traitement du verre, puis à nouveau en 2019 avec une incursion dans l’installation de projets architecturaux techniques et de petite taille. Maitrisant désormais l’ensemble de la chaîne de valeur (hormis la production de verre plat), le groupe revendique la capacité de livrer plus de 2 500 références en 24 heures via ses 86 points de stockage en Europe (en propre ou chez ses partenaires), à destination d’acteurs du bâtiment (façadiers, aluminiers, miroitiers, menuisiers, etc.) et du ferroviaire. Da présence historique dans le Pays Basque, mais aussi en Esagne (depuis 2003) et au Portugal (2005), lui permet de toucher 1 000 clients et de réaliser un chiffre d’affaires de plus de 130 M€, en croissance annuelle moyenne de 18 % depuis six ans.

 

Doubler de taille en quatre ans

 

Devenu le premier groupe européen indépendant de son secteur, GPS compte aujourd’hui 350 collaborateurs répartis sur une douzaine de filiales. Malgré son important besoin de financement de BFR, le groupe fort d’une marge à deux chiffres a su se montrer immunisé face aux problématiques d’approvisionnement rencontrées par certains de ses pairs. « Privilégiant un sourcing diversifié et qualitatif auprès de différents producteurs indépendants, GPS bénéficie de volumes importants en permanence, y compris dans les périodes de hausse de prix des matières premières comme celle que nous traversons », assure Thomas Dubourdieu, directeur de participations chez Arkéa Capital. Sur les quatre prochaines années, le groupe ambitionne désormais de doubler de taille en développant l’ensemble de ses lignes de métiers, « principalement par croissance organique, tout en restant à l’écoute de potentielles opportunités d’acquisitions », assure l’investisseur.

 

Les intervenants de l’opération 

 

Société cible : GLASS PARTNERS SOLUTIONS
Acquéreur ou Investisseur : IXO PRIVATE EQUITY , Olivier Athanase , Hasnaa Hafid , Pierre-Yves François , ARKEA CAPITAL , Thomas Trideau , Thomas Dubourdieu , Guillaume Lacourcelle , NEXTSTAGE AM , Jean-David Haas , Aloys de Fontaines , Gaëtan Leenhardt , CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE , Denis Vilarinho , Jean-Michel Mindeguia , FONDATEUR(S) , Elie Benmergui , MANAGER(S)
Cédant : NEXTSTAGE AM , Jean-David Haas , Aloys de Fontaines , FONDATEUR(S) , Elie Benmergui , MANAGER(S)
Société Banquier d’Affaires / Conseil M&A : LINCOLN INTERNATIONAL , Ludovic Rodié , Mathieu Nguyen , François-Xavier Engel , Louise Alix
Société Avocat d’Affaires Corporate : JOFFE & ASSOCIES , Thomas Saltiel , Antoine Lamy
Société Avocat d’Affaires Financement : JEAUSSERAND AUDOUARD , Marie-Paule Noël
Acquéreur Avocat Corporate : LAMARTINE CONSEIL , Olivier Renault , Maeva Dumas Suire

Chamatex consolide son capital et son outil de production

Article CFNEWS  

 

Mis à jour le 22/06/2022 – Chamatex accueille un nouveau partenaire financier. Repris en 2011 par Gilles Reguillon, le groupe ardéchois qui conçoit et fabrique des tissus techniques avait déjà renouvelé son actionnariat en 2020 avec BPI France et Etoile tout en faisant monter une poignée de cadres au capital (lire ci-dessous). Aujourd’hui, il se renforce auprès de Yotta Capital dont l’équipe d’investissement, fort intéressée il y a deux ans, avait dû passer son tour faute d’avoir finalisé sa levée de fonds. Cette fois, elle se positionne via son véhicule dédié à l’industrie du futur dont c’est le sixième investissement. Et contribue pour 5 M€ à une augmentation de capital destinée notamment à soutenir la montée en puissance de l’usine 4.0 dont s’est doté le groupe l’an passé et, plus largement, ses projets de relocalisation de l’industrie textile. En parallèle, sept cadres de l’entreprise rejoignent la holding qui regroupe déjà neuf managers. Le management conserve la majorité du capital.

