ServiceNow acquiert le français Mapwize

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ServiceNow, un leader de la gestion des flux de travail pour les entreprises, a signé en août l’acquisition prochaine de Mapwize, un éditeur lillois spécialiste de la cartographie intérieure fondé en 2014 par Médéric Morel et Mathieu Gerard. Le montant du rachat de cette TPE n’a pas été révélé. ServiceNow a annoncé aujourd’hui la signature d’un accord en vue de l’acquisition de la société berlinoise Swarm64, leader en matière de performances et d’évolutivité des bases de données.

 

ServiceNow utilisera ses logiciels pour fournir des capacités de cartographie intérieure pour les collaborateurs qui réservent depuis leurs terminaux des bureaux, des salles de conférence et des ressources sur le lieu de travail, ainsi que pour l’orientation à l’intérieur des bureaux. Les capacités de Mapwize aideront également les services généraux à gérer et mettre à jour les plans des bureaux en fonction des tendances d’utilisation et de l’évolution des besoins immobiliers.

 

« Dans le nouveau monde du travail hybride, le rôle des services généraux n’a jamais été aussi important pour proposer les meilleures conditions de travail possibles aux collaborateurs », a déclaré Blake McConnell, SVP Workflows Employés chez ServiceNow. « Grâce à Mapwize, ServiceNow sera à l’avant-garde de l’expérience des employés en facilitant l’orientation dans les bureaux et l’accès aux informations et aux services dont ils ont besoin dans leur travail. »

 

Les logiciels de cartographie, les caractéristiques des produits et les ingénieurs de Mapwize complèteront et amélioreront les capacités existantes de Workplace Service Delivery de ServiceNow, et notamment Workplace Space Mapping (cartographie intérieure), Workplace Reservation Management (gestion des réservations), Workplace Space Management (gestion des espaces), Workplace Visitor Management (gestion des visiteurs), Case and Knowledge Management (gestion des demandes et informations) et Safe Workplace Suite (gestion du retour au bureau).

 

ServiceNow prévoit de finaliser l’acquisition de Mapwize au troisième trimestre 2021. L’éditeur avait déjà annoncé annoncé il y a quelques semaine l’acquisition de la société berlinoise Swarm64, un leader en matière de performances et d’évolutivité des bases de données.

Farmitoo lève 10 millions d’euros pour déployer sa plateforme d’e-commerce en Europe

FRENCHWEB, publié le 12/07/2021

 

Pour surfer sur l’essor du e-commerce dans le secteur, la startup parisienne Farmitoo lève 10 millions d’euros auprès de Ventech, IXO Private Equity, du fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) du Programme d’investissements d’avenir (PIA) géré pour le compte de l’État par Bpifrance et de business angels. Elle avait auparavant levé 1 million d’euros en 2018 et 1,5 million d’euros en 2020.

 

Fondé en janvier 2018 par Mathilde Lefrançois, Grégoire Casoetto, Pierre Ducoudray et Denis FayolleFarmitoo développe une plateforme d’e-commerce proposant des équipements à destination des professionnels de l’agriculture, vendus par des fabricants agricoles en ligne à travers l’Europe. La startup travaille en effet directement avec des fabricants et réduit ainsi le nombre d’intermédiaires pour proposer aux agriculteurs des prix compétitifs. La plateforme compte à ce jour plus de 150 000 produits et revendique un accès à plus de 350 fabricants agricoles, pour plus de 25 000 agriculteurs clients en Europe.

 

Créer la place de marché B2B leader en Europe

 

« Chez Ventech, les fondateurs de Farmitoo sont venus nous voir avec l’ambition de créer la place de marché B2B leader en Europe, pour la vente d’équipements agricoles », commente Claire Houry, General Partner chez Ventech. « Ce secteur est encore peu digitalisé et sans leader en Europe. Farmitoo est déjà présent dans 5 pays en Europe, ce qui nous a impressionnés. C’est assez rare pour une équipe en France, de réussir à créer un ADN international, dès la création. Avec notre équipe Ventech présente en Europe à Paris, Berlin, Munich et Helsinki, nous allons travailler avec les managers de Farmitoo, pour accélérer leur internationalisation ».

