La startup Cashbee lève 1,1 million d’euros pour optimiser l’épargne digitale

Cashbee, startup spécialisée dans l’épargne digitale, lève 1,1 million d’euros auprès d’investisseurs privés et institutionnels.

Lancé en 2018 par Chaker Nakhli, Marc Tempelman et Cyril Garbois, Cashbee développe une application mobile qui vise à permettre à ses clients de faire fructifier leur argent en le mettant sur un compte rémunéré et de gérer leurs dépenses. L’application dispose d’un algorithme qui génère des recommandations aux utilisateurs censées leur éviter des découverts inutiles.

Si l’application Cashbee est gratuite, tout comme l’ouverture d’un compte, le taux d’intérêt s’élève en moyenne à 1% la première année. La startup ne prélève pas de commissions sur les gains des utilisateurs mais tire principalement ses revenus de banques partenaires.

La FinTech souhaite avec cette levée développer son application mobile et renforcer ses équipes. Ce financement « va nous permettre d’accélérer avec un objectif primordial : aider les actifs de tout âge à épargner plus et mieux», commente Cyril Garbois.

Conseil juridique : Joffe & Associés (Thomas Lepeytre, Thomas Saltiel & Charlotte Viandaz)

La startup Toosla, spécialiste de la location de voitures haut de gamme, lève 8 millions d’euros

Toosla, startup spécialisée dans la location à courte durée de voitures nouvelle génération, a levé 8 millions d’euros auprès du management, de Karot Capital et d’ACOFI.

Lancé en 2016 par Eric Poncin, Toosla développe une plateforme qui permet de louer des voitures en ligne, sans passer par une agence, et à n’importe quel moment. La startup basée à Reims s’est spécialisée dans les derniers modèles de voitures haut de gamme, comme des Mercedes ou BMW, et tient pour cible les professionnels comme les particuliers.

Les utilisateurs peuvent récupérer leur voiture à l’heure qu’ils indiquent et la démarrer via l’application. Toosla, qui possède plus de 1 000 voitures à disposition, doit cependant faire face au marché concurrentiel de la location de voiture, en particulier à la startup française Virtuo, qui dispose également d’un parcours client entièrement digitalisé.

Avec cette levée, Toosla a pour objectif d’étendre son service. « Toosla va pouvoir augmenter sa flotte, ouvrir de nouveaux marchés et déployer de nouveaux services », a commenté Eric Poncin.

Conseil juridique : Joffe & Associés (Thomas Saltiel & Camille Malbezin)

Saint Aubin nourrit un fonds

Fort d’un chiffre d’affaires supérieur à 20 M€, le fabricant de desserts et de produits de snacking salés est repris par le fonds de situations spéciales de CAPZA baptisé CAPZA Transition, auprès de son fondateur, d’A Plus Finance et BNP Paribas Développement.

 

Groupe Saint Aubin (Saint Aubin) réorganise son capital autour de deux actionnaires. Le fabricant de desserts, de produits de snacking salés et de produits traiteurs fait appel à CAPZA Transition, anciennement Capzanine Situations Spéciales, en tant que nouveau partenaire majoritaire. Un mandat de recherche d’investisseurs financiers avait été donné, il y a quelques mois, à Adviso Partners. Cette nouvelle opération à effet de levier est l’occasion pour le fondateur du groupe, Yves Desbonnet, qui avait lâché les reines en 2015 à l’occasion d’un MBI (lire ci-dessous), de céder sa participation évaluée à 49 %. D’autre part, le duo de financiers A Plus Finance et BNP Paribas Développement, entré en 2015, figurent, également, parmi les cédants. Par contre, Thierry Lafeuille, le dirigeant de Saint Aubin depuis 2015 et ancien directeur commercial export de « Coup de Pâtes » réinvestit la plupart de son produit de cession pour être minoritaire aux côtés de CAPZA Transition. Doté de 180 M€ au 30 juin dernier, ce véhicule signe son deuxième investissement après avoir apporté 5,4 M€ en obligations remboursables in fine à la marque de cafés havraise Legal en décembre 2018 (lire ci-dessous). Ici, CAPZA Transition investit en equity dans sa fourchette haute de ticket comprise entre 5 et 20 M€ mais également en mezzanine. Une dette senior arrangée par LCL complète le montage dont l’effet de levier se situe en dessous de trois fois l’Ebitda selon nos informations.