 

Maitriser la production

 

Grand groupe textile régional laminé par les vagues de crise qui ont affaibli le secteur, Chamatex a pris le virage des tissus techniques pour renouer avec la croissance, quintuplant son chiffre d’affaires en dix ans pour atteindre 35 M€. Il approvisionne désormais les segments de la bagagerie de luxe, des équipements de protection individuelle, les produits d’ameublement, les combinaisons de course automobile et, last but not least, des vêtements et chaussures de sport. C’est d’ailleurs pour fabriquer en France des chaussures de sport que Chamatex a investi quelque 10 M€ l’an passé dans une usine entièrement automatisée, ASF 4.0, coiffée par une société éponyme au capital de laquelle il a fait une petite place à ses partenaires industriels, Salomon en tête avec Babolat et Millet (15 % du capital), son partenaire industriel Zebra et un pool de financiers (Centre Technique du Cuir, business angels…). Formaté pour produire 300 000 à 400 000 paires de chaussures de sport par an, ce centre de production va être agrandi (moyennant environ 5 M€) pour en fabriquer le double dans cinq ans, avec l’objectif de fournir du 100 % made in France utilisant son tissu technique Matryx.

 

Doubler le chiffre d’affaires

 

« Nous accompagnons Chamatex dans ses projets de croissance organique via le financement de l’extension de l’usine 4.0 et le renforcement des moyens industriels des différents sites du groupe mais aussi dans ses projets de croissance externe » précise Benoit Perrot, associé co-fondateur de Yotta. Le groupe qui a repris Rocle, un spécialiste des tissus d’ameublement, en 2019 et Toptex Cube, une start-up ayant développé une technique d’assemblage textile sans couture, en 2021 ( lire ci-dessous) cherche à renforcer sa maîtrise de la chaine d’approvisionnement et de production. Il étudie également l’opportunité d’implanter une usine Matryx au Vietnam, à proximité des fabricants de chaussures et ce, après avoir monté un centre de production en Tunisie via Toptex Cube. « Cette usine de confection moderne, puisqu’elle utilise les techniques de découpe laser et de soudure à ultrasons, comptera une centaine de personnes, à terme. Elle complète l’outil industriel de Chamatex en lui permettant de se positionner sur l’entrée de gammes des produits de sport » explique Julian Dykiert, directeur général du groupe de 280 personnes. Des projets censés l’amener à doubler son chiffre d’affaires dans les trois à cinq ans.

 

Les intervenants de l’opération 

 

Société cible : CHAMATEX GROUP
Acquéreur ou Investisseur : YOTTA CAPITAL PARTNERS , Benoît Perrot , Pierre Dejoux , Daniel Javed , Nina Hervé
Société Avocat d’Affaires Corporate : PERICLES AVOCATS , Frédéric Chaillet , Eve-Marie Suet
Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES , Thomas Saltiel , Camille Malbezin , Catherine Diril
Acq. DD Juridique et Fiscale : JOFFE & ASSOCIES , Thomas Saltiel , Camille Malbezin , Catherine Diril , MAZARS SOCIETE D’AVOCATS , Marine Cambolin , Claire Maisonneuve , Mathilde Guillermic
Acq. DD Propriété Intellectuelle : JOFFE & ASSOCIES , Margaux Parmentier

 

Newsletter IP – juillet 2022

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Deux marques « VENDÔME » viennent d’être annulées pour désigner des produits de bijouterie, joaillerie et horlogerie (INPI, 1er juillet 2022, deux décisions)

 

 

Pour rappel, le Conseil municipal de la ville de Vendôme avait approuvé la cession partielle de ses marques verbales françaises intitulées « VENDÔME » au Groupe LVMH.

 

Les deux marques avaient été enregistrées respectivement en 2012 et 2019, notamment en classe 14 qui désigne les produits de bijouterie, joaillerie et horlogerie.

 

Concrètement, l’acquisition de ces marques permettait au Groupe LVMH d’avoir un monopole sur le terme « Vendôme » pour désigner des produits de bijouterie, joaillerie et horlogerie.

 

Mais le monde de la joaillerie ne l’entendait pas ainsi. Dès juin 2021, Van Cleef & Arpels et Cartier ont initié devant l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) une double action en nullité des marques « VENDÔME » en classe 14.

 

L’INPI vient de rendre sa décision : il prononce l’annulation des deux marques « VENDÔME » en classe 14 pour défaut de caractère distinctif.

