Medtech : Cardiologs rachetée par Philips

Lire l’articles des Echos Par Adrien Lelièvre, Publié le 8 nov. 2021 à 11:26

 

Cardiologs va battre pavillon néerlandais. La medtech a été rachetée par le géant de l’électroménager Philips pour un montant non communiqué. La jeune pousse parisienne a développé une solution innovante d’interprétation automatique des électrocardiogrammes (ECG) qui repose sur une base de données de 20 millions d’enregistrements. Celle-ci aide les cardiologues à mieux détecter les troubles du rythme cardiaque.

 

A la faveur de cette opération, Philips veut élargir sa large gamme existante de produits et services à destination des professionnels de la santé. « La technologie de Cardiologs basée sur l’IA et ses data scientists seront un ajout important à notre portefeuille grandissant de solutions cardiaques à destination des milieux hospitaliers et ambulatoires », a commenté la société basée à Eindhoven.

 

« Nous sommes ravis de faire partie de Philips et de continuer à innover ensemble pour fournir des solutions qui responsabilisent les médecins du monde entier », a réagi Yann Fleureau, le patron de Cardiologs, cité dans un communiqué.

 

« Nous attendons avec impatience de développer notre activité au sein de Philips, en maintenant la neutralité des fournisseurs et en continuant à travailler avec des fournisseurs tiers pour favoriser l’adoption de solutions de santé numérique à l’échelle mondiale. »

 

Présence aux Etats-Unis

 

Fondée en 2014, Cardiologs avait amassé 5,3 millions d’euros en 2017 afin de préparer son lancement aux Etats-Unis, où la société a obtenu une homologation de la FDA (Food and Drug Administration). En 2020, la société a levé 15 millions de dollars lors d’un tour de table mené par le fonds d’investissement Alven.

 

Cardiologs compte 70 salariés, composée en grande partie d’ingénieurs logiciel et de data scientists spécialisés dans l’IA et le deep learning. Cette année, la medtech a notamment noué un partenariat avec la clinique Ambroise Paré, à Neuilly-sur-Seine (92), à qui elle fournit sa solution aux cardiologues. « Ambroise Paré est une clinique de référence sur les troubles du rythme cardiaque et il était important pour valider notre technologie que nous puissions travailler avec eux », confiait Yann Fleureau, au printemps, aux Echos.

 

Cette collaboration était censée aider la start-up à étendre son réseau en France et en Europe. Son arrivée dans le giron du groupe Philipps, qui a réalisé un chiffre d’affaires de près de 20 milliards d’euros en 2020, devrait nettement accélérer les choses pour elle dans les prochains mois.

Gardengate s’ouvre à un deuxième fonds

Article CFNEWS PAR AURORE BARLIER Publié le 18 oct. 2021 à 10:15

 

Avec 85 % de ses 90 M€ de revenus réalisés en France, quoi de plus naturel pour le portugais Gardengate que de choisir une équipe basée dans l’Hexagone pour l’accompagner dans sa nouvelle phase de croissance. Après deux années passées dans le portefeuille de son compatriote Crest Capital, la société de fabrication de fermetures en aluminium entre dans celui d’Equistone. Ce dernier, sélectionné au terme d’un process compétitif organisé par les équipes portugaises de PwC, acquiert une participation d’environ deux tiers du capital, aux côtés du dirigeant-fondateur et du management. Le fonds intervient ici via son véhicule Equistone VI qui, investi à près de 50 %, injecterait dans le cadre de cette opération un ticket d’equity au milieu de sa fourchette (comprise entre 25 et 200 M€). L’ex-actionnaire majoritaire réinvestit quant à lui une part de ses proceeds conserver une participation minoritaire. Le montage de cet LBO bis est complété par une dette unitranche apportée par Eurazeo IM (ex-Idinvest), avec le concours du fonds de dette privée portugais Tresmares Capital.