Farmitoo ambitionne désormais d’accélérer son expansion à l’international en ouvrant son site sur de nouveaux marchés, notamment en Espagne et aux Pays-Bas, tout en accélérant dans ses 5 pays de vente actuels, à savoir la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie. La startup prévoit également de renforcer son équipe aujourd’hui composée de 40 personnes.

 

Farmitoo: les données clés

 

Fondateurs: Grégoire Casoetto, Mathilde Lefrançois, Pierre Ducoudray et Denis Fayolle
Création: janvier 2018
Siège social: Paris
Secteur : AgTech, e-commerce
Activité: marketplace de ventes d’équipements agricoles
Effectifs: 40

 


Financement: 10 millions d’euros auprès de Ventech, IXO Private Equity, du fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) du Programme d’investissements d’avenir (PIA) géré pour le compte de l’État par Bpifrance et de business angels.

Conseil Juridique : Joffe & Associés, Charlotte Viandaz et Thomas Saltiel

PowerZ joue avec trois nouveaux investisseurs

 

Yann Carron de la Carrière, PowerZ

Yann Carron de la Carrière, PowerZ

 

Cette fois, PowerZ avait un produit à montrer aux investisseurs. L’éditeur d’un jeu vidéo éducatif pour enfants de six à douze ans, qui avait levé 3 M€ au stade du powerpoint il y a moins d’un an (lire ci-dessous), récolte aujourd’hui le double. Bpifrance mène cette augmentation de capital de 6 M€ avec son fonds Digital Venture, devant Raise Ventures qui place un ticket d’un peu moins d’1 M€ et le groupe de presse et d’édition Bayard. Dans ce tour sursouscrit, les principaux investisseurs existants, c’est-à-dire Educapital, Hachette, Pierre-Kosciusko-Morizet (Kernel) et Michaël Benabou (Financière Saint James), renouvellent leur soutien. À cette levée s’ajoute 1 M€ emprunté à Bpifrance. « Nous n’avions pas prévu de relever si vite mais plusieurs fonds nous ont sollicités car nous développons un produit attractif, à la croisée de l’edtech et des jeux vidéo », estime Yann Carron de la Carrière, directeur marketing et co-fondateur avec Emmanuel Freund et Arnaud Lamy. « La confiance témoignée par les investisseurs historiques allant au-delà de leur pro rata, et qui pour certains avaient déjà financé Shadow, la précédente entreprise de l’équipe, nous a confortés », confirme Sophia Martin, directrice de participations chez Raise Ventures, dont la SCR fait aujourd’hui 70 M€ mais est toujours en cours de levée.

 

20 000 joueurs depuis le lancement le 15 février

 

Sophia Martin, RAISE

Sophia Martin, RAISE

 

Après seulement cinq mois de travail, PowerZ a lancé son jeu éducatif le 15 février, avec l’idée d’aller à l’encontre des pratiques de l’industrie du jeu vidéo en mettant cette première version le plus vite possible dans les mains des enfants, des parents et d’experts afin de l’améliorer en continue. Quelque 20 000 joueurs ont rejoint cette communauté, consacrant des sessions de 30 minutes pour 4 heures de jeu en moyenne. Construit comme un archipel, PowerZ compte aujourd’hui une île principale, développée en interne, et deux îles secondaires créées par des studios indépendants, Zero Games et Opal Games. L’aventure propose l’apprentissage d’une dizaine de domaines (calcul mental, géométrie, vocabulaire, langues vivantes et langue des signes…) et l’initiation à l’astronomie, la cuisine, le yoga, la sculpture et d’autres activités culturelles. « Le gaming est un secteur en plein essor, en particulier depuis le premier confinement du printemps 2020, que nous regardions beaucoup. Tout comme l’éducation, où les modèles semblent très verticalisés par matière. En revanche, nous n’avions jamais vu un tel OVNI réunissant les deux en associant une haute qualité de jeu avec une composante éducative tout aussi forte », assure Sophia Martin.

