JOFFE & ASSOCIÉS CONSEILLE SOCADIF CAPITAL INVESTISSEMENT DANS LE CADRE DE SON ENTRÉE AU CAPITAL DE SPAREKA

Joffe & Associés a conseillé Socadif Capital Investissement, filiale du Crédit Agricole d’Ile-de-France, dans le cadre de sa prise de participation au capital de Spareka, plateforme de pièces détachées pour la maison et le jardin.

 

Spareka accueille deux nouveaux investisseurs de premier plan : Socadif et Generali qui rejoignent Demeter, et la Banque des Territoires au capital.

 

Ce rapprochement vise à amplifier l’impact de Spareka dans l’assurance et la distribution, en facilitant l’accès à la réparation lors de sinistres ou dans le cadre des garanties produits. Avec l’entrée de Generali, leader de l’assurance en France, et de Socadif, Spareka franchit une étape décisive pour déployer ses solutions durables et innovantes au service de l’économie de la réparation.

 

Dans le cadre de cette opération, l’équipe de Joffe & Associés était composée de Virginie Belle, associée.

REFORME DES DESSINS ET MODELES DE L’UNION EUROPEENNE (UE) « PAQUET DESSINS ET MODELES »

Calendrier :

  • Publication des deux textes composant le nouveau « Paquet Dessins et Modèles» : 18 novembre 2024.
  • Entrée en vigueur du Règlement (UE) 2024/2822 (RSDMUE) concernant les dispositions sur les taxes (dépôts et prorogations), la clause de réparation (pour les nouveaux dépôts) et l’ajournement de publication : 1er mai 2025.
  • Entrée en vigueur du reste des dispositions du RSDMUE en ce qui concerne les moyens de représentation, la modification de détails insignifiants sur la représentation, les dates de renouvellement et les inscriptions de licences et de cession : 1er juillet 2026.
  • Directive (UE) 2024/2823 : Transpositions nationales avant le 9 décembre 2027.

 

La réforme a pour objectifs de :

  • Moderniser, clarifier et renforcer la protection des dessins et modèles ;
  • Améliorer l’accessibilité de la protection des dessins ou modèles dans l’UE ;
  • Garantir l’interopérabilité accrue des systèmes de protection des dessins et modèles dans l’UE ;
  • Harmoniser les régimes divergents de protection des pièces de rechange au sein de l’UE.

 

I) Les principaux points d’évolution du Règlement

 

  • Un élargissement de la définition de dessin ou modèle (article 3, paragraphe 1 RSDMUE), qui peut désormais protéger l’apparence d’un produit physique ou non physique. Les caractéristiques du produit peuvent comporter des mouvements, transitions ou autres types d’animations. Jusqu’à présent, seule l’apparence, à savoir les lignes, contours, formes, couleurs, textures et matériaux n’était protégée. Cet élargissement prend en compte les évolutions technologiques. Par exemple : l’emballage, les ensembles d’articles, la disposition dans l’espace d’éléments destinés à former un environnement intérieur ou extérieur et les pièces conçues pour être assemblés en un produit complexe (a) ; les œuvres ou symboles graphiques, les logos, les motifs superficiels, les caractères typographiques et les interfaces utilisateurs graphiques (b) (article 3).

 

  • Il est désormais possible de représenter le dessin ou modèle par tout moyen approprié, incluant la vidéo, l’imagerie informatique (techniques liées à la production, au traitement, à l’indexation et à la compression d’images numériques) ou la modélisation informatique (analyse et conception de l’information contenue dans un système afin de représenter la structure de ces informations et de structurer le stockage et les traitements informatiques).

 

  • Les taxes de renouvellement sont augmentées (annexe I RSDMUE) : le premier renouvellement coûte désormais 150 euros (contre 90 euros précédemment), le deuxième 250 euros (contre 120 euros), le troisième renouvellement coûte 400 euros (contre 150 euros) et le quatrième et dernier 700 euros (contre 180 euros). Cette unification des taxes d’enregistrement et de publication en une taxe unique et, pour les demandes multiples, une taxe forfaitaire par DM permet une plus grande harmonisation. L’objectif est de maintenir une protection de longue durée uniquement pour les DM ayant encore vocation à être utilisés sur le long terme.