 

La marque ayant pour fonction essentielle de permettre à une entreprise de distinguer ses produits ou services de ceux de ses concurrents sur un marché donné, il est primordial qu’elle soit dotée d’un caractère distinctif ; et a contrario qu’elle ne soit pas descriptive du produit ou service qu’elle désigne. Il s’agit d’une condition essentielle de validité de la marque.

 

Dans le cas des marques « VENDÔME », l’INPI a considéré que du fait de l’association pouvant exister entre le terme « Vendôme » et la Place Vendôme, ces marques seront perçues par le public pertinent comme un « argument de vente capable d’influencer les préférences des consommateurs susceptibles d’attacher aux produits des qualités positives […] », et non comme une garantie de l’origine commerciale des produits.

 

Pour l’INPI, les marques « VENDÔME » n’apparaissent ainsi pas à même de remplir la fonction essentielle de marque pour les produits de la classe 14, si bien qu’il refuse leur appropriation par le Groupe LVMH.

 

Ces décisions sont susceptibles de faire l’objet d’un recours.

 

 

Véronique Dahan & Margaux Parmentier

Associée Propriété Intellectuelle & sa collaboratrice – cabinet d’avocats Joffe & Associés

Pépette prend une deuxième ration

Article CFNews Par Aurore Barlier Publié le 8 juil. 2022 à 9:53

 

Japhy, Tomojo, Ultra Premium Direct…La petfood a alimenté la création de nombreux nouveaux acteurs ces dernières années, avec parfois un positionnement marqué sur l’alimentation saine. C’est notamment le credo de Pépette qui, fondé en 2019, réalise une deuxième levée de fonds avec l’ambition de se muer en leader européen d’un nouveau marché : l’alimentation fraîche pour chiens et chats. Après un tour d’amorçage d’1,1 M€ en 2020, l’entreprise parisienne récolte cette fois 3,4 M€ de pur cash in avec l’accompagnement de Rothschild & Co parti en quête d’investisseurs à partir de novembre dernier. Ce tour de table – complété par un financement non dilutif d’1,6 M€ apporté par Bpifrance et Banque Populaire – est mené par le fonds agro d’origine suisse Ambrosia et par Go Capital via ses fonds Loire Valley Invest et Financière Vecteur. Sont également conviés quelques business angels : Augustin Paluel-Marmont (Michel & Augustin), Patrick Asdaghi (FoodChéri et Seazon), Benjamin Perot (Monsieur Marguerite), Franck Bonfils (Juste Bio) et Sebastien De Lafond (Meilleurs Agents), déjà présent lors de la levée en amorçage. Le tout valoriserait Pépette autour d’une quinzaine de M€.

 

Un modèle 100 % digital…

 

Dispensés sous forme d’abonnement, les services de Pépette s’appuient sur un algorithme propriétaire permettant de déterminer le programme alimentaire calibré pour couvrir les besoins énergétiques spécifiques à chaque chien ou chat. La marque de nutrition personnalisée élabore ensuite des plats avec des ingrédients propres à la consommation humaine, qu’elle livre à ses clients. « L’offre de Pépette correspond à un vrai besoin identifié autour de la réintroduction d’aliments frais dans la nutrition animale », vante Benjamin Osdoit, gérant chez Transaction R & Co, indiquant que près d’un quart des propriétaires de chien ou chat donnent des produits frais à ces derniers. Avec ses douze collaborateurs (vingt en septembre), l’entreprise réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires mensuel de plus de 100 K€. « Élaboré à partir d’aliments frais propre à la consommation humaine, ce modèle de repas très ancien appelé « ration ménagère » garantit des apports nutritionnels beaucoup plus importants et bien mieux assimilés par les animaux en termes de digestion », développe Marine Thersiquel, fondatrice de cette start-up industrielle se voulant aux antipodes des croquettes, considérées ultra-transformées et fortes en glucides et ingrédients peu protéinés tels que les carcasses, le cartilage, ou encore les pattes.

 

Privilégier la circularité

 

Mais le principal objectif de l’entreprise consiste à réinternaliser sa production, en se dotant d’un site en Centre Val de Loire d’ici 24 mois. De quoi reprendre la maîtrise de la chaîne de valeur et travailler sur des sujets de filières. « Nous envisageons par exemple de sélectionner des légumes mal calibrés mais parfaitement propres à la consommation. Côté protéines, nous tablons un sourcing local sans pour autant entrer en concurrence avec les produits destinés à l’alimentation humaine, par exemple en privilégiant les parties animales sous valorisées et peu utilisées dans la cuisine humaine », développe Marine Thersiquel. D’autant que cette démarche pourrait lui donner une autre longueur d’avance sur ses concurrents. « En internalisant sa production, l’entreprise va pouvoir continuer à développer son savoir-faire industriel en gardant une parfaite maitrise de toute la chaine valeur, créant ainsi une vraie barrière à l’entrée. C’est également la clé pour pérenniser un modèle profitable dans la durée », développe Benjamin Osdoit.

