JEI Ingénierie bâtit son spin-off

Par Aurore BARLIER, CF NEWS

 

 

Générant un peu plus de 20 M€ de chiffre d’affaires, ce pôle, renommé Gengis, s’affranchit avec ses managers et le concours de Caisse d’épargne Ile de France Capital Investissement et de Bpifrance Investissement, en actionnaires minoritaires.

 

 

Après 27 ans de consolidation, le groupe JEI se sépare de son pôle dédié à l’ingénierie des sols : JEI Ingénierie. En vue de leur départ pour de nouveaux projets, les co-fondateurs du groupe de BTP et anciens actionnaires majoritaires de l’entité cédée, Jacques Ergand et Rémi Lanzenberg, avaient confié il y a près d’un an un process à Invest CF. Malgré l’intérêt porté au dossier par plusieurs industriels français et européens, une reprise par les managers a été privilégiée. Le pôle constitué de quatre filiales opérationnelles, GeotherIddeaTechnosol et IPC, se retrouve ainsi entre les mains des dirigeants respectifs de ces dernières : Xavier du ChaylaStéphane Sabatier (tous deux étaient déjà actionnaires ultra-minoritaires), Michaël Reboul et Denis Courcoux. Ceux-ci profitent de l’opération pour faire entrer 25 salariés clés et confient une grande minorité du capital à Caisse d’Épargne Ile de France Capital Investissement et Bpifrance Investissement. Reposant principalement sur des fonds propres, le montage est complété par une dette apportée par Caisse d’Epargne et BNP Paribas englobant le refinancement de la dette existante ainsi que la dette d’acquisition pour un levier inférieur à 3 fois l’Ebitda.

 

Compléter son maillage territorial

 

Stanislas Mamez Philippe Hottinguer Finance

 

Stanislas Mamez, Philippe Hottinguer Finance

 

Comme de nombreuses opérations devant être finalisées en mars, ce MBO a pâti d’un retard dû aux incertitudes liées à la crise. « Nous avons insisté pour maintenir les comités hebdomadaires avec les investisseurs, afin que ces derniers puissent suivre les mesures prises par le management pendant le confinement », explique Stanislas MamezM&A director chez Philippe Hottinguer Finance, mandaté par les actionnaires minoritaires pour travailler à un projet de reprise cohérent. Aux premières semaines d’inquiétudes sur l’avenir du BTP, a succédé mi-avril la reprise des commandes liées aux chantiers publics – notamment pour le Grand Paris. Générant un peu plus de 20 M€ de chiffre d’affaires, JEI Ingénierie est né en 2007 afin de se distinguer des activités de travaux du groupe, placée sous la bannière JEI Entreprises. Ce dernier devrait, selon nos informations, faire l’objet d’une transmission familiale imminente. Fraîchement renommé Gengis et placée sous la responsabilité de Stéphane Sabatier, le pôle d’ingénierie des sols compte 140 collaborateurs dédiés à une clientèle privée et publique, et dispose d’un réseau de huit agences lui assurant une couverture principalement en Ile-de-France, en Normandie, mais également dans les régions nantaise et lyonnaise. Des positions que les dirigeants aimeraient renforcer, mais aussi compléter avec des ouvertures dans l’Est du pays. La croissance externe est également envisagée, notamment sur des activités de niche pour compléter son savoir-faire. « Très peu d’acteurs ont la capacité de Gengis pour proposer une offre multi-services basée sur les études de sols, l’audit environnemental et l’ingénierie de la structure des bâtiments », souligne Stanislas Mamez. Bien qu’aucune ligne de capex n’a été structurée, JEI Ingénierie peut compter sur une capacité d’endettement supplémentaire et la volonté des actionnaires de les accompagner sur ces projets.