 

Conquérir l’Europe

 

Né en 1997 à Braga avec pour dénomination initiale Porta XXI, Gardengate distribue ses produits (portails, palissades, volets, clôtures…) sous marques Portadeluxe, Greendoor et Friday Courage, majoritairement à travers les grandes surfaces de bricolage (GSB). Un canal de distribution l’ayant naturellement amené à afficher une présence forte en France, qui constitue « de loin le plus gros marché européen des fermetures en aluminium », rappellent les associés d’Equistone, Grégoire Châtillon et Thierry Lardinois. Et le groupe de 600 employés emmenés par son fondateur, Adelino Costa, compte désormais diversifier ses géographies en s’appuyant sur le réseau européen de son nouveau majoritaire (représenté aux Pays-Bas, en Angleterre, à Paris et en Allemagne). Il vise, ainsi, à accentuer sa présence dans les zones où il est peu présent telles que le Benelux, l’Allemagne et le Royaume-Uni – des marchés aujourd’hui moins matures que la France recelant un important potentiel de croissance. Dans ce cadre, Gardengate pourra miser sur l’expansion géographique naturelle de ses GSB partenaires, et l’accompagnera notamment avec de nouvelles offres online et des lignes de produits élargies.

 

Une croissance annuelle de 18 %

 

Au-delà de ces développements commerciaux, l’entreprise entend regrouper ses unités de production locales – aujourd’hui au nombre de neuf – sur un même site afin d’augmenter sa capacité de production et d’améliorer sa rentabilité. Le tout, dans un contexte de croissance continue, de l’ordre de 18 % par an en moyenne entre 2016 et 2021. « Malgré les difficultés d’approvisionnement et la fermeture de certaines enseignes de bricolage pendant les confinements, l’entreprise a poursuivi sa croissance en 2020 grâce notamment à l’importance apportée par les particuliers à leur cadre de vie depuis la crise », expriment Grégoire Châtillon et Thierry Lardinois, ajoutant que les planètes semblent pleinement alignées pour poursuivre sur cette dynamique : « Les produits en aluminium continuent de prendre des parts de marché sur les produits en bois, en PVC ou en acier. En parallèle, la distribution via les canaux online et la GSB gagne du terrain sur les installateurs », poursuivent les investisseurs, commentant un secteur qu’ils connaissent bien pour avoir accompagné La Toulousaine entre 2010 et 2015 (lire ci-dessous).

 

Les intervenants de l’opération GARDENGATE

 

Société cible : GARDENGATE
Acquéreur ou Investisseur : EQUISTONE PARTNERS, Grégoire Châtillon , Thierry Lardinois , Jérémy Mathis , Valérian Fleury , FONDATEUR(S), Adelino Costa , MANAGERS
Cédant : CREST CAPITAL PARTNERS, FONDATEUR(S), Adelino Costa , MANAGERS
Acquéreur Banquier d’Affaires / Conseil M&A : BANCO FINANTIA
Acq. Avocats d’Affaires Financement : GOODWIN, Adrien Paturaud , Laurent Bonnet.
Acq. Avocat d’Affaires Concurrence : JOFFE & ASSOCIES, Olivier Cavézian , Klara Matous
Acq. DD Juridique et Fiscale : GOODWIN, Thomas Maitrejean , Marie-Laure Bruneel , Simon Servan-Schreiber , Arthur Deschamps , CMS RUI PENA & ARNAUT
Acq. DD Financière : EIGHT ADVISORY, Stéphane Vanbergue , Christophe Puissegur , Julien Roux.
Acq. DD Stratégique : ROLAND BERGER, Ambroise Lecat , Sébastien Murbach , Matthieu Daumas , Mouhsine Aguedach
Cédant Banquier d’Affaires / Conseil M&A : PWC CORPORATE FINANCE
Cédant Avocat corporate : GARRIGUES
VDD Juridique et Fiscale : GARRIGUES
VDD Financière : KPMG TS
Cédant Conseil Stratégique : LEK CONSULTING, Serge Hovsepian , Maxime Julian
Dette : TRESMARES CAPITAL
Dette Unitranche : EURAZEO IM (EX IDINVEST PARTNERS), Maxime de Roquette Buisson
Dette Avocat : MAYER BROWN, Patrick Teboul
Conseil Financement : MARLBOROUGH PARTNERS, Romain Cattet , Philippe de Courrèges

AI Verse se visualise

Article CF NEWS,

 