 

Un marché à créer en Europe

 

Aux Etats-Unis, le frais apparaît déjà comme le segment en plus forte croissance, grignotant de fortes parts de marché face aux industriels de la croquette. En témoigne d’ailleurs l’acquisition de Nom Nom Now – l’un des pionniers de ce marché – par Mars pour quelque 1 Md$. La fondatrice de Pépette n’a toutefois pas encore cet appétit. Dans cinq ans, Marine Thersiquel espère voir les revenus de la marque atteindre plusieurs dizaines de M€ et conquérir un bassin d’abonnés de plus de 150 000 clients pour s’imposer en champion européen, sur un marché encore presque vierge malgré quelques jeunes sociétés dont le britannique Butternut Box ou le belge Dogchef. Si la marque est aujourd’hui intégralement distribuée en ligne, elle n’exclut pas de s’allier à des distributeurs – déjà nombreux à l’approcher – pour se vendre en corners dédiés. « L’important est de pouvoir continuer à apporter des conseils et des services enrichis à nos clients, lesquels sont friands de pédagogie », assure la fondatrice.

 

Les intervenants de l’opération 

 

Société cible : PEPETTE
Acquéreur ou Investisseur : AMBROSIA INVESTMENTS , Adrien Tardy , Abel Rossignol , GO CAPITAL , Alexis Ménard , BUSINESS ANGEL(S) , Augustin Paluel-Marmont , Patrick Asdaghi , Benjamin Perot , Sébastien de Lafond
Société Avocat d’Affaires Corporate : CHARLES RUSSELL SPEECHLYS , Renaud Ferry , Chloé Huertas
Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES , Aymeric Dégremont , Camille Malbezin
Levée de Fonds Conseil / Agent : TRANSACTION R & CO , Benjamin Osdoit , Baptiste Marquet

 

Le groupe Fountaine-Pajot renforce son partenariat avec la société Alternatives Énergies

Dans le cadre de son développement pour une plaisance décarbonée, le Groupe Fountaine Pajot scelle un partenariat renforcé en prenant une participation majoritaire dans Alternatives Énergies aux côtés de Julian Hélène, Directeur Général et EVE System, partenaire historique.

Alternatives Énergies bénéficie d’une longue expérience dans le développement et l’intégration de systèmes de propulsion-énergie zéro émission ou hybride pour la navigation : passeurs et navettes touristiques à propulsion électro-solaire, chalands multi-missions à technologie hybride, prolongateur d’autonomie à hydrogène… Depuis plus de 20 ans, Alternatives Énergies innove pour concevoir des solutions propres et sur mesure pour des bateaux à passagers et des navires de travail.

 

Au travers de cette participation, Fountaine Pajot, souhaite donner accès à Alternatives Énergies au marché de la plaisance et s’appuyer sur l’expertise incomparable de Julian Hélène, Directeur Général et ses équipes, pour accélérer son projet d’entreprise Odyssea qui vise la neutralité carbone à horizon 2030.
En parallèle de cette acquisition, Fountaine Pajot a débuté les essais de son premier catamaran électrique conçu en collaboration avec Alternatives Énergies : l’Aura 51, équipé d’une motorisation électrique intégrant l’expertise conjuguée d’Alternatives Énergies et de Fountaine Pajot. Grâce à ce partenariat stratégique, Fountaine Pajot est en mesure de proposer une solution électrique complète et totalement intégrée à ses clients : bloc moteur, parc batteries, bloc de puissance, gestion intégrée et conjuguée des équipements de bord et de puissance. Ce bateau sera présenté en avant-première mondiale lors du salon de Cannes. L’ambition du Groupe est de graduellement compléter son offre pour répondre à une attente forte de sa clientèle.