 

  • Sont supprimées les taxes suivantes : paiement tardif des taxes d’enregistrement ou d’ajournement de la publication ; taxes d’enregistrement et d’inscription au registre d’un transfert ; annulation de l’enregistrement d’une licence ou d’un autre droit ; inspection publique ; communication d’informations dans un dossier ; et taxes de délivrance de copies certifiées et non certifiées conformes.

 

  • Le champ d’application des droits exclusifs conférés par un dessin ou modèle s’étend désormais à l’impression 3D (article 19, paragraphe 2, point D RSDMUE) : la création, le téléchargement, la copie, le partage ou la distribution à des tiers de tout support ou logiciel qui enregistre le dessin ou modèle constituent des utilisations illicites d’un dessin ou modèle.

 

  • Deux nouvelles limitations aux droits exclusifs sont introduites (article 20 RSDMUE) :
    o Identification et référencement : actes accomplis pour identifier un produit ou faire référence à un produit comme étant celui du titulaire de droits sur le dessin et modèle. Cette limitation est prévue à des fins d’interopérabilité des produits.
    o Commentaire, critique ou parodie : les actions visant à formuler des commentaires, à critiquer ou à parodier sont autorisées pour protéger le droit à la liberté d’expression.

 

  • La clause de réparation (article 20 bis RSDMUE) devient permanente : exception de la protection des DM pour les pièces de rechange utilisées dans la réparation de produits complexes en vue de lui rendre son apparence initiale.

 

  • Introduction du système d’identification de DM qui permet aux titulaires de DM, ou à des tiers avec leur consentement, d’afficher une indication de DM sur leurs produits afin de faire connaitre le régime d’enregistrement des DM. L’indication se composera de la lettre D placée dans un cercle (D) pour indiquer que le produit est protégé par l’enregistrement d’un DM.

 

II) Quelles différences entre la procédure et le régime des MUE et des DMUE ?

 

Le tableau ci-joint pointe les différences entre les DMUE et les MUE, sans revenir sur les points communs des procédures de dépôt et de renouvellement. Cliquez ici pour accéder au tableau en détails.

 

A noter :
L’EUIPO utilisera la date de réception de la demande de renouvellement de l’utilisateur comme date pivot pour le calcul des taxes de renouvellement. Pour les demandes reçues avant la date d’entrée en vigueur, les anciennes taxes s’appliquent. Pour les demandes reçues après la date d’entrée en vigueur, les nouvelles taxes s’appliquent.

 

III) Les principaux points d’évolution de la Directive

 

  • Elargissement de la définition de DM (article 2 et 3 Dir. 2024/2823)
    (Reprise de la définition du RSDMUE supra)

 

  • Nouvelles exceptions aux droits exclusifs
    Les droits conférés par un DM ne peuvent être exercés à l’égard :
    o Des actes accomplis « afin d’identifier un produit ou d’y faire référence comme étant celui du titulaire » de DM (article 18 d) Dir. 2024/2823)
    o Des actes accomplis « à des fins de commentaire, de critique ou de parodie » (considérant 31 et article 18 e) Dir. 2024/2823)

 

  • Introduction d’une clause de réparation (article 19 Dir. 2024/2823) voir supra sur le RSDMUE

 

  • Procédure administrative en nullité
    Les Etats-membres peuvent prévoir une procédure administrative en nullité des DM nationaux devant les offices nationaux pour plus de simplicité et de rapidité. Les Etats-Membres peuvent choisir entre une compétence exclusive ou alternative des offices (article 31 Dir. 2024/2823). L’action en nullité ne doit être disponible qu’après enregistrement.

