1er tour à 1 M€ pour 3DTrust

Incubée au sein du BizLab d’Airbus à Toulouse, 3DTrust développe une solution de sécurisation des données dans le cadre de la digitalisation des processus de production par fabrication additive (ou impression 3D).
Elle vient de réunir 1 M€ auprès d’ACE Management et de Prismadd (filiale d’impression 3D de WeAreAerospace).
Complétée par un prêt d’amorçage livré par bpifrance, l’opération permettre à 3DTrust de finaliser l’implantation de sa solution chez ses premiers clients avant la fin de l’année.

 

Conseil juridique investisseurs : Thomas Saltiel, Fanny Malgat

Beekast empoche 2,7 M€ pour son 1er tour

Ayant développé une plateforme Internet et mobile d’enrichissement de PowerPoint, Beekast réunit 2,7 M€  pour son premier tour de table. Les trois co-fondateurs de la start-up – créée en 2014 et épaulée par l’accélérateur de Microsoft France – ont effectivement choisi de convier à leurs côtés au capital iSource Gestion et des business angels.
Cette opération doit permettre à Beekast de recruter 50 collaborateurs d’ici deux ans, tout en se développant hors de France (par des ouvertures de bureaux ou des acquisitions).

Cela avec l’objectif d’atteindre 10 M€ de chiffre d’affaires à échéance 2020.Pour l’heure, Beekast emploie 20 collaborateurs entre Nantes et Paris et compte 300 clients (PME, grands groupes et consultants indépendants) – soit 500 000 utilisateurs sur un modèle freemium. Sa solution permet de rendre interactives des réunions ou des formations par des outils de questionnaires ou de sondage, diffusés en temps réel aux participants.
Les résultats de ces interactions s’affichent directement dans la présentation PowerPoint grâce à une compatibilité entre la plateforme de Beekast et le logiciel de Microsoft.
De plus, la start-up a formé les commerciaux de Microsoft France afin que ces derniers puissent concourir à la commercialisation de sa solution.

 

Conseil juridique investisseur : Christophe Joffe

Sencrop, start-up de l’agritech, reçoit 1,4 M€

L’an passé, le pôle d’excellence lillois Euratechnologies voyait naître la start-up d’agritech Sencrop sous l’impulsion de Michael Bruniaux et Martin Ducroquet. Ces deux fondateurs ont mis au point une station agro-météo connectée permettant aux agriculteurs de suivre en temps réel un nombre de données capitales pour la bonne gestion de leurs parcelles (température de l’air, hygrométrie, pluviométrie, vitesse du vent).
Pour financer la version finale de ce produit et en assurer la commercialisation, Sencrop vient de boucler son premier tour de table en recevant 1,4 M€ d’Emertec Gestion, de Breega Capital et de plusieurs business angels comme Ronan Denoual (co-fondateur d’Hospimedia Groupe), Gonzague Lefebvre (co-fondateur et CEO de Visiotalent) ou encore Eduardo Ronzano (co-fondateur et CEO de Keldoc).

 

Conseil juridique investisseur : Thomas Saltiel, Philippe Balaÿ

Trois fonds organisent la reprise de la fonderie Lemer

Installée à Nantes depuis près de 140 ans, la fonderie Lemer fait l’objet d’un premier LBO à l’occasion d’un passage de témoin entre la famille fondatrice et l’actuel directeur général, Laurent Lécole.
Ce dernier prend la présidence de la PME familiale, tout en conviant au capital à ses côtés ACE Management, Ouest Croissance et Litto Invest.
Les trois investisseurs se partagent deux tiers du capital, le solde étant réparti entre le nouveau président et un membre de la famille fondatrice. Egalement propriétaire de la fonderie Dejoie (fabrication de boites aux lettres), Lemer chapeaute 59 salariés et affiche 11 M€ de ventes 2016.
Elle commercialise des plombs de pêche (4 000 références), des pièces de plongée sous-marine, des lests de voiliers ou d’équilibrage de plateforme. Mais aussi des moyens de levage, auprès de clients aussi variés que Décathlon, Beuchat, Bénéteau, DCNS, ou encore les groupes Airbus et Areva.

 

Conseil juridique investisseur : Christophe Joffe, Virginie Belle, Camille Malbezin

My Media débourse 12 M€ pour Synodiance

Intégralement détenue par ses fondateurs depuis un OBO financé à hauteur de 20 M€ par Euromezzanine en octobre, My Media signe un premier build-up sur Synodiance.
Plus précisément, l’agence média indépendante débourse 12 M€ pour reprendre l’intégralité de ce spécialiste du SEO (optimisation pour les moteurs de recherche) auprès de son fondateur, de ses quatre associés (majoritaires) et de CM-CIC Investissement – entré en 2000 pour lancer la société.
Ce faisant, My Media s’adjoint un périmètre créé en 1999 à Nantes et dégageant plus de 4 M€ de marge brute grâce à une quarantaine de collaborateurs.
Elle intégrera son emplette à son agence maison Search Foresight, également positionnée sur le conseil en search marketing, pour lui faire atteindre près de 7 M€ de marge brute cette année.

« Nous travaillons désormais avec un tiers des 50 plus gros sites Internet français et devenons, de fait, le leader incontesté du SEO en France » détaille le président-fondateur de My Media, Anthony Ravau.Fondée en 2005, My Media vise 20 M€ de chiffre d’affaires au titre de l’exercice en cours. Avec ses 150 collaborateurs, elle intervient dans l’achat d’espace, le SEO, et la création de publicités.

 

Conseil juridique (acquéreur): Aymeric Dégremont et Camille Malbezin

Platina devient majoritaire dans CXP

CXP opte pour une simplification radicale de sa structure actionnariale. Jusqu’à présent, ce cabinet de conseil intervenant dans l’univers des logiciels, de la transformation numérique et des services informatiques était contrôlé par quatre investisseurs, à savoir CM-CIC Capital Privé, Siparex (tous deux présents depuis 2003), NextStage (arrivé en 2007) et Calao Finance.
Le francilien vient de voir ces financiers céder leurs titres à Platina Equity Solutions – qui combine ce rachat de titres à une augmentation de capital. Doté de 140 collaborateurs, CXP ne communique pas sur son chiffre d’affaires. Il précise simplement avoir triplé en cinq ans son activité – qu’il réalise désormais à 60 % à l’étranger.

Pour se faire une place dans un univers concurrentiel dominé par trois grands acteurs américains (Gartner, Forester et IDC), le groupe a misé ces dernières années sur la croissance externe.
En 2011, il a effectivement absorbé son confrère allemand Business Application Research Center, avant de s’emparer de Pierre Audoin Consultants, quatre ans plus tard.

 

Conseil juridique (cédant): Thomas Saltiel et Philippe Balaÿ