 

Les intervenants de l’opération

 

Société cible ou acteur GENGIS (EX JEI INGENIERIE)

Acquéreur ou Investisseur CAISSE D’EPARGNE ILE DE FRANCE CAPITAL INVESTISSEMENT, Guillaume Guin, Ghislain Garnier, BPIFRANCE INVESTISSEMENT, Luc Doyennel, MANAGERS, Stéphane Sabatier., Xavier du Chayla, Michaël Reboul, Denis Courcoux

Cédant GROUPE JEI, Jacques Ergand, Rémi Lanzenberg

Acquéreur Banquier d’Affaires / Conseil M&A PHILIPPE HOTTINGUER FINANCE, Stanislas Mamez, Amish Boodhoo

Acquéreur Avocat Corporate – Structuration Fiscale PIOTRAUT GINE AVOCATS (PGA), Raphaël Piotraut, Suzanne de Carvalho, Carole Fouldrin, JOFFE & ASSOCIES, Romain Soiron, Aymeric Dégremont, Paddy Pascot

Acq. DD Financière ODERIS, Aurélien Vion, Nicolas Boucher, Augustin Dupont, Noëlline Lemois

Cédant Banquier d’Affaires / Conseil M&A INVEST CORPORATE FINANCE, Raphael Rossello, Stéphane du Périer

Cédant Avocat Corporate – Structuration Fiscale SPARK AVOCATS, Ariane Olive

Dette CAISSE D’EPARGNE ILE-DE-FRANCE (CEIDF), Amer Assi, Kevin Macabrey, BNP PARIBAS (FINANCEMENT)

 

SheeldMarket déploie sa plateforme de trading de cryptomonnaies

Par Déborah Loye – Les Echos

 

La toute jeune start-up a bouclé un tour de table de 1 million d’euros auprès d’investisseurs français et américains. Elle développe une plateforme qui permet de passer des ordres sans que les montants ne soient dévoilés à l’avance.

 

Les infrastructures liées au trading des cryptomonnaies continuent à se structurer. Après l’acteur de la tenue de marché Woorton , et celui des solutions de gestion de cryptomonnaies pour les banques privées Taurus , c’est au tour de Sheeldmarket d’annoncer sa levée de fonds. L’entreprise a bouclé un tour de table de 1 million d’euros auprès d’Axeleo Capital et du fonds américain Draper Dragon, suivis par Kima Ventures, Acequia Capital et le business angel Charlie Songhurst.

 

Les trois cofondateurs de la start-up, Oliver Yates, Simon Douyer et Arnaud Carrere, tous ingénieurs, ont été rejoints par Jacques Lolieux, qui compte à son actif vingt-cinq ans d’expérience dans la banque (Société Générale, Lehman Brothers et Credit Suisse). Ce dernier a notamment créé et dirigé le dark pool du Crédit Suisse, et s’il a rejoint l’aventure, c’est que SheeldMarket s’attelle au développement d’un « dark pool chiffré ». Les dark pools sont des Bourses privées sur lesquelles les ordres sont passés sans que les montants ne soient dévoilés en avance. « Les  échanges y sont souvent biaisés par des fuites d’information, indique Olivier Yates. Notre système permet d’éviter ces fuites. » La start-up revendique ainsi pouvoir faire économiser à ces clients « plus de 5 % de la valeur de leurs transactions grâce à une meilleure qualité d’exécution ».

 

Deux clients

 

L’entreprise, immatriculée en novembre 2019, n’en est qu’à ses débuts. Son dossier pour devenir « Entreprise prestataire de service numérique » est en cours d’examen auprès de l’AMF. SheeldMarket revendique cependant déjà deux clients, à savoir « d’importants acteurs du trading aux Etats-Unis et en Asie ».

 

Sa plateforme, qui vient d’être lancée, ne sert pour le moment qu’à l’échange de cryptomonnaies, mais pourrait s’étendre à de nouvelles classes d’actifs dans les années à venir. « La technologie de SheeldMarket est de 800 à 1.000 fois plus rapides que les systèmes chiffrés de ses compétiteurs, en faisant la seule technologie apte à opérer sur des classes d’actifs matures, comme les actions », revendique le cofondateur de l’entreprise.

 

La jeune fintech, qui avait remporté le premier prix du concours organisé par l’incubateur fintech La Place, emploie actuellement sept personnes, et profitera de cette levée pour en embaucher trois de plus.