 

  • Nouvelles prérogatives de protection
    Dans l’objectif de permettre aux titulaires de droit de faire face « au déploiement croissant des technologies d’impression 3D dans différents secteurs industriels, y compris à l’aide de l’intelligence artificielle, ainsi qu’aux difficultés qui en découlent », ils peuvent désormais empêcher « la création, le téléchargement, la copie et la mise à disposition de tout support ou logiciel qui enregistre le dessin ou modèle, aux fins de la reproduction d’un produit qui porte atteinte au dessin ou modèle protégé ». Ces actes, sans l’autorisation du titulaire constituent une atteinte au DM protégé (considérant 27 Dir. 2024/2823).

Aussi, le titulaire a le droit de bloquer, dans l’Union Européenne, des produits qui y transiteraient, provenant de pays tiers, à la condition que la mise sur le marché du produit dans le pays de destination finale soit également être interdite (article 16 §3 Dir. 2024/2823).

JOFFE & ASSOCIÉS obtient une condamnation record de 150 M€ contre Sanofi pour la CNAM

Le cabinet JOFFE & ASSOCIÉS annonce une victoire majeure dans l’une des plus importantes affaires de réparation de dommages causés par des pratiques anticoncurrentielles en France. La Cour d’appel de Paris vient de condamner le groupe Sanofi à verser plus de 150 millions d’euros à la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie (CNAM) pour des pratiques liées au médicament Plavix.

 

Une condamnation record de 150,7 millions d’euros

Par un arrêt rendu le 24 septembre 2025, la Cour d’appel de Paris (Pôle 5 – Chambre 4) a condamné in solidum les sociétés Sanofi SA et Sanofi Winthrop Industrie SA à verser à la CNAM la somme totale de 150 748 005 euros à titre de dommages-intérêts.

 

Cette condamnation fait suite aux pratiques d’abus de position dominante par dénigrement sanctionnées en 2013 par l’Autorité de la concurrence et définitivement confirmées en 2016 par la Cour de cassation. Sanofi avait entravé l’arrivée des médicaments génériques du Plavix sur le marché français, privant l’Assurance maladie et les patients des économies substantielles qu’ils auraient pu réaliser en l’absence des pratiques anticoncurrentielles de Sanofi.

 

Un préjudice étalé sur près d’une décennie

L’expertise judiciaire, menée sur plus de deux ans, a démontré que ces pratiques anticoncurrentielles avaient produit leurs effets jusqu’en septembre 2021, soit plus de dix ans après leur mise en œuvre.

 

Le montant des dommages-intérêts se décompose comme suit :

  • 111 666 964 euros pour la réparation du préjudice lié au remboursement des assurés
  • 14 556 030 euros pour la réparation du préjudice lié à la rémunération des pharmaciens
  • 24 525 011 euros de préjudices financiers résultant de l’écoulement du temps

 

La Cour d’appel a également rejeté la demande des sociétés Sanofi visant à écarter le rapport d’expertise judiciaire et à ordonner un complément d’expertise, validant ainsi la méthodologie retenue par la CNAM et ses conseils pour le calcul des préjudices.

 

Cette décision illustre parfaitement le principe de réparation intégrale du préjudice subi par la victime, même indirecte, de pratiques anticoncurrentielles ; en l’espèce l’Assurance maladie.

 

L’équipe de JOFFE & ASSOCIÉS, composée de Tehani Goy, Olivier Cavézian (associés) et Fanny Callede (counsel), a mené cette procédure complexe sur quasiment une décennie.

 

 

Condamnations complémentaires

Outre les dommages-intérêts, la Cour a condamné in solidum les sociétés Sanofi à payer à la CNAM :

  • 500 000 euros au titre de l’article 700 du code de procédure civile
  • Les dépens de première instance et d’appel
  • Les frais d’expertise judiciaire s’élevant à 217 641,94 euros TTC

 

Dans cette procédure, l’équipe de Joffe & Associés était assistée du cabinet d’économistes RBB Economics (Francesco Rosati et Julie Yerle).

