Medsenic lève 2M€ pour traiter les maladies auto-immunes

Soutenue par Capital Grand Est et Fa Dièse depuis 2016, Medsenic refait appel à ses VCs historiques dans le cadre d’une augmentation de capital de 2M€.

Valorisée 15 M€ post-money, la biopharma strasbourgeoise entend devenir l’un des principaux acteurs dans le traitement des maladies auto-immunes, en s’appuyant sur des dérivés d’arsenic.

Créée en 2010 par François Rieger et Véronique Pomi (détenteurs de 52% du capital), elle exploite une licence exclusive du CNRS, qui a préalablement établi le potentiel de l’arsenic lors d’un essai clinique de phase IIa dans le lupus érythémateux systémique sévère. Au même titre que le diabète de type 1 ou que la sclérose en plaques, cette maladie se caractérise par le dysfonctionnement du système immunitaire.

Avec cette levée de fonds, la start-up poursuivra le développement clinique du trioxyde d’arsenic, actuellement en phase II dans plusieurs centres hospitaliers de France. A terme, l’objectif est de trouver une solution à la maladie chronique du greffon contre l’hôte, qui provoque une réaction des cellules immunocompétentes du donneur contre les tissus de l’hôte.

En 2016, l’Union européenne a accordé à Medsenic le statut de médicament orphelin pour l’utilisation du trioxyde d’arsenic dans le traitement de cette maladie.

 

Conseil juridique cible : Joffe & Associes (Christophe Joffe)

Pure Trade Worldwide réorganise son capital avec deux fonds

Isatis Capital aura su faire preuve de patience vis-à-vis de Pure Trade Worldwide. En 2015, déjà, le fonds avait envisagé d’investir dans ce concepteur de packaging, à l’occasion de sa prise d’indépendance à l’égard de The Brand Nation.
Mais Initiative & Finance avait remporté le dossier, en prenant une participation minoritaire dans cet ensemble, aux côtés des dirigeants Stefane Ladous, Bruno Rozenfeld et Michel Boiron.

Aujourd’hui, à l’occasion du retrait du troisième de ces managers, Isatis Capital s’invite toutefois au capital de Pure Trade. Le financier rejoint ainsi Initiative & Finance, qui réinvestit la totalité de son produit de cession et augmente sa participation – un choix qui a également été celui de Stéphane Ladous. Quant à Bruno Rozenfeld, il conserve une partie de ses parts, alors que de nouveaux dirigeants profitent de cette opération pour s’associer.

Si le premier MBO a permis à Pure Trade de faire passer son chiffre d’affaires de 30 à 40 M€, entre 2014 et 2017, grâce à de la croissance interne, le groupe envisage désormais de grossir par acquisitions. En effet, le concepteur de coffrets promotionnels, de packaging et d’accessoires pour les marques de parfums et cosmétiques aurait déjà repéré des cibles potentielles à l’étranger. Des entreprises affichant une quinzaine de millions d’euros de revenus seraient dans son collimateur. Basé à Paris, le groupe dispose de filiales commerciales à Londres, Barcelone, New-York et Hong Kong, ainsi qu’un réseau d’usines en Chine.

 

Conseil juridique cible : Joffe & Associes (Thomas Saltiel, Charlotte Viandaz)

Rives Croissance et Bpifrance s’invitent chez ConvictionsRH

Co-fondé par quatre personnes en 2007, ConvictionsRH s’était jusque-là développé grâce à l’association de nouveaux managers. Désirant franchir un nouveau palier, le conseil en ressources humaines fait ses premiers pas dans le microcosme du private equity : il offre une minorité de ses parts à Bpifrance et à Rives Croissance, en échange d’un investissement total compris entre 3 et M€. En parallèle, il s’initie au levier avec la levée d’une dette senior apportée par Banque Populaire Rive de Paris et Caisse d’Epargne Ile-de-France.
Cet OBO permet d’associer au capital trois nouveaux cadres – désormais au nombre de 9.
Ensemble, ils comptent alimenter la croissance des revenus du groupe, qui a bondi l’an dernier de 35 %, à 17 M€.
Fort de 140 collaborateurs, il dispose de trois bureaux en France et de deux implantations au Royaume-Uni et au Portugal.
De nouvelles ouvertures devraient intervenir à l’international.

 

Conseil juridique cible : Joffe & Associes (Romain Soiroin, Aymeric Dégremont)

Pherecydes Pharma boucle un 2ème tour de table à 8,7 M€

Née en 2007 avec l’objectif de développer de nouvelles solutions contre les infections bactériennes multi-résistantes, Pherecydes Pharma s’est rapidement spécialisée dans la conception de cocktails de virus bactériophages lytiques. Ses travaux bénéficiant depuis peu d’une ATU (autorisation temporaire d’utilisation) pour des traitements compassionnels, la biotech vient de boucler un deuxième tour de table de 8,7 M€ pour en lancer la production et poursuivre ses recherches annexes.