 

Déborah Loye

 

Conseil d’Innovacom dans le cadre de la levée de fonds de Wingly

PAR GERALDINE RUSSELL – 16 JUIN 2020 / 08H30 – MaddynessCFNews

Wingly lève 3 millions d’euros pour démocratiser le co-avionnage auprès des particuliers

Après avoir séduit les pilotes privés, Wingly s’ouvre désormais aux sociétés professionnelles d’aviation d’affaires afin de faire du co-avionnage un véritable moyen de transport pour les particuliers.

 

C’est un petit pas pour l’Homme pour un grand pas – ou devrait-on dire un grand vol ? – pour le co-avionnage. Longtemps brimé dans l’Hexagone, il a finalement gagné ses lettres de noblesse. Et le pionnier en la matière, Wingly, entend bien pousser un peu plus loin encore son développement et celui du secteur. La startup annonce ce mardi avoir bouclé un nouveau tour de table de 3 millions d’euros après une précédente opération de 2 millions réalisée en 2018 et un premier tour d’amorçage en 2016. Les investisseurs historiques, parmi lesquels Thibault Elzière, ont tous remis au pot tandis que la jeune pousse accueille également à son capital le fonds Innovacom.

 

Avec 300 000 utilisateurs passagers et plus de 20 000 pilotes, la plateforme Wingly, destinée à partager les frais de l’entretien des avions, a su trouver son public. Les prestations se réalisaient souvent sur la journée, pour des prestations de loisirs. « Cela nous a permis d’éduquer le marché, de créer une véritable communauté dans le monde de l’aviation privée, reconnaît Emeric de Waziers, cofondateur de Wingly. Désormais, nous souhaitons miser sur l’effet volume. »

 

Faire coïncider l’offre et la demande

 

Pour cela, la startup intègre désormais sur sa plateforme les sociétés professionnelles d’aviation d’affaires. Ces sociétés qui opèrent de petites flottes de trois à cinq avions, disposant au maximum d’une vingtaine de places, ont ainsi la possibilité de poster des vols pour que des passagers puissent s’inscrire et occuper les places libres. Le modèle économique hybride d’un côté un abonnement payé par les sociétés pour pouvoir lister leurs vols et une commission, dont le montant varie selon la durée des vols, prélevée sur les places réservées. Le prix affiché sur le site inclut cette commission.

 

Une sorte de BlaBlaCar des airs qui présente le même argument écologique : en dopant le taux de remplissage des avions et surtout en évitant les retours à vide – qui représentent environ 40% des vols du segment – la startup participe à réduire les émissions carbone inutiles. Un pari audacieux alors que l’avion est de plus en plus décrié comme moyen de transport, notamment pour des raisons écologiques. Mais qui ne fait pas peur à Emeric de Waziers : « le co-avionnage permet de se rendre d’un point A à un point B, y compris dans des zones peu couvertes par les transports en commun, puisqu’il existe des terrains d’atterrissage presque partout » .

 

Mais l’argument massue de Wingly est économique. Avec 2000 sociétés d’aviation d’affaires en Europe, qui opèrent de faibles volumes de passagers mais présentent des marges très importantes, optimiser le remplissage des avions et toucher ainsi un public plus large peut constituer une opération très rentable pour ces sociétés comme pour Wingly. « Nous sommes très bons en marketing et nous pouvons donc permettre à ces sociétés de gagner en effet volume en rognant faiblement sur leurs marges. » Les calculs sont vite réalisés : cela s’avèrerait juteux pour ces opérateurs privés mais aussi pour les voyageurs, promet l’entrepreneur. « Notre objectif est de faire baisser drastiquement les prix de l’aviation d’affaires pour qu’un particulier mais aussi les entreprises puissent la considérer comme une option de mobilité. »

 

Doper la transformation numérique du secteur

 