J&A CONSEILLE FIRA NORD-EST, FONDS D’AMORCAGE DE FINOVAM GESTION DANS LA LEVÉE DE FONDS RÉALISÉE PAR STEMINOV

Joffe & Associés a conseillé Fira Nord-Est, fonds d’amorcage géré par Finovam Gestion, dans la levée de fonds de 10,6 millions d’euros réalisée par StemInov. Cette société biopharmaceutique française développe des thérapies cellulaires innovantes pour le traitement des pathologies inflammatoires et auto-immunes.

 

Cette opération permettra à StemInov d’accélérer son développement industriel et clinique.

 

Les fonds levés soutiendront la mise en œuvre d’une plateforme de bioproduction conforme aux standards réglementaires européens, facilitant l’obtention des validations nécessaires à la commercialisation de ses thérapies.

 

Dans le cadre de cette opération, l’équipe de Joffe & Associés était composée de Thomas Saltiel, associé, et Charlotte Viandaz, counsel.

JOFFE & ASSOCIÉS CONSEILLE CONVICTIONSRH ET SON MANAGEMENT DANS LE CADRE DE SA CESSION À MERCER

Joffe & Associés a conseillé ConvictionsRH et son management, dans le cadre de sa cession à Mercer, leader mondial du conseil en ressources humaines.

 

ConvictionsRH, créé en 2007 par cinq associés fondateurs, est un cabinet de conseil spécialisé en ressources humaines, SIRH et transformation. L’entreprise emploie 250 consultants dans plusieurs bureaux français et a réalisé 35 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024. En avril 2025, le cabinet a renforcé son expertise en rachetant le pôle conseil SIRH d’Ayming.

Mercer, filiale de Marsh McLennan, étend ainsi son empreinte française avec cette acquisition stratégique. L’opération permet au géant américain d’intégrer les compétences digitales et de transformation de ConvictionsRH à son portefeuille de services RH.

 

Cette cession offre à ConvictionsRH l’accès aux ressources internationales de Mercer et ouvre de nouvelles perspectives de développement pour ses équipes. Les clients bénéficieront d’une gamme élargie de services RH à l’échelle mondiale.

 

Dans le cadre de cette opération, l’équipe de Joffe & Associés était composée de Romain Soiron, Aymeric Dégremont, associés, et Paddy Pascot, avocat (M&A /corporate), Virginie Davion, associée, et Clément Peillet, avocat (fiscal).

Blaise Deltombe pour Kombini : septembre 2025

Blaise Deltombe interrogé par Konbini sur l’évolution du droit aux congés en cas d’arrêt maladie.

 

Un arrêt récent de la Cour de cassation reconnaît le droit des salariés au report de leurs congés payés en cas de maladie survenue pendant les vacances.

 

Ce qui change concrètement :
🔹 Jusqu’ici, seules certaines conventions collectives ou pratiques d’entreprises prévoyaient cette possibilité
🔹 Cette règle devient désormais un principe jurisprudentiel applicable à tous
🔹 Les salariés pourront récupérer leurs jours de congés « perdus » pour cause de maladie

 

Cette décision aligne la France sur les standards européens en matière de protection des droits aux congés mais une inscription dans le Code du travail demeure nécessaire pour fixer le principe de manière intangible.

 

👉 Konbini : https://www.konbini.com/societe/alors-reporter-ses-vacances-si-on-tombe-malade-nouveau-ou-pas/
👉 également dans Le Parisien : https://lnkd.in/e9hRkNDm

FRED obtient une condamnation en contrefaçon pour la reproduction illicite de certains de ses bijoux

La société Fred Paris a obtenu, le 18 juin 2025 (TJ Paris, 18 juin 2025, RG n° 23/10855), la condamnation d’une créatrice de bijoux qui commercialisait une gamme de bijoux reproduisant les caractéristiques essentielles du bracelet Force 10 GM et de son modèle communautaire. Nous n’avons pas connaissance d’un éventuel appel interjeté.

 

Le litige oppose un célèbre joailler et une créatrice de bijoux

 

La célèbre maison française de joaillerie et d’horlogerie compte, parmi ses créations, deux gammes de bijoux dénommées « Force 10 » et « Chance Infinie ». La maison est titulaire du modèle de l’UE n° 000772819-0001, déposé en 2007, représentant la fameuse boucle en forme de manille stylisée des créations de la gamme Force 10.