 

Déclinaison anglaise

 

L’un des objectifs de la levée est l’augmentation de la production de contenus, avec des fournisseurs comme Bayard (J’aime Lire, le Feuilleton d’Hermes, le Yoga des Petits…), qui travaillait néanmoins déjà avec la jeune pousse avant d’investir, ou comme Hatier (Hachette) éditeur de cahiers scolaires. La déclinaison sur d’autres supports est aussi au programme, à commencer par l’iPad aujourd’hui suivi de l’iPhone dans les prochaines semaines puis de Switch et d’autres consoles début 2022. Enfin, une version anglaise verra le jour entre septembre et décembre, avec des efforts marketing ciblant le Royaume-Uni, les pays nordiques et les États-Unis. Pour se rémunérer, PowerZ, qui emploie 25 personnes et ne montera pas à plus de 40 salariés d’ici douze mois, a testé le paiement libre, nourrissant de l’espoir dans le fait que près de 10 % des parents acceptent de payer, en moyenne 3,5 € par mois. Dans les prochains mois, une autre brique du modèle économique sera posée. Celle de la monnaie virtuelle permettant non pas d’acheter des contenus mais d’effectuer des « dépenses cosmétiques », associée à des fonctionnalités pour apprendre à gérer un budget, afin de rester fidèle à son ambition de garder un accès ouvert à toutes les classes sociales.

 

Les intervenants de l’opération POWERZ

 

Société cible : POWERZ
Acquéreur ou Investisseur : BPIFRANCE INVESTISSEMENT , RAISE , BAYARD PRESSE , EDUCAPITAL , HACHETTE LIVRE , BUSINESS ANGEL(S) , Pierre Kosciusko-Morizet , Michaël Benabou
Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES , Thomas Saltiel , Charlotte Viandaz
Acq. DD Juridique et Fiscale : JOFFE & ASSOCIES , Thomas Saltiel , Charlotte Viandaz
Acq. DD Financière : 2C FINANCE , Jacques Haccoun
Acq. Conseil Environnement, DD ESG : B-WAY , Marion Peltier
Société Avocat d’Affaires Corporate : SOLFERINO ASSOCIES , Bernard-Olivier Becker

WYZ Group regonfle son capital

CF NEWS -Par Rodolphe Langlois – 

 

Wyz Group véhicule une nouvelle augmentation de capital. L’éditeur de logiciels et services Btob pour la gestion et la vente de pneus, basé à Compiègne et dirigé par Pierre Guirard, conseillé pour l’occasion par Raphaël Financial Advisory, récolte 21 M€, cinq ans après la première (lire ci-dessous). Bpifrance, à travers son fonds Avenir Automobile 2, ainsi que BNP Paribas Développement en profitent pour faire leur entrée. « L’idée est de construire une relation sur le long terme, pour appuyer notre développement et notre accélération à l’international, mais également nous accompagner, si nécessaire, dans une stratégie de croissance externe », décrit Pierre Guirard, qui demeure le premier associé de l’entreprise. Generis Capital Partners ainsi que Holnest, le family office de Jean-Michel Aulas, actionnaires historiques, en profitent pour réinjecter du cash. L’opération inclut également une partie de cash-out, plusieurs business angels en profitant pour sortir, à l’instar de certains associés co-fondateurs, « qui ont décidé de vivre d’autres aventures entrepreneuriales », explique le dirigeant.

 

Croissance de 70 % au premier semestre

 

Pierre Guirard, WYZ Group

Pierre Guirard, WYZ Group

 

Pour rappel, Wyz Group, qui connaît une croissance moyenne de 34 % par an depuis neuf ans, propose à ses clients, une quarantaine de grands comptes, parmi lesquels une quinzaine de constructeurs, des réseaux de professionnels du pneu, des manufacturiers, ainsi que des réseaux de centre-auto, une solution d’approvisionnement en pneumatiques des réseaux d’après-vente automobile, qui représente près de 85 % des revenus 2020 du groupe, qui s’élèvent à 60 M€. 10 % du chiffre d’affaires proviennent de l’activité Fleet, qui permet une gestion des prix et des services, liés aux pneus des flottes de plusieurs entreprises. Le solde repose sur la création de solutions sur-mesure, des logiciels qui sont directement conçus pour s’intégrer aux infrastructures de ses clients, et garantir la maintenance de plateformes web et les ventes de données pour les acteurs de la distribution automobile. « L’entreprise garde un fort positionnement en France, mais commence à s’étendre à l’international, essentiellement en Europe, expliquent de concert Thibaut de Roux et Édouard de Cassini, respectivement président et directeur général de Generis Capital Partners. Wyz mise aussi sur le développement du métier au niveau vertical le métier, avec les pièces détachées, parce que ce sont à peu près les mêmes interlocuteurs, mais cependant pas les mêmes problématiques. » Le groupe, présent dans six pays et salariant une cinquantaine de personnes, a enregistré une croissance de 70 % au premier semestre.