La crise et le confinement n’ont pas entamé les ambitions de Wingly… bien au contraire ! « Pendant le confinement, avec l’arrêt des vols commerciaux, les vols d’affaires ont augmenté » , précise ainsi Jérôme Faul, partner d’Innovacom qui a mené la levée. Et l’investisseur est très confiant dans le développement de l’activité de Wingly. « C’est un secteur qui n’a pas encore été touché par la transformation numérique et qui dispose donc d’une source de création de valeur incroyable. Il y a des places vides d’un côté et la demande de passagers de l’autre, une plateforme numérique comme celle de Wingly est le meilleur outil pour les mettre en relation et remplir ainsi son rôle pour amener de la souplesse dans ce milieu. »

 

Pour tenir ses promesses, Wingly va profiter de cette opération financière pour étoffer son équipe technique et peaufiner ses algorithmes essentiels à des mises en relation pertinentes. Les équipes opérationnelles et communication ne seront pas oubliées, puisqu’il faudra également que la startup monte en puissance en matière de marketing côté passagers et de démarchage commercial côté sociétés d’aviation. Il ne lui restera alors qu’à continuer sur sa lancée. « L’équipe de Wingly nous a déjà prouvé qu’elle est capable d’exécuter sa vision à court terme, tranche Jérôme Faul. Et quand une startup arrive à surmonter tant d’obstacles, cela inspire confiance. »

 

Les intervenants de l’opération : 

 

Conseil de ConvictionsRH pour l’entrée de Geneo Capital

PAR JEAN-PHILIPPE MAS | 11 juin 2020 | 519 mots – 18 conseil(s) – CF News

 

Déja soutenu par Bpifrance et Rives Croissance, le cabinet de conseil RH et SIRH élargit son pool de financiers avec l’entrée de Geneo Capital Entrepreneur en minoritaire qui intervient via son véhicule evergreen désormais doté de plus de 200 M€.

 

ConvictionsRH accueille un troisième actionnaire financier pour l’aider à profiter au mieux des opportunités post-crise sanitaire. Le cabinet de conseil spécialisé dans le SIRH (Système d’information de gestion des ressources humaines) et la transformation RH et digitale avait ouvert, en janvier 2018, une minorité de son capital à Bpifrance et Rives Croissance (lire ci-dessous). L’an dernier, son conseil financier historique G2 Invest avait sondé quelques fonds de la place. Finalement, Geneo Capital Entrepreneur a su tirer son épingle du jeu et fait son entrée en qualité d’actionnaire minoritaire. Le nouveau partenaire intervient via sa SCR doté désormais de plus de 200 M€ (lire ci-dessous). Cet OBO bis permet l’entrée d’une dizaine de nouveaux managers. Ces derniers seront présents aux cotés des 5 co-fondateurs associés (Jean-Marc Froment, Jean-Pierre Beylat, Thomas Estadieu et Matthieu Laudereau et Loic Jouenne) détenant la majorité des titres et de 4 autres associés, actionnaires depuis l’opération de 2018. Le montage est financé par une dette senior apportée par Banque Populaire Rives de Paris et Caisse d’Epargne Ile-de-France avec un levier très faible.

 

Une croissance rapide et continue

 

François Picarle, GENEO Capital Entrepreneur

 

Fondé en 2007 et employant plus de 180 collaborateurs, ConvictionsRH intervient dans le conseil en management et en organisation. Son portefeuille de clients comprend des grands comptes et des ETI dans le public et le privé. Présent à Paris, Lyon, Bordeaux, Lisbonne et Bâle, le groupe compte 4 pôles, Politiques & Organisation RH, SIRH & Digital RH, Transformation & Management et Accompagnement au changement. Le conseil en SIRH représente environ 75 % de l’activité. Il a généré, l’an dernier, un chiffre d’affaires de 24 M€. Depuis sa création, sa croissance annuelle s’élève à environ 20 %. « Le savoir-faire de ConvictionsRH est extrêmement porteur car il répond parfaitement aux besoins croissants des entreprises d’harmoniser leurs organisations humaines et digitales. D’ailleurs, ConvictionsRH saura accompagner la démocratisation progressive des nouvelles formes de travail. En parallèle de sa croissance organique, le groupe prévoit d’initier une stratégie de consolidation principalement en France », estime François Picarle, directeur associé de Geneo Capital Entrepreneur. Des recrutements sont, également, envisagés à court et moyen terme. Cette dimension pourra être facilitée car la structure a été très peu impactée par cette crise sanitaire. A l’horizon 2024, Conviction RH souhaite être le premier cabinet de conseil indépendant en RH et Transformation en doublant de taille soit des revenus d’environ 50 M€.