 

Un élargissement de la gamme

 

Fondé en 1995, Saint-Aubin possède trois marques, les Délices de Janice dans la pâtisserie fines surgelées, Chapuis Surgelés dans le snacking surgelés salés et Maisons Chapuis dans les produits frais salés. Ses produits sont destinés aux groupes de grandes et moyennes surfaces, aux distributeurs pour la restauration hors-foyer et les chaînes de boulangeries-pâtisseries. L’an dernier, le groupe basé dans le Charolais a réalisé un chiffre d’affaires supérieur à 20 M€ soit le même ordre de grandeur que lors du MBI de 2015 pour un Ebitda positif. Cette année, l’objectif est d’atteindre 25 M€ de revenus. « Nous nous sommes intéressés à Saint-Aubin car c’est une entreprise saine positionnée à la fois sur le sucré et le salé avec des dynamiques de croissance en dessous des attentes des fonds de LBO classique. Cependant, elle bénéficie d’un potentiel de relance important avec l’aide de moyens supplémentaires », explique Emmanuel Bonnaud, directeur général de CAPZA Transition. Les nouveaux actionnaires souhaitent renforcer la capacité d’innovation de Saint-Aubin tout en élargissant la gamme de produits vers le snacking. Cette extension pourra se faire soit par croissance organique soit par le biais d’acquisitions.

Conseils d’A Plus Finance et BNP Paribas : Joffe & Associés (Thomas Saltiel, Aymeric Dégremont & Charlotte Viandaz)

Citalid récolte 1,2 M€ pour chiffrer le risque cyber

La totalité des grands groupes ne cessent de renforcer leur arsenal de défense face aux risques informatiques, mais peu parviennent encore à bien évaluer l’efficacité de leurs investissements.

C’est sur le postulat que deux experts de la cyberdéfense, Maxime Cartan et Alexandre Dieulangard, ont développé leur propre solution d’évaluation financière de ces risques.

Née à Versailles en 2017 sous le nom de Citalid, leur start-up vient de séduire Axeleo Capital et BNP Paribas Développement dans le cadre d’un tour d’amorçage de 1,2 M€. Un montant qui ne sera pas de trop pour faire passer les équipes de la jeune pousse de 6 à 10 personnes cette année, avec le recrutement notamment d’experts en géopolitique ou en intelligence économique. Car les algorithmes de Citalid prennent également en compte le contexte économique et géopolitique de chaque client, pour une restitution opérationnelle plus adaptée aux organes de décision.

La jeune pousse envisage également de se lancer dans une solution de cyberassurance, qui selon les dirigeants « pourrait potentiellement modéliser l’impact d’un produit d’assurance sur l’exposition financière d’une entreprise, mais aussi aider les assureurs à mieux estimer et appréhender les risques cyber ».

Citalid affirme avoir déjà séduit « une poignée de grands comptes français, dont certains du CAC 40 » avec sa première solution.

Conseil juridique de Citalid : Joffe & Associés (Thomas Saltiel & Charlotte Viandaz)

Joffe & Associés conseille A Plus Finance dans le cadre de la levée de fonds de Maison Nathalie Blanc

Nathalie Blanc a créé en 2015 sa marque de montures de lunettes haut de gamme avec une première collection avant-gardiste avec des modèles originaux qui ont rapidement séduit certains people, comédiens et journalistes. Tous ont été séduits par les montures classiques, vintage ou ultra-contemporaines.

Nathalie Blanc est devenue en un temps record, l’ambassadrice de la fabrication française et de l’excellence du « Made in France ».

Cette levée de fonds va permettre à l’enseigne de se développer à l’international notamment à Moscou et en Corée où elle fera appel à des distributeurs locaux.

En projet également, le marché italien et l’ouverture d’un showroom à Paris.

Conseils d’A Plus Finance : Joffe & Associés (Virginie Belle, Thomas Saltiel & Paddy Pascot)

LFPI cède CMG Sports Club à Ken Group, accompagné par AccorHotels

Joffe & Associés conseille Ken Group pour l’acquisition de CMG Sports Club, ex-Club Med Gym, aux côtés du groupe Accor.

L’offre fitness de Ken-CMG complète la gamme de services aux voyageurs d’Accor, ses hôtels parisiens n’ayant pas tous une salle voire une très belle salle de sport.

Cette opération signe également la sortie de LFPI Gestion mais aussi du Club Med, actionnaire historique de l’ex-Club Med Gym.