 

Philippe Pallu de La Barrière, fondateur d’Alternatives Énergies et Julian Hélène, Directeur Général ont déclaré : « La prise de participation de Fountaine Pajot représente une formidable opportunité de prolonger et d’accélérer grâce à une vision industrielle et des projets complémentaires, les développements précurseurs que nous menons depuis plus de 20 ans pour une navigation plus propre et moins émissive. »

 

Mathieu Fountaine, Directeur Général Délégué de Fountaine Pajot a ajouté : « Nous sommes très fiers de pouvoir nous associer avec Alternatives Énergies et très enthousiastes de ce partenariat technique. Cette collaboration reflète parfaitement notre ambition de devenir pionnier de la transition environnementale dans l’industrie nautique. »

 

​Siparex appuie la transmission de GPG Granit

A la tête de GPG Granit depuis 2004, Franck Briand passe les rênes de ce concepteur de monuments funéraires à l’actuel directeur général, Alexis Jubert. Cette transmission, initiée sur le plan opérationnel depuis cinq ans, se concrétise aujourd’hui dans le cadre d’une opération d’OBO menée par un pool de financiers.

 

Ensemble, Siparex Midcap (lead), Unexo, Bpifrance et Sodero Gestion deviennent majoritaires aux côtés d’Alexis Jubert qui se relue de manière significative. Le dirigeant historique cède quant à lui ses parts.

 

Basé à Saint-Jacques-de-la-Lande, en Bretagne, GPG Granit conçoit des pierres tombales et monuments cinéraires qu’il fait fabriquer par un réseau de partenaires en France et en Asie. Près de 15.000 monuments sont ainsi commercialisés chaque année auprès d’opérateurs de pompes funèbres indépendants.

 

Employant près de 60 salariés, l’entreprise a connu une croissance annuelle à deux chiffres ces dernières années, lui permettant d’enregistrer 25 M€ de chiffre d’affaires en 2021. Elle a notamment investi dans plusieurs outils digitaux, dont un configurateur qui permet aux familles de concevoir et visualiser le monument avant commande. Très actif sur le nord de la France, le groupe entend intensifier sa présence commerciale sur le reste du territoire.

 

Les intervenants de l’opération : 

 

Siparex : Pierre Bordeaux Montrieux, Matthieu Adoir, Claire Morel

Bpifrance : Marc Prévot, Alain Fakhoury

Unexo : Antoine Martiarena, Lauranne Le Bourvellec, Aurélie Hervagault

Sodero Gestion : Romain Engrand

Conseils investisseurs : due diligence financière : Eight Advisory (Bertrand Perrette, Jean-Baptiste Blanco) ; juridique : Ratheaux (Gaétan de la Bourdonnaye, Marc Pretat)

Conseils cédants : financier : Edmond de Rothschild Corporate Finance (Philippe Flament, Julien Donarier) ; juridique : Augus Avocats (Jean-Malo Heuze, Marion Bottereau) ; due diligence financière : Oderis Conseil (Julien Passerat, Lan Chau)

Conseils cible : financier : Mazars (Matthieu Boyé, Matthieu Maquet) ; juridique : Joffe & Associés (Christophe Joffe, Charlotte Viandaz, François Galéa)

Conseil juridique prêteurs : CVS Avocats (André Watbot, Charles-Henri Prioul)

Dette senior : Crédit Agricole Ille et Vilaine, Crédit du Nord, CIC, BNP Paribas

Le groupe Fountaine-Pajot confie la construction de ses multicoques au chantier naval Couach.

Le groupe Fountaine-Pajot confie la construction de ses multicoques à moteur au chantier naval Couach. Une solution industrielle pour faire face à la demande de catamarans du chantier rochelais.

 

La gamme MotorYachts de Fountaine-Pajot réalisée chez Couach

Le groupe Fountaine-Pajot a annoncé la signature d’un contrat de sous-traitance avec le chantier naval Couach pour la production des catamarans à moteur de sa gamme Motor Yachts. Les 3 modèles de powercats MY4S, MY5 et MY6 seront construits dans l’usine de Gujan Mestras au bord du bassin d’Arcachon. Le début de contrat est prévu en octobre 2022 pour la livraison des premiers bateaux en novembre 2022.

 

Libérer de la place dans les usines Fountaine-Pajot

Comme l’ensemble de la filière plaisance et en particulier le secteur des multicoques, Fountaine-Pajot fait face à une demande importante. Elle souhaitait donc libérer de la place dans ses usines pour répondre aux commandes de voiliers. Le site de La Rochelle se concentrera désormais sur la production des catamarans à voile de grande taille, tandis que les voiliers multicoques de taille intermédiaire restent produits à Aigrefeuille et les monocoques de Dufour sur leur site dédié à Périgny.