 

Les intervenants de l’opération

 

  • Société cible ou acteur CONVICTIONS RH (CONVICTIONSRH)
  • Acquéreur ou Investisseur GENEO CAPITAL ENTREPRENEUR, François Picarle, Louis Charrier, FONDATEUR(S), MANAGERS, BPIFRANCE INVESTISSEMENT, Fabrice Lemarchand, Constance Pauliac, RIVES CROISSANCE, Denis Couderchet , Bruno Warnet
  • Cédant BPIFRANCE INVESTISSEMENT, Fabrice Lemarchand, Constance Pauliac, RIVES CROISSANCE, Denis Couderchet , Bruno Warnet
  • Société Banquier d’Affaires / Conseil M&AG2 INVEST, Guillaume Somekh
  • Conseil Acquéreur et structuration du LBO : JOFFE & ASSOCIES, Romain Soiron, Aymeric Dégremont, Paddy Pascot
  • Dette BANQUE POPULAIRE RIVES DE PARIS, Olivier Grisard, Pierre. Bonnet, CAISSE D’EPARGNE ILE-DE-FRANCE (CEIDF), Philippe de Oliveira, Maxime Moysan
  • Dette Avocat AGILYS AVOCATS, David Kalfon., Samy Ayad
  • Conseil Investisseurs : CHAMMAS & MARCHETEAU, Nicolas Lecocq, Stéphanie Bréjaud

CONSEIL DE RIVES CROISSANCE POUR SON ENTRÉE AU CAPITAL DE PRESTAPRIM

Le groupe PRESTAPRIM s’associe à RIVES CROISSANCE, filiale captive de la Banque Populaire Rives de Paris et à un family office qui viennent en tant qu’associés minoritaires renforcer le capital du groupe aux côtés du fondateur et de l’équipe dirigeante pour financer son développement.

 

Le Groupe Prestaprim réorganise son capital pour permettre l’entrée de Rives Croissance aux côtés de Sébastien Marty, actionnaire majoritaire et de plusieurs managers qui profitent de l’opération pour entrer au capital du groupe. L’opération vise à accompagner cette réorganisation capitalistique et à accélérer le projet de développement du groupe, tant par croissance organique que par croissance externe sur ses activités de maintenance et d’exploitation de chauffages, de climatisations et d’ascenseurs.

 

Prestaprim est l’un des leaders indépendants de la maintenance et l’exploitation de chauffage et de climatisation en Ile-de-France

 

La société Ceprim, première entité du groupe Prestaprim, a été créée en 1966 par le grand-père de Sébastien Marty, qui a rejoint le groupe en 2005 avant d’en devenir le président et actionnaire majoritaire. Ceprim est un des acteurs de référence dans la maintenance et l’exploitation de chauffages collectifs en Ile-de-France.

 

Sous l’impulsion de Sébastien Marty, le groupe a triplé de taille entre 2005 et 2020, à travers une croissance organique soutenue et une politique de croissance externe active entamée à partir de 2015. Le groupe a ainsi racheté successivement ADM Energie, Equitec et Scopei (maintenance et exploitation de chauffages collectifs et individuels), Viking (maintenance et exploitation de climatisations) et France Lift (maintenance d’assensceurs) permettant à Prestaprim de dépasser les 20 millions d’euros de chiffre d’affaires en assurant la maintenance d’installations de chauffage, de climatisation et d’assensceurs dans plus de 2.500 copropriétés et entreprises.