La jeune deeptech AI Verse veut démocratiser l’utilisation du deep learning (logiciel simulant un réseau de neurones, communément appelé intelligence artificielle – IA) pour la création de logiciels de vision artificielle. Elle s’attaque pour cela au manque d’images et plus spécifiquement au manque d’images correctement labélisées, c’est-à-dire où chaque pixel d’un élément d’importance dans une image est identifié, essentielles pour entraîner une IA. « Seules les grandes structures peuvent se permettre de mobiliser les ressources nécessaires à la construction d’une banque d’images labellisées manuellement et sans pouvoir en prévoir la qualité finale », commente Benoit Morisset, président et fondateur en 2020. Docteur en robotique et intelligence artificielle, il a notamment fondé Pixmap, une entreprise intégrant des systèmes de cartographie 3D à la robotique. . Avec Arnaud Lamorlette, expert dans l’animation 3D ayant notamment supervisé des projets de Dreamworks (Shrek 2 et 3…), ils ont donc mis au point une solution générant automatiquement des images de synthèse pouvant alimenter ces réseaux de neurones numériques. Pour la finaliser, ils collectent 2,5 M€ auprès de Innovacom, qui intervient à travers son FPCI Technocom 3 et du fonds Digital Venture de Bpifrance Investissement. Les cinq salariés actuels (hors fondateur) détiennent par ailleurs 20 % des parts.

 

Vente de banques d’images

 

Les nouvelles liquidités permettront de passer le logiciel de l’état de prototype à une solution commercialisable, d’ici douze à seize mois. Il sera disponible à travers une plateforme en ligne et s’adressera aux PME comme aux grands comptes, des domaines de la robotique, de la réalité virtuelle et augmentée, de la domotique, ou encore celui des villes intelligentes et des assistants intelligents. IA Verse, basé près de Nice, promet que chaque client pourra donc obtenir en quelques heures une banque d’images de synthèse représentant n’importe quelle situation, sur laquelle une IA doit être entraînée, pour des prix avoisinant la dizaine de centime par image. De cinq à dix profils tech devraient ainsi être recrutés. Dans le secteur sont présents les américains DataGem et Parallel Domain, spécialisé dans l’imagerie pour les véhicules autonomes. En France, la société Imageens – qui levait 1,2 M€ en avril (lire ci-dessous) – a mis au point un logiciel permettant de définir automatiquement les éléments présents dans de l’imagerie médicale existante.

 

Les intervenants de l’opération 

 

  • Société cible : AI VERSE
  • Acquéreur ou Investisseur : INNOVACOM, BPIFRANCE INVESTISSEMENT
  • Société Avocat d’Affaires Corporate : CONSTELLATION AVOCATS, Pierre Callède
  • Conseil investisseur : JOFFE & ASSOCIES, Thomas Saltiel, Charlotte VIANDAZ

Makuity entre dans le groupe Heroiks

Article de Offre Média, 
Heroiks acquiert l’agence media indépendante Makuity, créée en 1985 sous le nom de Promopress Media, et dirigée par Gérard Kisler. L’agence gère 60 millions d’euros d’investissement annuels et revendique une vingtaine d’experts.
Pour Heroiks, ce rachat présente, en outre, l’intérêt de se renforcer dans la gestion d’appels d’offres de marchés publics gérés par Makuity à l’image des collectivités territoriales (Ville de Paris, Région Grand Est, Région Bourgogne Franche-Comté, Conseil Départemental de Vendée…), des collectivités interprofessionnelles (Nouveau by Beaujolais, Union des Industries de la Protection des Plantes…), des organismes publics (Caisse Nationale des Allocations Familiales, Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, Pôle Emploi…).
Le cabinet Joffe & Associés a conseillé Heroiks avec une équipe composée de Aymeric Dégremont, associé, et Catherine Diril, collaboratrice.

ServiceNow acquiert Mapwize

Article par  Legal Global Chronicle France, 

 

Avec Mapwize, ServiceNow fournira des fonctionnalités de cartographie intérieure aux employés lorsqu’ils réserveront des salles de conférence et des espaces de travail depuis leur ordinateurs ou leurs appareils mobiles, ainsi que lorsqu’ils se déplaceront dans les locaux de l’entreprise.

 

Les fonctionnalités de Mapwize aideront également les équipes en charge des lieux de travail à gérer les plans des locaux en fonction des tendances d’utilisation et de l’évolution des besoins immobiliers. Pour soutenir des lieux de travail flexibles et agiles, ServiceNow a l’intention d’intégrer les fonctionnalités de Mapwize dans la Now Platform ainsi que la suite Workplace Service Delivery. Les solutions de cartographie, les caractéristiques des produits et les ingénieurs de Mapwize viendront complèter et améliorer les services existants de Workplace Service Delivery de ServiceNow, et notamment Workplace Space Mapping (cartographie intérieure), Workplace Reservation Management (gestion des réservations), Workplace Space Management (gestion des espaces), Workplace Visitor Management (gestion des visiteurs), Case and Knowledge Management (gestion des demandes et informations) et Safe Workplace Suite (gestion du retour au bureau).