 

La défenderesse est une créatrice de bijoux qui commercialisait, sur son site Internet et sur des marchés locaux, des modèles qui reproduisaient, selon Fred Paris, les caractéristiques essentielles de ses produits.

 

Fred Paris a ainsi, après mise en demeure, assigné la créatrice de bijoux en contrefaçon de droit d’auteur, en contrefaçon de modèle et en concurrence déloyale.

 

Des actes de contrefaçon et de concurrence déloyale étaient invoqués

 

Fred Paris alléguait que la créatrice avait enfreint ses droits d’auteur en reproduisant les caractéristiques essentielles composant l’originalité des produits litigieux. Concernant le modèle de l’UE, la société estimait que les bijoux litigieux reprenaient les caractéristiques essentielles des produits de la marque, de sorte qu’ils créaient une même impression visuelle globale, caractérisant ainsi des actes de contrefaçon.

 

La créatrice reconnaissait la similitude entre les bijoux mais invoquait la banalisation de la gamme, de nombreux bijoux similaires étant commercialisés par des tiers. Elle arguait, pour sa défense, que l’acheteur moyen n’est pas conscient de la similitude entre les produits litigieux et ceux de Fred Paris.

 

Le tribunal a reconnu l’ensemble des faits reprochés

 

Sur la contrefaçon de droits d’auteur

Après avoir reconnu la titularité des droits revendiqués par Fred Paris, qui exploite publiquement sa gamme depuis au moins 2008, les juges caractérisent l’originalité des bijoux la composant.

 

Ils constatent que les bijoux litigieux reprennent, comme l’alléguait la demanderesse, les caractéristiques essentielles des siens.

 

Les actes de contrefaçon sont ainsi caractérisés selon les juges, « peu important l’existence d’autres sites proposant des bijoux similaires […], la bonne foi étant indifférente », en particulier dans un contexte où la créatrice avait été mise en demeure par Fred Paris.

 

Sur la contrefaçon de modèle communautaire

De même, le tribunal reconnait la reproduction des caractéristiques essentielles du modèle dans les bijoux de la créatrice qui produisent, sur l’utilisateur averti, la même impression globale.

 

Sur la concurrence déloyale et le parasitisme

Le risque de confusion ou d’association dans l’esprit du public créé par l’effet de gamme des bijoux de la défenderesse est reconnu. Il vaut en particulier pour la gamme « Chance infinie » qui n’avait pas fait l’objet d’un dépôt de modèle.

 

Le parasitisme résulte de la volonté de la défenderesse de se placer dans le sillage de la société Fred Paris pour profiter de ses investissements et de la notoriété de ses bijoux.

 

La réparation octroyée reste modeste

 

La créatrice de bijoux est condamnée à réparer le préjudice subi par Fred Paris au titre de la contrefaçon, estimée à hauteur de 3 000 euros, et du parasitisme et concurrence déloyale, à hauteur de 1 000 euros. Le caractère modeste de ces montants résulte notamment du fait que Fred Paris n’avait pas prouvé, selon le tribunal, des conséquences économiquement négatives ; que les bénéfices réalisés étaient limités ; qu’il n’était pas prouvé que les actes reprochés s’étaient étalés dans le temps. Le préjudice réparé est donc circonscrit aux économies d’investissement réalisées et au préjudice moral résultant de la banalisation des bijoux de la demanderesse.

 

La défenderesse est également condamnée à verser 3 000 euros à Fred Paris en application de l’article 700 du code de procédure civile.

 

Cette décision illustre la double protection des créations joaillières (et de toutes les œuvres d’art appliqué) par le droit d’auteur et le droit des dessins et modèles, mais aussi par le droit commun de la responsabilité civile entre concurrents.

 

Elle incitera peut-être les titulaires de droits qui envisagent d’assigner à opérer une balance entre les coûts de la procédure, les perspectives de réparation potentiellement très modestes et le souhait éventuel de faire de ces condamnations une affaire de principe.