 

Le groupe entend poursuivre son développement à la fois par croissance organique et en intensifiant sa stratégie de croissance extrene avec l’appui des nouveaux actionnaires qui viennent renforcer le capital du groupe.

 

Denis Couderchet, (Directeur, Rives Croissance) commente : « Nous sommes ravis et fiers d’avoir été choisis par Sébastien Marty et son équipe pour accompagner la recomposition capitalistique et les développements futurs du groupe PRESTAPRIM. Cette opération traduit l’accompagnement en fonds propres par la Banque Populaire Rives de Paris des PME et PMI du territoire francilien dans le respect de ses valeurs fondatrices que sont la proximité et l’engagement. Combinant depuis plusieurs années une croissance organique régulière et une politique active de croissance externe, le groupe PRESTAPRIM va poursuivre sur cette stratégie duale sous l’impulsion de Sébastien et de ses principaux managers.»

 

Sébastien Marty, président du groupe Prestaptim précise : « C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour Prestaprim avec l’entrée au capital de Rives Croissance en tant qu’actionnaire minoritaire pour la première fois de son histoire. Nous nourrissons de fortes ambitions pour ces prochaines années et sommes ravis de pouvoir compter sur le soutien de Rives Croissance dans la réalisation de celles-ci. »

 

Intervenants

Investisseurs :
– Rives Croissance : Denis Couderchet, Bruno Warnet
Conseil Financier :
– Shibumi Corporate Finance : François Kittel, Jean-Michel Lebouvier
Vendor Due Diligence :
– Squareness : Antoine Fléchais, Maxime Thonnat, Enzo Albizzati
Conseil Société :
– Charles Russell Speechlys : Renaud Ferry, Raphael Bagdassarian, Guillaume Ferrand
Dette Senior :
– Banque Populaire Rives de Paris : Eric Lacassagne
– LCL : Erik Pebreuil, Lucile Hellot
Conseil Banques :
– Agylis : Frédérique Milotic, Samy Ayad, David Kalfon, Perrine Labrusse

Conseils Investisseurs :
– Cofigex : Jean-Charles Norris

Joffe & Associés : Romain Soiron, Paddy Pascot, Virginie Belle

AGTECH: FARMITOO RÉCOLTE 1,5 MILLION D’EUROS POUR SA MARKETPLACE DE VENTE D’ÉQUIPEMENTS

https://www.frenchweb.fr/agtech-farmitoo-recolte-15-million-deuros-pour-sa-marketplace-de-vente-dequipements/400839

Farmitoo, plateforme de vente d’équipements agricoles, lève 1,5 million d’euros auprès de Bpifrance via son fonds Ambition Amorçage Angles (F3A) et de business angels dont Denis Fayolle, co-fondateur de LaFourchette et de Farmitoo. La startup parisienne avait déjà levé 1 million d’euros en 2018 lors de son lancement. 

Lancé en 2018 par Mathilde Lefrançois, Grégoire Casoetto, Pierre Ducoudray et Denis Fayolle, Farmitoo développe une plateforme d’e-commerce proposant des équipements à destination des professionnels de l’agriculture, vendus par des fabricants agricoles en ligne. La startup propose près de 70 000 produits et un comparatif avec plus de 250 fabricants. Farmitoo, qui agit sur le marché européen, s’emploi également à ouvrir l’accès à des nouveaux marchés aux fabricants qui peinent parfois à trouver des importateurs. 

La startup qui revendique 2 millions de visiteurs uniques sur sa plateforme depuis l’année dernière a pu ainsi proposer une alternative digitale aux agriculteurs à la recherche d’équipements pendant la crise du Covid-19. Par ailleurs, Farmitoo revendique une croissance de 450% de son volume de ventes par rapport à 2019.

Dans le cadre de cette levée de fonds, Farmitoo ambitionne d’accélérer son développement en Europe, notamment en investissant les marchés autrichien et belges, qui s’ajouteront à la France, l’Allemagne et l’Italie, pour démocratiser l’achat d’équipements en ligne dans le monde agricole. En 2016, le rapport Axema annonçait que huit agriculteurs français sur dix ont une utilisation quotidienne d’Internet, et que six sur dix ont déjà réalisé un achat professionnel en ligne.