 

Pour cette acquisition, ServiceNow a été principalement conseillée par Baker McKenzie, sous la direction de l’équipe du cabinet parisien composée de Guillaume Nataf (Photo) , Partner, Samantha Chavane de Dalmassy, Collaboratrice, Paul Nury, Collaborateur, Johanna Federspiel, Juriste, Denise Broussal, Associée, Nadège Dallais, Partner, Lauriane Raux, Collaboratrice, Adrien Leberon, Collaborateur, Pour les enjeux fiscaux, Stéphane Taïeb, Partne, Robin Gaulier, Collaborateur, Nathalie Marchand, Partner, Audrey Bovie, Collaboratrice, Magalie Dansac le Clerc, Partner, Bérénice de Wailly, Collaboratrice, Léna Sersiron, Associée, Manuella Roblet, Collaboratrice, Arnaud Cabanes, Associé, Christophe de Saint-Pern, Collaborateur.
Le bureau de Baker McKenzie basé à Santa Clara, en Californie a également participé à l’opération avec Derek Liu, Associé et Dominique Manguiat, Collaboratrice.

 

Le cabinet Joffe & Associés a conseillé Mapwize avec une équipe composée de Thomas Saltiel, associé, Paddy Pascot et Charlotte Viandaz, collaborateurs.

Naissance de Nomadia, champion français des solutions SaaS pour professionnels mobiles

Article par Nomadia Group, 

 

Nomadia symbolise la dynamique entrepreneuriale tech en France et a vocation à valoriser un savoir-faire local sur la scène internationale.

 

Nomadia est le fruit du rapprochement de trois éditeurs de logiciels français reconnus, aux savoir-faire complémentaires dans le domaine de la mobilité : GEOCONCEPT (optimisation de tournées et de plannings, Field Service Management, SIG et géomarketing), DANEM (applications métier mobiles pour les commerciaux, chauffeurs livreurs et techniciens) et B&B Market (CRM SFA, conseil & data pour la grande consommation et la distribution).

 

Opérant sur un marché en croissance de 15% par an qui devrait dépasser 30 milliards d’euros en 2026, Nomadia répond au besoin grandissant des entreprises de gérer en temps réel les activités de leurs professionnels sur le terrain. Ces professionnels, qui consacrent en moyenne 30 % de leur temps de travail aux déplacements, partagent le besoin d’optimiser la gestion de leurs interventions pour gagner en efficacité opérationnelle et améliorer la satisfaction client. Ce besoin s’est accentué depuis le début de la pandémie, avec une organisation de travail hybride, et surtout, de nouvelles exigences en matière de connectivité pour accéder à des données partout et tout le temps.

 

 

Des gains opérationnels et un atout pour la RSE

Grâce à des algorithmes d’optimisation avancés, des applications métier mobiles, des capacités d’automatisation du cycle de vente et une offre de conseil et de données, les solutions de Nomadia aident les entreprises à relever leurs principaux défis en matière de performance opérationnelle et de rentabilité avec une promesse de gain de productivité de l’ordre de 20%.

En outre, les solutions de Nomadia permettent de répondre à l’attention croissante que portent les entreprises à leur empreinte environnementale (avec une diminution des émissions de CO2 jusqu’à 30% pour les utilisateurs des solutions d’optimisation de tournées) et au bien-être des salariés (les outils d’optimisation de plannings permettant de prendre en compte les contraintes des salariés dans la répartition des missions).

Les 1500 clients du groupe Nomadia ont déjà pu profiter de tous ces avantages, que ce soit dans la logistique avec Colis PrivéCdiscount, dans l’énergie avec EngieGRDFDalkia ou Suez, dans la santé avec Johnson&Johnson ou Pfizer, l’industrie avec Otis ou Veolia, et tous les autres secteurs ayant des professionnels itinérants, de la PME à la grande entreprise.

 

 

 

 

Le cabinet Joffe & Associés a conseillé BPI France avec une équipe composée de Thomas Saltiel, associé, et Johann Mendez, collaborateur.

Addworking traite une série B

Article CF News par  R.L.