 

Les intervenants de l’opération WYZ GROUP

Société cible : WYZ GROUP
Acquéreur ou Investisseur : BPIFRANCE INVESTISSEMENT , Alexandre Ossola , Hubert Hernandez , Nicolas Ceria , Jean Rocchia , Hervé Coindreau , BNP PARIBAS DÉVELOPPEMENT , Arnaud Lavril , Jean-Marc Dussourd , Sitti Maliki , Léo Carca , GENERIS CAPITAL PARTNERS , Thibaut De Roux , Edouard de Cassini , Guillaume Papot
Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES , Christophe Joffe , Virginie Belle , Johann Mendez
Acq. DD Financière : EIGHT ADVISORY , Fabien Thieblemont-Rozier , Arthur Huon , Alexandre Sfeir
Acq. DD Autres : WAVESTONE (EX SOLUCOM) , Dzuy Ngo , Cédric Goubard , Marine Foucambert
Société Avocat d’Affaires Corporate : HPML , Thomas Hermetet , Marina Llobell , Anastasie Leconte , VAUBAN AVOCATS , Grégory Lefebvre
Levée de Fonds Conseil / Agent : RAPHAEL FINANCIAL ADVISORY , Benoît Perrin d’Arloz , Maxime Berthoux , Abdel El Hajjami

 

Gaïago récolte 13 M€ de financements pour changer l’agriculture

CAPITAL FINANCE – LES ECHOS – Publié le 5 juil. 2021 à 14:02

 

L’agtech basée à Saint-Malo rassemble cette enveloppe tant en fonds propres, en obligations, qu’en dette senior. La partie equity est injectée par Telos Impact (leader du tour de table), We Positive Invest (géré par Arkea Capital), Unexo et A Plus Finance. Côté financements non-dilutifs, Bpifrance, le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel Arkéa sont à la manœuvre. Avec ces nouveaux fonds, Gaïago trouve les moyens de financer son plan de développement. Avec un objectif en ligne de mire : dépasser les 100 M€ de chiffre d’affaires d’ici trois ans. Depuis l’arrivée de Jean-Pierre Princen en tant que président en 2019, l’entreprise a vu ses effectifs passer de sept collaborateurs pour assurer la distribution de ses produits en circuit direct, à une cinquantaine avec plus de 80 distributeurs recensés dans huit pays européens. Quelque 120 recrutements sont prévus dans les trois prochaines années afin de poursuivre la structuration de ce volet commercial, de renforcer les capacités de productions et d’intensifier la R & D pour proposer une gamme complète de revitalisants de sols, de prébiotiques et probiotiques pour plantes et graines. Utilisables dans le cadre de l’agriculture biologique, les solutions Gaïago reposent sur des recettes brevetées sous formes liquides ou solides à base de micro-organismes qui favorisent la génération d’humus et fortifient les cultures. Cela permet de réduire, voire supprimer, l’utilisation de fertilisants et pesticides qui augmentent de leur côté le nombre de bactéries dans les sols et donc les appauvrissent.

 

Les acteurs du dossier : 

 

  • Telos : Caroline Phililippe, Jacques de T’Serclaes
  • Unexo : Mélanie Hébert, Florian Marchet
  • Arkéa Capital : Morgan Carval, Thomas Bonjour
  • A Plus Finance : Guillaume Pellery, Nicolas Pereira
  • Conseils investisseurs :
    • due diligence financière : Grant Thornton (Stéphane Bougreau, Olivier Calvez) ;
    • juridiques : Degroux Brugère (Augustin Fleytoux, Benoît Courtet), Joffe & Associés (Thomas Saltiel, Johann Mendez), Braun Simont (Axel Maeterlinck, Rivaëlle Delory) ;
    • fiscal : Fidal (Michel-Pierre Lanternier, Charles Ribeiro)
  • Conseils cible :
    • financier : Oaklins (Eric Felix-Faure, Véronique Roth) ;
    • juridique : McDermott Will & Emery (Grégoire Andrieux, Claire Barra)