Farmitoo: les données clés

Fondateurs: Grégoire Casoetto, Mathilde Lefrançois, Pierre Ducoudray et Denis Fayolle
Création: Janvier 2018
Siège social: Paris
Activité: marketplace de ventes d’équipements agricoles
Effectifs: 25


Financement: 1,5 million d’euros en mai 2020 auprès de Bpifrance via son fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) et de business angels dont Denis Fayolle, co-fondateur de LaFourchette et de Farmitoo.

 


Conseil Juridique Joffe & Associés : Thomas Saltiel & Charlotte Viandaz

HUMAN & WORK POURSUIT SA CONSOLIDATION

https://www.cfnews.net/L-actualite/LBO/Operations/Build-Up/Human-Work-poursuit-sa-consolidation-329527

PAR | 06 mai 2020

 

Le groupe de ressources humaines réunissant Stimulus, Nexmove et Equilibres et 17 M€ de revenus acquiert le reliquat des activités de Psya, dont il s’était déjà arrogé les filiales italienne et espagnole l’an passé. 

 

Human & Work continue de fédérer autour du capital humain au travail. Fondé en 2016 par David Mahé, ce groupe de ressources humaines coiffant le cabinet de conseil spécialisé dans la santé psychologique au travail Stimulus, le spécialiste des trajectoires professionnelles Nexmove et le pionnier de l’égalité homme-femme Equilibres, met la main sur les activités françaises de Psya, dont il avait déjà acquis en 2019 les filiales espagnole et italienne (lire ci-dessous). Si le chiffre d’affaires de la cible reste confidentiel, l’objectif serait pour Human & Work d’atteindre 25 M€ de revenus à la fin de l’année (contre 17 M€ l’an passé), en tablant sur une croissance majoritairement apportée par les activités de Psya. GeneoBpifrance et NCI, au capital du groupe depuis son MBO bis l’année dernière (lire ci-dessous), réinvestissent en obligations convertibles pour financer près de la moitié de cette acquisition. Les grands équilibres du capital restent toutefois inchangés puisque le président du groupe David Mahé et 23 managers, qui détenaient 60 % avant l’opération, restent majoritaires.

 

De fortes synergies

François Picarle, GENEO Capital Entrepreneur

François Picarle, GENEO Capital Entrepreneur

 

De son côté, l’actionnariat de Psya était intégralement entre les mains de Jean-Marie Gobbi, qui profite de l’opération pour laisser les rênes de l’entreprise qu’il avait créée en 1997. La société basée à La Défense et disposant de 7 bureaux régionaux est intégrée à Stimulus, qui en reprend la direction et devrait faire disparaître la marque. « Psya et Stimulus affichaient des synergies évidentes en termes de savoir-faire, d’implantations géographiques et de portefeuilles clients », indique David Mahé. Constituée d’environ 70 collaborateurs assurant des prestations de soutien psychologique et social, la cible offre en effet de fortes complémentarités à Stimulus, pionnier dans l’évaluation des risques de la santé au travail. Le groupe Human & Work affiche dorénavant une expertise globale sur le conseil en amont et en aval des crises grâce à 200 salariés (sociologues, psychologues, ergologues, etc.) chargés d’accompagner plus de 1000 entreprises clientes. « Cette acquisition constitue une étape supplémentaire dans le plan de développement international de Human & Work et permet au groupe de devenir le leader européen sur le marché en croissance du capital humain au travail », souligne François Picarle, associé chez Geneo Capital Entrepreneur.