 

Créé en 2015, Addworking n’avait cumulé jusqu’ici qu’une somme avoisinant 1,5 M€, à travers deux levées de fonds. L’éditeur d’une plateforme de gestion des collaborateurs non-salariés amasse cette fois-ci près de 6 M€, au terme d’un processus mené par Cambon Partners. C’est iXO Private Equity, fonds présent à Toulouse, Marseille, Bordeaux et Lyon (lire ci-dessous), qui prend la tête de cette nouvelle opération, en investissant un ticket de 2,9 M€ dans la société savoyarde, dirigée par Julien Pérona et Charles Liénart. Edenred Capital Partners, présent depuis le tour d’amorçage en 2017, ainsi que le club d’entrepreneurs Seed4Soft et Club Holnest, lancé par Holnest, le FO de Jean-Michel Aulas, complètent l’opération. Cette dernière comprendrait par ailleurs un peu de secondaire, avec le rachat de certains business angels.

 

Doublement annuel de la croissance

 

Pour rappel, Addworking s’est forgé une expérience dans la connection des entreprises avec les sous-traitants, les prestataires et les freelance. La plateforme, vendue sur un modèle Saas, veut faciliter la création et la diffusion d’offres de missions, dans les différents secteurs comme celui du BTP, du transport, de la logistique, des services IT ou encore de l’industrie. Elle prend en charge également la gestion et l’édition des contrats ou encore le traitement des factures. L’éditeur savoyard, qui tait les nouvelles fonctionnalités qui devraient enrichir sa solution, revendique ainsi près de 2500 clients, parmi lesquels principalement des ETI et PME, mais également de plusieurs grands groupes. Peu loquace sur son chiffre d’affaires, Addworking met cependant en avant un doublement annuel de sa croissance depuis ses dernières années. Composée de près de 25 personnes, la société devrait multiplier par deux son effectif d’ici la fin d’année.

 

Les intervenants de l’opération ADDWORKING

 

Société cible : ADDWORKING
Acquéreur ou Investisseur : IXO PRIVATE EQUITY, Nicolas Iordanov , EDENRED CAPITAL PARTNERS, SEED4SOFT, CLUB HOLNEST
Acquéreur Avocat Corporate : VIGUIE SCHMIDT & ASSOCIES (EX SLVF), Louis Chenard
Société Banquier d’Affaires / Conseil M&A : CAMBON PARTNERS, Romain Dehaussy , Robin Beaudot
Société Avocat d’Affaires Corporate : JOFFE & ASSOCIES, Virginie Belle, Antoine Lamy

I-Lunch déjeune en premier tour

ATICLE CFNEWS

 

Depuis la rentrée, l’intérêt des investisseurs français pour la restauration d’entreprise, revue par l’écosystème de la Frenchtech, ne se dément pas. Foodles, service de restauration collective et de frigos connectés, avait levé récemment 31 M€ (lire ci-dessous). L’un de ses jeunes concurrents, I-Lunch, spécialisé dans la commande et la livraison en ligne de repas pour entreprises, créé en 2017 par la serial entrepreneuse Victoria Benhaim, collecte pour sa part un peu plus de 4 M€ pour son premier tour. Une série A à laquelle participe notamment la Banque des Territoires de la Caisse des Dépôts, arrivée au terme d’un process mené par le conseil en levée de fonds Paris Business Consulting. Le fonds Paris Région Venture Fund, géré par Karista, ainsi que Financière Tuileries, le family office de Guy Rico, ainsi que la société de services Noveo, entrés directement, complètent l’enveloppe.

 

10 M€ de revenus ciblés en 2022

 

La jeune pousse parisienne de 40 personnes propose plusieurs offres de restauration numérique adaptées aux différentes tailles d’entreprises, comme la livraison en ligne, sur la plateforme de commande Btob, de repas pour les collaborateurs. Pour les grands groupes, I-lunch met en avant des services comme la création de lieux de restauration, de cafétérias sur place, notamment pour assurer la vente de repas, ou encore l’installation de frigos connectés. La start-up avance le chiffre de 60 clients, comme Thales, L’Oréal, Total ou encore Geodis, et devrait rester un peu en dessous de 5 M€ de revenus pour l’exercice en cours. « Nous fonctionnons comme un restaurant d’entreprise classique, détaille Victoria Benhaim. Pour chacun de nos clients, nous leur facturons un abonnement, le montant diffère en fonction de l’offre choisi. Par ailleurs, le convive paie directement sur la plateforme ou en cafétérias son repas qui est subventionné en partie par l’entreprise. » L’ambition d’I-Lunch est désormais de dépasser les 10 M€ de chiffre d’affaires en 2022, avec notamment l’ouverture de sa plateforme dans deux grandes villes en France, gardées secrètes pour le moment, et le doublement de son effectif. D’autres projets pourraient être annoncés au deuxième semestre l’an prochain.