Seconde main: Faume lève 2 millions d’euros auprès de Bpifrance, Kima Ventures et Thibaud Elzière

FRENCHWEB

 

Pour surfer sur cette tendance, la startup française Faume, à l’origine d’une solution en marque blanche destinée aux acteurs de la seconde main, lève 2 millions d’euros auprès de Bpifrance, via son fonds Digital Venture, Kima Ventures, et plusieurs business angels dont Michaël Benabou (co-fondateur de Vente-Privée), Eduardo Ronzano et Thibaud Elzière.

 

Lancé en 2020 par Aymeric Déchin, Nicolas Viant, Lucas Patricot et Jocelyn Kerbourc’h, Faume est un fournisseur de solutions technologiques et logistiques faciles d’accès pour les marques de luxe et de prêt-à-porter désireuses de se lancer sur le marché de la seconde main. La startup parisienne met ainsi à disposition des marques un site e-commerce personnalisable à travers lequel leurs clients peuvent renvoyer gratuitement leurs produits. Faume s’occupe ensuite de la remise en état de l’article, de sa mise en ligne et du merchandising du site de seconde main. L’entreprise revendique parmi ses clients des marques telles que Balzac, Aigle, Delsey ou plus récemment Isabel Marant. « Les marketplaces ont su démocratiser la seconde main. Le rôle de Faume est d’universaliser cet usage », explique Aymeric Déchin.

 

Un marché en plein essor

 

Si le marché européen de la seconde main est actuellement dominé par le géant lituanien Vinted, qui a levé 250 millions d’euros en mai dernier, portant sa valorisation à 3,5 milliards d’euros, les acteurs français démontrent une forte résistance, notamment depuis le début de l’année. On peut citer Back Market, le spécialiste de la vente de produits électroniques reconditionnés, qui a récolté 276 millions d’euros en mai dernier, ou encore Vestiaire Collective, spécialiste de la vente en ligne de vêtements de luxe d’occasion, valorisé à plus d’un milliard d’euros depuis mars 2021.

 

Un modèle qui séduit les jeunes consommateurs, à la recherche d’une mode diverse et responsable d’un point de vue environnemental. C’est également dans cette optique que le site américain Etsy a racheté l’application britannique Depop pour pas moins de 1,62 milliard de dollars. « La seconde main fait désormais partie intégrante des habitudes de consommation. Pour les marques, intégrer ce modèle devient une priorité pour continuer d’inspirer les générations futures », commente Anouck Duranteau Loeper CEO Isabel Marant, marque cliente de Faume. Le marché de la seconde main est estimé à plus de 7 milliards d’euros en France, dont plus d’un milliard rien que pour le textile.

 

Dans le cadre de cette levée de fonds, la jeune startup ambitionne de traiter 300 000 articles réconditionnés par an et de renforcer ses équipes en recrutant une dizaine de personnes dans les 12 prochains mois. Faume prévoit également d’accompagner prochainement ses clients sur leurs marchés internationaux.

 

Faume : les données clés

 

Fondateurs : Aymeric Déchin, Nicolas Viant, Lucas Patricot
Création : 2020
Siège social : Paris
Secteur : e-commerce
Activité : solution en marque blanche destinée aux acteurs de la seconde main

 

Conseil Juridique : Joffe & Associés : Thomas Saltiel, Charlotte Viandaz, Catherine Diril

SportEasy passe le premier tour

CFNEWS – Par Baptiste Rubat du Mérac 

 

SportEasy fait partie des start-up contraintes de reporter leur levée de fonds lors du début de la pandémie début 2020. Ses clients, les associations de sport amateur, furent en effet particulièrement touchés par les confinements et les mesures prises pour lutter contre la propagation du virus. L’éditeur parisien d’une application web et mobile de gestion des compétitions sportives et des clubs a fait le dos rond et travaillé sur son produit, avant de renouer avec les investisseurs. « J’ai recontacté les trois ou quatre fonds s’étant montrés particulièrement intéressés l’année dernière, en leur parlant de ce que nous avions fait et du dynamise de l’activité dans un contexte pourtant difficile », raconte Nizar Melki, co-fondateur avec Albin Egasse. Finalement, Seventure mène cette série A de 5 M€ via son véhicule Sport & Performance Capital, suivi par Macif Innovation. Les nouveaux entrants injectent environ 60 % du montant. Déjà impliqué lors du tour initial d’1,3 M€ fin 2016 (lire ci-dessous), le Fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) avait en réalité remis au pot début 2020, à nouveau en OC, à hauteur d’1,1 M€. Les autres investisseurs historiques, les business angels comme Cyril Vermeulen et Didier Kuhn, et des family office dont GTCC Wealth (George Khouri) à Dubaï, renouvellent leur confiance.