JOFFE & ASSOCIÉS CONSEILLE CAILABS DANS LE CADRE DE SA LEVÉE DE FONDS AUPRÈS D’INVESTISSEURS INSTITUTIONNELS ET PRIVÉS

Joffe & Associés a conseillé Cailabs, leader mondial de la photonique avancée, dans le cadre d’un tour de financement de 57 millions d’euros réalisé auprès de la Banque européenne d’investissement, de Définvest, du Fonds Innovation Défense, de NewSpace Capital, du Fonds du Conseil européen de l’Innovation, de Starquest Capital ainsi que du CAIVE.

 

Ce financement permettra à Cailabs d’accroître sa capacité de production afin d’atteindre jusqu’à 50 stations terrestres optiques par an d’ici 2027, de renforcer sa chaîne d’approvisionnement et d’accélérer le développement de ses solutions de communication laser de nouvelle generation.

 

Il contribuera également à l’expansion internationale de Cailabs, déjà illustrée par l’ouverture récente d’un bureau élargi aux États-Unis, et soutiendra l’élargissement de son offre de produits, incluant notamment des solutions clés en main 100+ Gbps, des stations terrestres optiques transportables et de nouvelles options d’orbite.

 

Joffe & Associés a conseillé Cailabs sur les aspects corporate avec une équipe composée de Thomas Saltiel et Camille Malbezin, associés, et Alexia Guyot, avocate.

J&A CONSEILLE SOCADIF DANS LE CADRE DE SON INVESTISSEMENT AU SEIN DE LA FINTECH GREENWAY, QUI REALISE UNE LEVÉE DE FONDS DE 32M €, DONT 2M€ EN EQUITY

Joffe & Associés a conseillé Socadif dans le cadre de son investissement au sein de la fintech française Greenway, qui a développé la première carte professionnelle « all-in-one » intégrant gestion des dépenses et critères RSE et qui réalise une levée de fonds de 32 millions d’euros, dont 2 millions d’euros en equity.

 

Cette opération permettra à Greenway d’accélérer l’adoption de sa solution innovante en France et en Europe. Ce tour de table réunit Socadif Capital Investissement, et des business angels de référence, ainsi qu’un pool d’investisseurs institutionnels.

 

Fort de ces nouveaux moyens financiers, Greenway pourra renforcer ses équipes pour répondre aux nombreuses demandes d’entreprises cherchant à optimiser leur gestion des frais professionnels. Sa carte intelligente centralise les paiements, automatise le reporting des dépenses et intègre des indicateurs RSE, répondant ainsi pour la première fois à deux contraintes majeures des ETI et grands groupes, jusqu’ici considérées comme inconciliables : la rationalisation des technologies financières et l’intégration d’une dimension RSE.

 

Dans le cadre de cette opération, l’équipe de Joffe & Associés était composée de Virginie Belle, associée, et Alexia Guyot, avocate.

J&A CONSEILLE STARQUEST CAPITAL ET MAIF IMPACT DANS LA LEVÉE DE 5 M€ DE LES NOUVELLES FERMES

Joffe & Associés a conseillé Starquest Capital et Maif Impact, dans le cadre de la série A de 5 millions d’euros levés par Les Nouvelles Fermes, pionnier français de l’aquaponie industrielle.

 

Cette opération permettra à la société de lancer à Carrières-sous-Poissy la plus grande ferme aquaponique d’Europe. L’installation de 2 hectares combine élevage de truites et production maraîchère en circuit fermé, avec une capacité annuelle de 250 tonnes de fruits et légumes et 60 tonnes de poissons. La technologie consomme 7 fois moins d’eau et génère 2 fois moins d’émissions que l’agriculture conventionnelle.

 

Au-delà de cette première réalisation, Les Nouvelles Fermes vise le déploiement de 15 sites européens d’ici 2030.

 

Dans le cadre de cette opération, l’équipe de Joffe & Associés était composée de Thomas Saltiel, associé, Charlotte Viandaz, counsel et Antoine Danieck, avocat.