 

Les intervenants de l’opération I-LUNCH

 

Prello, la start-up pour acheter sa résidence secondaire à plusieurs

ARTICLE PUBLIE DANS LES ECHOS Par Camille Wong  le 28 sept. 2021 à 7:00Mis à jour le 28 sept. 2021 à 9:05

 

Les Français se ruent sur les résidences secondaires. En 2020, elles se sont établies à 3,6 millions selon l’Insee. Un record. C’est dans ce contexte favorable que la start-up Prello vient tout juste de se lancer, poussée par une levée de fonds d’1,75 million d’euros auprès de business angels et du fonds Axeleo Capital.

 

« C’est une tendance de fond depuis plusieurs années, qui s’est accélérée avec la crise sanitaire, la poussée du nomadisme et l’essor du télétravail », estime Ludovic de Jouvancourt, le fondateur, avec Sébastien Gal, de la jeune pousse. Concrètement, Prello propose d’acheter une résidence secondaire à plusieurs, jusqu’à huit. Il peut s’agir de parfaits inconnus que la start-up va recruter pour vous ou bien de copains qui veulent investir ensemble.

 

« Calendrier intelligent »

 

Ils sont regroupés au sein d’une SCI (Société civile immobilière) et chacun détient un huitième d’une maison, voire plus si une même personne achète plus de parts. Chaque part équivaut à 44 nuitées d’occupation.

 

« C’est la durée moyenne passée dans les résidences secondaires, indique l’entrepreneur, par ailleurs investisseur immobilier. Sachant que le panier moyen de chaque copropriétaire est de 200.000 euros, si l’on arrive à agréger huit personnes, la valeur de la maison tourne autour de 1,6 million d’euros. » Autrement dit, une très belle maison.

 

La start-up s’assure de l’égalité entre les copropriétaires grâce à un « calendrier intelligent ». Chacun bénéficie à la fois des nuitées « classiques » et des nuitées « tendues » (les ponts, le mois d’août, Noël, le Nouvel An). L’entreprise se rémunère à hauteur de 8 % sur la valeur de maison, en incluant le prix de la propriété mais aussi les travaux de rénovation et l’ameublement dont elle s’occupe.

 

Clé en main

 

La start-up développe deux modèles d’acquisition : mettre en relation avec une agence immobilière les acheteurs, ou bien acheter elle-même des biens et revendre les parts. Elle prévoit d’ailleurs une prochaine levée en dette pour financer l’acquisition de biens qui seront mis en vente au quatrième trimestre 2021.

 

Elle s’occupe ensuite de l’entretien (ménage, jardinage, etc.), facturé à prix coutant, et des tâches administratives. Elle accompagne aussi sur la partie financement grâce des partenariats avec un courtier et des banques. Un service qui se veut « clé en main », et demande à chaque copropriétaire un abonnement mensuel de 99 euros par mois.

 

Prello n’est pas la seule à se lancer sur ce créneau. La start-up française Altacasa a déjà annoncé son arrivée la semaine dernière avec une levée de fonds de 2 millions d’euros. De l’autre côté de l’Atlantique, Pacaso s’est lancé en 2020 et est devenu une licorne en l’espace de cinq mois. « Beaucoup de start-up se sont attaquées au marché des résidences principales et de l’investissement locatif . La résidence secondaire était restée un parent pauvre. La dynamique autour de l’amélioration de la qualité de vie a contribué à la remettre au centre du jeu », analyse l’entrepreneur, qui compte recruter une dizaine de salariés d’ici à la fin de l’année pour étoffer son équipe de huit personnes.

Vestiaire Collective lève 178 millions d’euros

Article de Challenges, Publié le 22 sept. 2021

 

La pépite française Vestiaire Collective (vente en ligne de vêtements et accessoires de luxe de seconde main) a levé 178 millions d’euros, dans une opération qui porte sa valorisation à 1,45 milliard d’euros.