 

1,5 M€ de chiffre d’affaires attendu cette année

 

Nizar Melki, SportEasy

 

Nizar Melki, SportEasy

 

Âgé d’une dizaine d’années, SportEasy, valorisé entre 15 et 20 M€ par ce dernier tour, entend dépasser cette année le cap du million d’euros de chiffre d’affaires. L’éditeur vise 1,5 M€, près du double du précédent exercice. « Le sport amateur constitue un marché très gros mais aussi très fragmenté avec de nombreux clubs de taille modeste. Nous sommes donc dans un business de volume qui prend du temps à se développer et nécessite de relever », explique l’entrepreneur. Depuis l’annonce de la dernière levée, le nombre de personnes utilisatrices est passé de 600 000 à 1,5 million, et l’effectif de sept à quinze salariés. Paradoxalement, la pandémie et ses conséquences pour le sport amateur n’ont pas empêché les revenus, issus pour moitié des abonnements et pour l’autre de la publicité et d’autres relations avec les marques, de gagner 30 % en 2020. Si la formule d’abonnement centré sur la gestion d’équipes et des rencontres sportives (60 € par an) a connu un peu de perte, celle plus large s’adressant aux associations et comprenant en plus la gestion administrative et sportive et la communication du club fut à l’inverse dynamisée par l’envie de maintenir les contacts entre les membres. Au total, 75 000 équipes utilisent SportEasy, dont 10 000 via les abonnements de gestion de club.

 

Objectif : leader européen dans quatre ans

 

La levée financera la poursuite de l’enrichissement de l’offre, tant dans la gestion d’équipes que de clubs, en essayant par ailleurs d’aller au-delà des seuls sports collectifs. Le travail entrepris avec des partenaires sera poursuivi, dont les marques dans une logique de sponsoring ou encore des centres sportifs comme les salles de foot qui peuvent proposer à leurs clients le système de gestion d’équipes de SportEasy. L’éditeur, dont l’effectif doit doubler en un an, compte également consacrer davantage de moyens à la partie commerciale et marketing afin d’accélérer en France et en Europe. Si l’application existe déjà en anglais, allemand, italien, espagnol, portugais, néerlandais et lituanien, un effort particulier sera fait en Espagne et en Italie où existerait peu de concurrence. Avec l’objectif de devenir leader européen dans quatre ans. En France, l’univers concurrentiel comprend Spacefoot, même si son service Clubeo ressemble avant tout à un site web de club, MyCoach, dont la stratégie repose en partie sur des contrats avec les fédérations, ainsi que les outils de gestion des associations tels Joinly (ex E-Cotiz racheté par BPCE).

 

Les intervenants de l’opération SPORTEASY

 

Société cible : SPORTEASY
Acquéreur ou Investisseur : SEVENTURE PARTNERS, Isabelle de Cremoux, MACIF INNOVATION, Erwann Berthélemé, BUSINESS ANGEL(S), Didier Kuhn, Cyril Vermeulen, FAMILY OFFICES
Acquéreur Avocat Corporate : JONES DAY, Anne Kerneur
Acq. DD Financière : PENTHIEVRE FINANCE, Thierry Dutartre
Société Avocat d’Affaires Corporate : JOFFE & ASSOCIES, Thomas Saltiel, Charlotte Viandaz, Catherine DIRIL

Cyb Stores lève le voile sur son LBO primaire

CN NEWS –

 

Né en 1994, CybStores ouvre son capital pour la première fois en vue de s’inscrire dans une nouvelle phase de croissance. Au terme d’un process mené par Blue Side, l’entreprise de fabrication et installation de stores fait entrer Socadif Capital Investissement à son capital, lequel était jusqu’à présent intégralement détenu par ses co-fondateurs Christophe Besson (président) et Frédéric Sarah (DAF) et trois managers « très minoritaires ». Le nouvel actionnaire financier a, selon nos informations, injecté un ticket de 3 M€, en l’échange d’une part minoritaire du capital. Cette opération, à l’issue de laquelle le dirigeant conserve plus de 50 % des titres permet également l’entrée de dix managers clés. Le tout est soutenu par une dette apportée par BNP Paribas et Caisse d’Epargne Ile-de-France.