 

Un savoir-faire dans le bateau moteur et la sous-traitance

Pour le chantier Couach, ce type d’activité de sous-traitance n’est pas une nouveauté. En effet, le chantier girondin, qui emploie 250 personnes, est réputé dans le domaine du yachting et des navires militaires. Il réalise souvent ce genre de prestation dans ce dernier secteur, en construisant d’importantes quantités de petits navires intercepteurs en sous-traitance.
Il est également à la tête du projet de renouvellement des vedettes de la SNSM dans un cadre de partenariat avec Zodiac Nautic, avec lequel le chantier partage des liens capitalistiques.

 

 

 

HYGIE 31 acquiert ECOCEUTIS

Hygie 31, holding de LAFAYETTE CONSEIL (siège social à Toulouse/Haute-Garonne), réseau de pharmacies et magasins d’optique, acquiert le barcelonais Ecoceutis, qui compte 156 officines et réalise un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros.

 

Après le rachat de Cocooncenter en 2021 et le rapprochement avec Pharmacorp en ce début d’année, la société Hygie31, détentrice de l’enseigne Pharmacie Lafayette, a fait l’acquisition de la société Ecoceutics, un réseau de pharmacies espagnoles. Ecoceutics compte 156 pharmacies sur un marché espagnol global de 20 000 officines (22 Mds d’euros de CA en croissance annuelle de + 4 %). « Nous sommes le premier réseau de pharmacie française à se développer en Europe. Et l’Espagne n’est que le premier pas ! », affirme Hervé Jouves, président d’Hygie 31. “Ecoceutics”, qui n’est autre que la contraction des mots “economics” et “pharmaceutics” est une enseigne assez reconnue. Par conséquent, les pharmacies espagnoles n’arboreront pas l’enseigne “Pharmacie Lafayette”, mais la base line “la santé pour tous”.

 

Hervé Jouves, président d’Hygie31, la holding des pharmacies Lafayette, vient de boucler sa troisième opération de croissance externe d’envergure. Après le rachat de Cocooncenter en 2021 (parapharmacie en ligne) et le rapprochement avec Gener+ en début d’année, Hygie31 (700 pharmacies adhérentes, 52 magasins d’optique et 24 de matériel médical pour 1,7 milliard d’euros de chiffre d’affaires) annonce le rachat de la société espagnole Ecoceutics.

 

156 pharmacies pour 200 M€ d’activité

 

Il s’agit d’un des groupements leader, et l’une des principales enseignes de pharmacie en Espagne (156 pharmacies, 200 M€ d’activité) dont le siège se situe à Barcelone. Présent surtout dans les régions de Barcelone, Girone et des Baléares, Ecoceutics est détenu par 27 pharmaciens et emploie 18 salariés.
Grâce à ce rapprochement stratégique, le Toulousain Hygie31 devient le premier acteur français à exporter son modèle en Europe. « Le marché espagnol, qui représente 22 milliards d’euros, est très proche du marché français : une croissance de 3 à 4% par an avec des dynamiques de croissance similaires. Nous rapprocher d’Ecoceutics était donc une évidence pour renforcer notre dynamique de développement. Cette nouvelle acquisition nous permet ainsi de devenir le premier groupement français à s’implanter hors de l’Hexagone » a réagi Hervé Jouves.
En augmentant ses volumes d’achat, le nouvel ensemble entend négocier de meilleures conditions commerciales auprès des laboratoires pour ses pharmaciens adhérents. Par ailleurs, Hygie31 utilisera l’avance en infrastructure réseaux informatiques d’Ecoceutics pour accélérer le développement de nouveaux outils digitaux.