Conseils de Ken Group : Christophe Joffe & Thomas Saltiel

Joffe & Associés accompagne Qare pour sa levée de fonds de 20 millions d’euros auprès de Kamet Ventures

Surfant sur l’essor de la télémédecine, la start-up Qare, créée en 2017, opère une levée de fonds de 20 millions d’euros auprès de Kamet Ventures, le fonds d’investissement de l’assureur AXA, qui avait été présent à la création de Qare et devient son actionnaire majoritaire.

Qare a développé une application qui permet la consultation d’un médecin généraliste ou spécialiste et d’obtenir une ordonnance si nécessaire. Lancé depuis 2 ans, Qare est le leader de la téléconsultation en France. Plus de 60 000 patients sont inscrits et plus de 400 praticiens disponibles sur Qare sont enregistrés et exercent en France et sont formés à la téléconsultation.

Depuis la signature de l’accord sur les « modalités de déploiement de la télémédecine en France », les téléconsultations sont remboursées par l’Assurance maladie, ce qui indéniablement va permettre l’accélération du déploiement de ce nouveau mode de relation avec le médecin.

Conseil juridique de Qare : Joffe & Associés (Thomas Saltiel & Camille Malbezin)

TheraPanacea cible un investisseur

La société qui développe une suite logicielle pour optimiser le traitement par radiothérapie boucle une levée de 3,5 M€ en deux tranches auprès de Therinvest, le fonds d’investissement de la famille Gobet (Innothera).La radiothérapie est l’un des piliers du traitement du cancer, avec la chimiothérapie et la chirurgie. Avec de bons résultats, mais aussi des effets secondaires non négligeables. Issu des laboratoires de l’Inria et de CentraleSupelec, TheraPanacea travaille, depuis sa création, il y a deux ans, au développement d’une suite logicielle qui augmenterait la précision, l’efficacité et la sécurité de la radiothérapie grâce à l’intelligence artificielle. Alors qu’elle s’apprête à mettre sur le marché une première brique de son logiciel, la start-up pilotée par Nikos Paragios vient de lever 3,5 M€ (en deux tranches) auprès de Therinvest, le fonds d’investissement de la famille Gobet, à la tête du groupe Innothera (traitement des maladies quotidiennes ; textile médical).

Soutenir le digital dans la santé

Après avoir pris la relève de Kurma chez BioSerenity en 2017 via Innothera (lire ci-dessous), la famille Gobet s’est en effet dotée d’un fonds d’investissement en 2018. « Dans son plan stratégique 2025, notre groupe de 185 M€ de revenus aujourd’hui s’est fixé pour objectifs de rester indépendant et familial et d’atteindre alors 300 M€ de chiffre d’affaires. Or, l’un des éléments essentiels à cette croissance tient à la digitalisation, au numérique, au big data…, analyse Arnaud Gobet, président de Therinvest. Avec notre fonds, nous accompagnerons des start-up qui portent des projets digitaux innovants dans la santé ». A l’image de TheraPanacea qui utilise l’intelligence artificielle pour, à terme, gérer l’ensemble du traitement – planification, préparation, exécution – par radiothérapie. Therinvest devrait injecter chaque année quelque 2 M€ dans une start-up, avec une durée d’investissement convenue de 7 ans durant lesquels l’industriel investisseur compte bien interagir avec les start-up. « Pour nous, il ne s’agit pas que d’un placement financier risqué, précise Arnaud Gobet. Nous demandons une place au conseil d’administration et nous impliquons dans l’évolution de la société avec laquelle nous procédons à des échanges de compétences. Elle peut nous apporter beaucoup sur le plan digital ; nous pouvons l’aider à passer du stade de la recherche à celui de l’entreprise commerciale ». En l’occurrence, avec TheraPanacea, Arnaud Gobet estime s’être ouvert au monde des sciences de l’ingénieur.

Radiothérapie à la volée

Utilisée dans plus de la moitié des cas de cancer (192 000 patients traités lors de plus de 4 millions de séances en France, en 2016 ; source : Institut National du Cancer), « la radiothérapie est le traitement le plus utilisé et le moins cher, rappelle Nikos Paragios. Notre projet est d’automatiser les tâches et de standardiser les processus pour favoriser l’égalité d’accès aux soins et minimiser les coûts pour l’hôpital, le système de santé et la société. » TheraPanacea travaille aussi à la réduction des effets secondaires, notamment les irradiations de zones saines autour des tumeurs, et à accroître l’efficacité des traitements. « Nous développons la radiothérapie à la volée pour adapter le traitement au patient quasi en temps réel et ce, en générant un plan de traitement personnel basé sur son imagerie. » Pour l’heure, avec une équipe d’une quinzaine de personnes, TheraPanacea a déjà développé et obtenu la certification en Europe d’une première brique qui permet de réaliser le modèle numérique des patients afin de doser le traitement en fonction des changements anatomiques ou des mouvements des organes pendant les séances. Sa commercialisation devrait démarrer dès cette année. Les fonds réunis vont permettre à la start-up de compléter ses développements et de constituer une équipe commerciale France / Europe. Jusqu’alors, TheraPanacea avait assuré son financement grâce aux – nombreux – prix qu’elle avait remportés et qui avaient drainé près de 1,75 M€ vers ses caisses.