 

Une réglementation favorable

 

Samya Glangetas, Socadif Capital Investissement

Samya Glangetas, Socadif Capital Investissement

 

Etabli à Gennevilliers, CybStores est spécialisé dans le secteur des occultants solaires (stores intérieurs, extérieurs) pour les acteurs du tertiaire en Île-de-France, Bretagne, Pays de la Loire, mais aussi en région bordelaise et niçoise où le groupe s’est implanté plus récemment. Affichant 20 M€ de revenus et une centaine de collaborateurs dont une quarantaine de poseurs, l’entreprise est engagés depuis une dizaine d’années dans l’intégration de sa chaîne de valeur depuis la confection jusqu’à la pose réalisée par des moyens propres. Elle s’inscrit dans un marché porté par le souci croissant des entreprises de la gestion et la maîtrise des dépenses énergétiques dans les bureaux. « La RT2020 impose aux bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m2 de baisser de 40 % leur consommation d’énergie d’ici 2030. Cela ouvre des perspectives intéressantes pour CybStores sur le marché de la rénovation, notamment dans le Triangle d’or, à la Défense et dans les grandes métropoles », explique Samya Glangetas, directrice d’investissement chez Socadif Capital Investissement.

 

Développer son maillage territorial

 

En ce sens, le groupe vient de se doter d’une première implantation à Bordeaux, mais s’apprête aussi à ouvrir une agence BtoC à Paris. Depuis le rachat de Technostor en 2015 dans l’Ouest, CybStores a en effet renforcé son activité à destination des particuliers – laquelle représente désormais environ un tiers de son chiffre d’affaires – mais aussi son maillage, initialement concentré en Île-de-France. Son activité est désormais déployée à travers un réseau de douze agences, parmi lesquelles huit sont implantées en région Ouest. Des bases que le groupe entend renforcer en se développant sur de nouvelles géographies, mais aussi en proposant des services BtoC au sein de ses agences BtoB. Des opérations de croissance externe pourront être envisagées pour alimenter ces projets, avec de potentiels réinvestissements de Socadif. A moyen terme, les actionnaires affichent l’ambition d’atteindre 35 M€ de chiffre d’affaires.

 

Les intervenants de l’opération CYB STORES

Société cible : CYB STORES
Acquéreur ou Investisseur : SOCADIF CAPITAL INVESTISSEMENT, Samya Glangetas, Pierre Cottin, MANAGERS, FONDATEUR(S) , Christophe Besson , Frédéric Sarah
Cédant : FONDATEUR(S), Christophe Besson, Frédéric Sarah
Acquéreur Banquier d’Affaires / Conseil M&A : BLUE SIDE / CLEARWATER INTERNATIONAL, Emmanuel Xerri, Jérémy Zeller
Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES, Virginie Belle, Paddy Pascot
Acq. DD Financière : MAZARS FINANCIAL ADVISORY SERVICES, Sébastien Voisin, Isabelle Tristan
Managers Avocat d’Affaires : TCJ COTET, Pierre-Jacques Labarde, Aline Léal
Dette : BNP PARIBAS (FINANCEMENT),Brendan Gianoncelli,Eric Marant,CAISSE D’EPARGNE ILE-DE-FRANCE (CEIDF), Brice Hatton

Alentis Therapeutics mène son second tour

CF NEWS –

Démarrage en trombe pour la biotech franco-suisse en quête de molécules anti-fibrotiques qui, après avoir collecté 11 M€ pour se lancer en 2019, réunit 55 M€ pour mener ses études cliniques auprès de Morningside Venture Investments, secondé par Jeito Capital avec le concours des investisseurs de la série A.