 

J&A (Thomas Saltiel & Océane Christmann) a, dans le cadre de cette opération, conseillé les fonds historiques (Balderton, Bpifrance Investissement, Condé Nast, Eurazeo growth, Fidelity International, Idinvest, Kering Venture, Korelya Capital, Tiger, Ventech et Vitruvian).

 

L’opération est menée par Softbank Vision Fund, le fonds qui était déjà derrière la levée record de 580 millions d’euros annoncée mardi par Sorare (jeu d’échange en ligne de vignettes de joueurs de football).

La page LinkedIn de Max Bittner, le nouveau boss de Vestiaire Collective, est éloquente. Parmi ses dernières publications sur le réseau professionnel, l’une relate le boom du marché des vêtements d’occasion, qui devrait peser 42 milliards d’euros en 2022. Une autre, la hausse récente de 70 % des annonces sur le site qu’il dirige. Et une troisième montre… l’effondrement des ventes d’appareils photos face à l’essor des smartphones dans le monde. « J’adore ce graphique, commente cet Allemand au look de hipster. Ça me surprend toujours de voir combien les acteurs d’un secteur se sentent en sécurité tant que leurs ventes progressent, alors que la prochaine disruption est déjà visible. Mieux vaut faire attention, disrupter ou être disrupté. Cela vaut aussi pour nous. »

40 millions d’euros levés

Pas question donc pour le pionnier français de la revente en ligne d’articles de mode, lancé en 2008, de se reposer sur ses lauriers. Certes, Vestiaire Collective a levé 40 millions d’euros en juin, notamment auprès de Bpifrance. Et l’entreprise fait partie de l’indice Next 40, dévoilé en septembre, des 40 start-up françaises les plus prometteuses. Mais Max Bittner, qui a créé le site d’e-commerce Lazada en Asie du Sud-Est – revendu à Alibaba -, doit faire face à une concurrence de plus en plus puissante. Fin juin, son rival américain TheRealReal est entré en Bourse sur une valorisation de 2,4 milliards de dollars. Et, en Europe, Vinted connaît un succès phénoménal. « Ce site reçoit près de 3 millions de visiteurs par jour en France, souligne Marc Lolivier, directeur général de la Fevad, le syndicat professionnel de la vente à distance. C’est la plus forte audience derrière Amazon. » Certes, le panier moyen y tourne autour de 20 euros, contre 400 pour Vestiaire Collective, mais ses membres sont trois fois plus nombreux.

 

Il fallait agir. Le trafic étant la clé du succès des places de marché, en avril, il a été décidé de baisser les commissions, donc les prix de vente, de 10 % en moyenne, pour améliorer l’attractivité du site. « Cela fait des années que l’équipe hésitait. Il faut attaquer ou se laisser détruire », résume le dirigeant. Autre problème, le modèle de Vestiaire Collective, qui consiste à contrôler (dans son centre de Tourcoing) l’authenticité de chaque produit vendu avant de le réexpédier à l’acheteur, alourdit les frais et rallonge les délais. Exactement le contraire de ce qu’attendent les millennials en matière d’e-commerce. « Ce qui est important, pour une plateforme de vente, c’est l’engagement des clients, leur fréquence d’achat », reconnaît Max Bittner. En septembre, son site a donc lancé le service Envoi Direct, qui permet aux vendeurs ayant reçu le label Expert ou Recommandé, pour leur fiabilité et leur rapidité, d’envoyer directement leurs articles s’ils valent moins de 200 euros. Ce raccourcissement des procédures représente une économie d’environ 10 euros.

Tendance éthique

Le site parie aussi sur les attentes des jeunes pour une mode plus durable. Quoi de mieux pour l’environnement que la revente entre particuliers ? « Il y a une forte demande de consommation éthique, qui colle bien avec le marché de l’occasion », confirme Rino Coletti, fondateur de Violette Sauvage, qui organise des vide-dressings. Ainsi, Vestiaire Collective a lancé des partenariats baptisés Circularity Collabs pour inciter ses membres à revendre des articles de marques très prisés des modeuses, comme Sandro, Maje ou ba&sh, en échange de bons d’achat dans ces enseignes. Un modèle « win-win-win », se félicite Max Bittner. Bon pour la planète, aussi.

Authentification d’un bijou. Cette procédure, typique de la société, n’est plus obligatoire pour les articles vendus moins de 200 euros.