Un montant qu’elle a récolté auprès de plusieurs nouveaux entrants (Go Capital, Omnes Capital, Fa Dièse et plusieurs business angels de la région Rhône-Alpes) et de ses actionnaires historiques ACE Management, Auriga Partners et Participations Besançon. Ces derniers avaient déjà injecté 2,6 M€ dans la biotech, en mars 2015. Ce renforcement des fonds propres devra également financer le lancement des études cliniques de deux autres programmes : Phosa, dans le traitement du staphylocoque doré, dès fin 2018, et Pneumophage, dans celui du bacille pyocyanique, quelques mois plus tard.

Conseil juridique cible : Joffe & Associes (Christophe Joffe, Charlotte Viandaz)

La plateforme juridique Captain Contrat empoche 4 M€

Deux mois après la levée de 2,7 M€ bouclée par Demander Justice, c’est aujourd’hui une autre figure de proue de la « legaltech » tricolore qui rouvre son capital : Captain Contrat. La plateforme de services juridiques en ligne pour les TPE-PME a récolté 4 M€ en accueillant CapHorn Invest (pour plus des deux tiers du montant), tout en bénéficiant d’un réinvestissement de Bpifrance (via le fonds F3A), et de plusieurs business angels – comme le fondateur d’Auféminin.com, Cyril Vermeulen.

Ces derniers avaient déjà injecté près de 1 M€ à l’occasion du tour d’amorçage, bouclé il y a un peu plus d’un an et demi. Depuis, l’équipe d’une dizaine de collaborateurs s’est muée en une PME de plus de 35 salariés et devrait même voir ses effectifs doubler à court terme pour gérer une gamme de services qui ne cesse de s’élargir. Sur la seule année 2017, Captain Contrat aura réalisé plus de 10 000 prestations juridiques auprès de 6 000 entreprises, allant de la création de société aux contrats commerciaux, en passant par les dépôts de marque, les levées de fonds, les contrats de travail, etc. Elle espère atteindre le point mort fin 2018, qui sera également l’année de ses premiers pas à l’international – dans des pays européens limitrophes dans un premier temps.

Conseil juridique investisseurs : Joffe & Associes (Thomas Saltiel)

Trois fonds apportent 8,5 M€ à ForePaas

Deux ans après sa création, la plateforme de « data engineering » ForePaas est déjà plébiscitée par plusieurs grands comptes tels que Total, Havas, les Cinémas Pathé ou encore Groupe Bertrand et Edenred. Compatible avec de nombreux hébergeurs tels qu’OVH ou AWS, elle permet à ses clients de déployer sur l’ensemble de leurs métiers leurs projets de valorisation de données (dataviz, analyse prédictive, intelligence artificielle) en intégrant et en automatisant toutes les opérations de data management et de gestion des applications.

Une promesse qui a convaincu trois fonds d’injecter ensemble près de 8,5 M€ pour financer l’expansion internationale de ForePaas : Elaia Partners, Hi Inov et Calao Finance. Récemment implantée à San Francisco, la jeune pousse tricolore va ainsi bientôt y structurer ses équipes commerciales tout en poursuivant son expansion sur le Vieux Continent. L’équipe d’une quarantaine de collaborateurs devrait donc rapidement doubler. Le co-fondateur et Pdg Paul Sinaï confie que la barre du million d’euros de chiffre d’affaires a déjà été dépassée, sans plus de précision.

Conseils cible juridiques : Joffe & Associes (Thomas Saltiel, Camille Malbezin)

Kyump boucle un premier tour de près de 2 M€

Concurrent direct de Reezocar (3 M€ levés en septembre 2016), de La Centrale ou encore de Carizy (1 M€ réuni en juin 2016), Kyump ambitionne de devenir le numéro 1 du marché de la voiture d’occasion en France. Pour cela, la peer-to-peer marketplace vient de boucler un premier tour de financement de 2,4 M€, dont une grande majorité en fonds propres apportés par Breega Capital, Kima Ventures, 123 IM, et deux business angels (Yannis Yahiaoui, co-fondateur d’Adotmob, et Eduardo Ronzano, co-fondateur de KelDoc).

Actif à Paris, Lyon, Nantes et Rouen, Kyump facilite près d’une centaine de transactions mensuelles. L’an prochain, il souhaite s’implanter dans une nouvelle région par mois, tout en triplant son chiffre d’affaires. Kyump compte également poursuivre en parallèle la montée en gamme de son service, notamment par l’amélioration de son algorithme, et par la création d’un nouveau site. A ce jour, les véhicules passant par sa plateforme sont déjà inspectés et remis sous garantie, pour une durée de 6 mois. Le marché tricolore de la voiture d’occasion a progressé de 1 %, en 2016, à plus de 5,6 millions de voitures.