Mesure de l’air : la start-up eLichens accueille le japonais New Cosmos Electric à son capital

Une belle opportunité économique se présente pour la start-up grenobloise eLichens, qui conçoit des capteurs digitaux d’air haut de gamme et des logiciels de numérisation de l’environnement. Elle annonce cette semaine l’entrée à son capital de New Cosmos Electric, une entreprise japonaise spécialisée dans la conception et la vente de détecteurs de gaz. Cotée au Tokyo Stock Exchange, la société nippone va prendre une participation minoritaire d’environ 10 M$ au capital d’eLichens. Cette entrée dans l’actionnariat va aussi lui permettre d’intégrer les capteurs de la start-up dans ses nouveaux détecteurs à gaz. Du côté d’eLichens, ce deal lui ouvre davantage le marché japonais avec la possibilité d’y distribuer sa station de mesure « Aura CO2 ». Ce qui constitue pour elle un nouveau pas vers le marché international. Entre 2016 et 2018, la start-up a amassé en tout 12 M€ auprès de plusieurs investisseurs : Sofimac Innovation, Emertec Gestion, la société Aereco, Bpifrance (via le fonds Ville de Demain) et BNP Paribas Développement et quelques business angels.

Bpifrance poursuit son accompagnement auprès du Groupe ITFACTO aux côtés de CEIDF Capital Investissement et Sopromec Participations

Paris, le 12 mai 2022 – Les investisseurs historiques Bpifrance, CEIDF Capital Investissement et Sopromec Participations poursuivent leur accompagnement auprès du Groupe ITFACTO, spécialiste dans l’externalisation de programme Media, Marketing et Communication en environnement B2B. Cette opération de LBO permettra à l’entreprise d’associer des cadres au projet en poursuivant la dynamique de croissance externe.

 

 

Créée en 2003, ITFACTO est une société française spécialisée dans l’externalisation de programme Media, Marketing et Communication en environnement B2B. Elle réalise des opérations marketing B2B pour le compte d’environ 400 clients parmi lesquels IBM, Microsoft ou encore Oracle et Dell.

Après les acquisitions en 2014 et 2016 des sociétés Newslead et Odeo, également acteurs des services Marketing en B2B, ITFACTO est devenu l’actionnaire majoritaire en 2018 de IT News Info, groupe de presse leader du secteur des technologies, dont le modèle économique est également basé sur les services marketing B2B.

Depuis 2018, le Groupe a réalisé trois nouvelles croissances externes : la plateforme de l’écosystème startups en France Myfrenchstartup, Le Moniteur du Commerce International (Le MOCI) et l’agence de communication ND Conseil, qui lui ont permis d’accélérer sa croissance et de diversifier ses activités. Ainsi, le groupe est passé de 4 à 13 millions d’euros de chiffre d’affaires et compte aujourd’hui 154 salariés contre 92 en 2018.

 

Nicolas Beaumont, dirigeant du Groupe ITFACTO : « Nous avons découvert depuis 2018 une équipe extrêmement professionnelle, proche des enjeux de notre entreprise, complémentaire et disponible. Notre développement est significativement lié à l’équipe que nous formons avec notre groupe d’investisseurs et nos conseils et il était évident pour nous de renouveler et d’approfondir notre structuration financière avec ce même groupe. »

Axel Piriou, Directeur de participations chez Bpifrance, ajoute : « Nous sommes impressionnés par la trajectoire de croissance du Groupe depuis 2018, que nous avons accompagné notamment au travers notre programme d’Accélérateur PME 5. Grâce à la confiance renouvelée de Nicolas Beaumont et ses équipes, nous espérons que cette opération permettra d’associer de nouveaux cadres au projet dans une dynamique de développement et de diversification toujours soutenue.»

Guillaume Guin, investisseur chez CEIDF Capital Investissement, précise : « Nous sommes très heureux de nous associer à ce projet de croissance enthousiasmant porté par un dirigeant remarquable qui a su fédérer autour de lui une équipe de grande qualité. »

 

INTERVENANTS DE L’OPERATION

 

Investisseurs

  • Bpifrance Investissement : Axel Piriou, Tiphaine Gonnet
  • Caisse d’Epargne Île de France Capital Investissement : Guillaume Guin
  • Sopromec Participations : Stéphane Roy, Stéphane Taunay
Dette Senior
  • Banque Populaire Rives de Paris (arrangeur) : Aude El Gemayel, Celian Dequesne, Chekib Bensalah
  • Caisse d’Epargne Île de France : Antoine Di-Folco
Conseils
  • Conseil juridique Investisseurs : Joffe & Associés – Virginie Belle, Romain Soiron, Paddy Pascot
  • Conseil Dette & Financement : Le Comptoir Financier – M. Damien Mina
  • Conseil juridique Société : Placktor Avocats – Olivier Placktor
  • Conseil DD Financière : Cofigex – Jean-Charles Norris, Agathe Leclerc