 

Alentis Therapeutics se rapproche des essais cliniques et suscite l’enthousiasme des investisseurs. Spin-off de l’Inserm, la biotech créée en 2019 qui avait levé dans la foulée 12,5 MCHF (11,1 M€) vient de réunir cette fois 60 MCHF, soit 55 M€, dans le cadre d’un tour de série B. Mené par le sino-américain Morningside Venture Investments avec le concours de Jeito Capital, ainsi que des investisseurs de la série A, à savoir les suisses BioMed Partners et BB Pureos Bioventures, Bpifrance à travers InnoBio 2, l’allemand High-Tech Gründerfonds et Schroders Capital, ce tour permettra de financer les essais cliniques de phase 1 sur les molécules anti-fibrotiques  d’Alentis Therapeutics.

 

Empêcher, voire inverser le développement de la fibrose

 

Thomas Baumert, Alentis

 

Thomas Baumert, Alentis

 

Développé sur la base des travaux de recherche de Thomas Baumert, médecin et professeur strasbourgeois renommé mondialement dans les maladies du foie, directeur de l’institut des maladies virales et hépatiques de l’Inserm de Strasbourg, Alentis Therapeutics est basé à Bâle. Mais c’est dans son centre son centre de R&D alsacien qu’ont été mises au point des molécules qui pourraient non seulement empêcher mais aussi inverser la croissance du tissu fibrotique dans le foie, les reins… Pour rappel, on parle de fibrose lorsque certains tissus de notre corps, constitués de mailles souples, deviennent fibreux, rigides et obèrent la fonctionnalité des organes. Des troubles fibrotiques responsables, selon Thomas Baumert, de 45 % des décès aux États-Unis et en Europe. Et constitue un facteur de risque important en oncologie. Pour combattre ce mal,  son équipe s’est focalisée sur l’inhibition de la fonction de la protéine Claudin-1 via des anticorps hautement sélectifs.

 

La fibrose du foie, un marché de 17 Md$

 

Rafaèle Tordjman, Jeito Capital

Rafaèle Tordjman, Jeito Capital

 

« Alentis Therapeutics est la seule équipe à s’attaquer directement à la maladie et les premiers résultats obtenus permettent d’envisager de premiers essais sur l’homme fin 2021 – début 2022 », explique Rafaele Tordjman, présidente fondatrice de Jeito Capital qui signe ici son cinquième investissement tout en poursuivant sa levée de fonds (lire ci-dessous). Une perspective alléchante dans la mesure où « le marché mondial de la fibrose du foie est énorme, estimé à 17 Md$ en 2026 », étant intimement lié aux problématiques d’alcool, de diabète, de Nash, d’obésité,… et où les molécules d’Alentis Therapeutics pourraient à terme intéresser vivement des groupes pharmaceutiques. En parallèle, les travaux menés pour combattre la fibrose des reins sont aux-aussi excitants dans la mesure où les cas sont plus rares… ce qui pourrait justifier un accès accéléré au marché. De quoi remplir toutes les cases pour Jeito Capital qui cible les sociétés en fonction de leurs possibilités de croissance et d’accélération en fonction du temps estimé d’accès au marché.

Quantique: 10 millions d’euros pour la startup C12 Quantum Electronics

FRENCHWEB : https://www.frenchweb.fr/quantique-10-millions-deuros-pour-la-startup-c12-quantum-electronics/423738

 

Nous avions longuement échangé avec Matthieu et Pierre Desjardins, les co fondateurs de C12 Quantum Electronics dans notre émission Decode Quantum avec Fanny Bouton et Olivier Ezratty. La startup annonce un tour de table de 10 millions d’euros, auprès du fonds 360 Capital, de Bpifrance, via son fonds Digital Venture, d’Airbus Ventures, de BNP Paribas Développement ainsi que de business angels comme notamment Octave Klaba (OVHcloud). Un financement de Bpifrance et de la Région Ile-de-France complète cette levée.

 

Nous vous proposons de découvrir C12 Quantum Electronics que nous présentent en détail Matthieu et Pierre Desjardins : https://www.spreaker.com/user/decodemedia/decode-quantum-c12?utm_medium=widget&utm_source=user%3A11018906&utm_term=episode_title

 

Conseil Juridique : Thomas Saltiel et Charlotte Viandaz