Conseil juridique investisseurs : Joffe & Associes (Thomas Saltiel, Charlotte Viandaz)

Cette Famille récolte près de 1,5 M€

CetteFamille récolte près de 1,5 M€ pour l’accueil des personnes âgées à domicile En France, un peu moins de 10 000 foyers ont déjà hérité de leur Conseil Départemental un agrément les autorisant à héberger des personnes âgées. Ce dispositif alternatif aux maisons de retraite est encore très peu connu. Mais cette situation pourrait rapidement évoluer grâce à CetteFamille. Cette start-up sociale née il y a un an en Normandie propose de faire la mise en relation… Et surtout de qualifier les familles accueillantes avec un label exigeant (formation par le Conseil Départemental, ciblage, entretiens, visites surprises…).

Elle vient pour cela de boucler une première augmentation de capital de près de 1,5 M€ en s’ouvrant à Newfund, à Normandie Participations, et au fondateur de Domiserve, Philippe Perrin. CetteFamille peut déjà se targuer d’avoir séduit plusieurs foyers pour l’équivalent de 4 000 lits, dont une grande partie sont déjà occupés. La jeune pousse estime que sa solution engendre, pour la personne âgée, un coût deux fois moins élevée qu’en maison de retraite. Pour rappel, les collectivités locales dépensent environ 24 Md€ par an dans la perte d’autonomie. Et seul un français sur dix s’estime capable d’assister financièrement un parent dépendant.

Conseils cible juridique : Joffe & Associes (Thomas Saltiel)

Keecker lève 4,5 M€ pour son robot multimédia

Révolutionner l’usage de la domotique à la manière dont l’Ipad a bouleversé celui du multimédia à domicile. C’est l’ambition de Keecker pour son robot à commandes vocales.
D’une quarantaine de centimètres de hauteur pour un poids de 8,5 kg, ce condensé de capteurs embarque également un projecteur, un système audio 4.1, deux caméras et trois microphones pour prendre en main le divertissement, la communication et la surveillance de la maison.
Alors que son produit est disponible depuis quelques semaines (sur le site Keecker ainsi qu’en exclusivité au BHV Marais), la start-up parisienne lève aujourd’hui 4,5 M€ pour financer sa mise sur le marché.

L’occasion pour elle de s’ouvrir à Hardware Club, Seb Alliance et A Plus Finance, lesquels côtoient au capital NK8, Kima Ventures  et Jacques-Antoine Granjon.
Ces derniers ont déjà financé les cinq années de R & D nécessaires à la conception de Keecker, en plusieurs tours d’amorçage (le dernier a été bouclé à près de 1,2 M€, en 2015).

Keecker profite de l’opération pour renforcer son conseil de surveillance avec l’arrivée de François Barbier, président des opérations de son partenaire et sous-traitant de production, l’américain Flex.
Commercialisé à partir de 1790 €, Keecker sera également commercialisé aux Etats-Unis d’ici à la fin de l’année.

 

Conseils juridique investisseurs : Joffe & Associes (Thomas Saltiel)

Pragma Capital relaie Naxicap dans IMX

Pour la cinquième prise de participation de son troisième fonds, Pragma Capital parie sur le marché de la distribution transfrontalière de petits colis et de courrier.
Il s’adjuge environ 75 % parts d’IMX, un opérateur qui avait déjà fait l’objet d’un premier LBO avec Naxicap Partners, en 2012.

L’investissement du sponsor s’accompagne de la structuration d’une dette senior dont le montant net ressort à un peu moins de 3 fois l’Ebitda d’IMX. Dégageant 23 M€ de revenus, ce dernier se présente comme un opérateur privé alternatif à des entreprises comme La Poste.
Sa singularité réside dans l’outil informatique qu’elle a développé pour identifier le trajet optimal d’un colis, en termes d’itinéraire géographique et de tarif. Cette solution se base sur un algorithme qui prend par exemple en compte les « subtilités » des grilles de tarifs postaux pays par pays.
IMX peut compter sur la solide croissance du marché du courrier transfrontalier, qui s’élève à 25 % depuis quelques années, selon les estimations de LEK Consulting.

Le groupe originaire de Pantin (où il dispose d’un centre logistique) cherche à développer l’acheminement de colis de l’étranger vers la France. A cet égard, son implantation en Allemagne servira en quelque sorte de test, dans ce projet.

Conseils juridique : Joffe & Associes (Aymeric Dégremont, Romain Soiron)