Conseil juridique : Joffe & Associés (Thomas Saltiel & Charlotte Viandaz)

Schoolab lève 10 M€ et s’implante à San Francisco

Cinq ans après avoir vu le jour, Schoolab a estimé que le moment était propice à une première ouverture de son capital. L’accélérateur de start-up vient tout juste officialiser un tour de table de 10 M€. Ses trois fondateurs – Jean-Claude Charlet, Olivier Cotinat et Julien Fayet – en profitent pour inviter au capital le fonds French Tech Accélération géré par Bpifrance, mais aussi des investisseurs privés. Y figurent Michael Benabou (Vente-privée.com) ainsi que Clara Gaymard et Gonzague de Blignères, les co-fondateurs de Raise. Des P-dg du CAC 40 et des « familles entrepreneuriales emblématiques », entre autres, ont aussi participé à l’opération.L’augmentation de capital donnera à Schoolab les moyens d’ouvrir cinq espaces supplémentaires en France d’ici à 2020. L’un d’entre eux, qui sera inauguré à Paris près de la gare Saint-Lazare sur 2 000 mètres carrés, complètera son dispositif dans la capitale – son « navire-amiral » étant basé dans le Sentier. Une implantation directe à San Francisco interviendra également cette année ; il s’agira d’offrir à ses clients européens un accès « exclusif » aux dernières innovations de la Silicon Valley, après leur avoir fait bénéficier de partenariats avec les universités de Berkeley et de Stanford. Schoolab se veut aussi un lieu de formation et d’échange ouvert tant aux étudiants qu’à l’écosystème des grands groupes. Il revendique avoir accéléré plus de 350 projets « corporate », en formant cadres et dirigeants à divers aspects liés à l’innovation. Le cocktail a permis à Schoolab d’afficher une « forte rentabilité » depuis ses débuts.

Conseil juridique des acquéreurs : Joffe & Associés (Thomas Saltiel & Océane Christmann)

Le Français Carlipa dans le giron de l’Italien M-Cube

Carlipa, entreprise française spécialisée dans les solutions d’affichage dynamique, vient d’annoncer son rachat par le groupe italien M-Cube. La marque continue d’exister malgré ce rachat.

Créée en 2002, Carlipa s’est spécialisée dans l’édition de solutions d’affichage dynamique à destination des points de vente. L’entreprise française vient d’annoncer son rachat par le groupe italien M-Cube, un autre acteur européen de la communication en magasin, via sa filiale française.

La marque Carlipa continue cependant d’exister, avec à sa tête son actuel directeur général, Anthony Verdureau. « Le groupe a exprimé le souhait de capitaliser sur la notoriété de l’entreprise dans son domaine », nous a confié celui-ci. Carlipa est notamment à l’origine de son propre outil, une plateforme logicielle nommée Carlipa Online, dont les autres marques du groupe M-Cube devrait être progressivement équipées.

Un rapprochement « assez naturel »

 Cet outil maison est d’ailleurs l’un des arguments avancés dans un communiqué par Manlio Romanelli, PDG de M-Cube, pour expliciter cette opération. Selon lui, ce rachat devrait renforcer sa structure à l’international « en fusionnant avec un acteur historique français qui dispose de filiales sur le marché asiatique » et ajouter à son portefeuille « des clients des marques prestigieuses en particulier sur le secteur du luxe ».

Au-delà de sa présence en France, Carlipa est présente en Asie via ses filiales à Hong Kong et Shangaï. Quant à son positionnement commercial, l’entreprise s’est spécialisée dans les marques liées au marché du luxe comme Louis Vuitton ou Dior. Etant donné que M-Cube travaille déjà avec des groupes comme Kering, « le rapprochement était assez naturel », souligne Anthony Vendureau. Le montant de la transaction, lui, sera gardé secret, même si le DG de Carlipa parle d’une « belle opération ».

Conseil juridique des cédants : Joffe & Associés (Christophe Joffe & Antoine Lamy)