 

Direction l’Allemagne

David Mahé, Human & Work

David Mahé, Human & Work

 

L’intérêt du groupe se porte dorénavant vers le marché allemand, sur lequel il entend se mettre en quête d’acquisitions dès le deuxième semestre. « Pour continuer à accompagner nos clients, nous avons besoin à la fois d’une expertise de haut niveau et d’une capacité de déploiement significative à l’échelle européenne », justifie David Mahé. Celui-ci garde en ligne de mire un chiffre d’affaires de 50 M€ en 2023, en misant sur de nouvelles niches comme celles du coaching d’entreprises ou de l’optimisation du travail, adressé depuis fin 2019 par sa nouvelle entité LightFeet. Un objectif qui pourrait même être atteint plus rapidement que prévu, en raison de l’accélération de son activité ces dernières semaines. Après avoir aidé ses clients à lutter contre les effets du Coronavirus en organisant des webinars et du soutien psychologique et social aux salariés confrontés au confinement, le groupe s’attache en effet à proposer une nouvelle offre permettant de traiter les conditions de déconfinement, de mettre en place des diagnostics pour évaluer la santé des salariés et de les aider à recréer du lien social.

 

Conseil Juridique : Joffe & Associés |Romain SOIRON et Paddy PASCOT sur les aspects corporate M&A ; Virginie DAVION et Clémentine LEMASSON sur les aspects fiscaux

LE GROUPE GÉNÉRALE DU SOLAIRE OUVRE SON CAPITAL À BPIFRANCE ET IRDI SORIDEC GESTION

12/05/2020 | ACTUFINANCEFRANCESTRATÉGIE | https://www.lechodusolaire.fr/le-groupe-generale-du-solaire-ouvre-son-capital-a-bpifrance-et-irdi-soridec-gestion/

 

Le groupe Générale du Solaire ouvre son capital avec une première levée de fonds souscrite par Bpifrance, via son fonds France Investissement Energie Environnement (FIEE), et Irdi Soridec Gestion.

 

Créé en 2008 à l’initiative de Daniel Bour, le groupe Générale du Solaire est un producteur indépendant d’énergie solaire. Acteur important sur le marché français des centrales au sol, le groupe pilote l’intégralité des projets de leur développement à leur exploitation.

 

Le groupe Générale du Solaire est présent en France, avec un nombre significatif de projets lauréats aux derniers appels d’offres de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), mais également à l’international avec une filiale dédiée (GDS International) et un pipeline important de projets sécurisés en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.

 

Afin d’accélérer son développement, notamment à l’international, Générale du Solaire a souhaité être accompagné par Bpifrance (via son fonds dédié à l’énergie et l’environnement) et Irdi Soridec Gestion, qui ont pris une participation minoritaire au capital de Holding du Solaire (dont le périmètre comprend Générale du Solaire, GDS International et le portefeuille de nouvelles centrales du groupe).

 

« Dans le cadre du plan stratégique du groupe, nous avons lancé en 2019 des discussions avec Bpifrance, pour une prise de participation minoritaire. Bpifrance est un acteur financier, très sollicité actuellement dans la crise que nous traversons, mais il est aussi un acteur reconnu et respecté dans le secteur des énergies renouvelables. Il est accompagné par Irdi Soridec qui est un acteur financier important dans la région de Montpellier, où nous avons l’essentiel de nos équipes opérationnelles. L’arrivée au capital de ces deux acteurs est un choix stratégique qui va nous permettre d’accélérer notre développement, notamment à l’International. Nous sommes très heureux de les accueillir en tant que partenaires pour cette nouvelle étape de notre développement », commente Daniel Bour, président du groupe Générale du Solaire.

 

« Cette opération est au cœur de la stratégie du fonds FIEE et marque notre volonté d’accompagner dans son développement un acteur indépendant du marché photovoltaïque. Daniel Bour a une vision stratégique précise et ambitieuse pour accélérer la croissance de l’entreprise, aussi bien en France qu’à l’international. Nous nous réjouissons d’accompagner un acteur comme Générale du Solaire, reconnu pour son savoir-faire et la qualité de ses équipes », souligne Aurélien Hue, directeur de participations chez Bpifrance.

 

« Nous sommes fiers d’accompagner le développement de ce groupe et de ses équipes. Implanté en grande partie à proximité de Montpellier et disposant de nombreux projets dans la région Occitanie, cet accompagnement en fonds propres prend tout son sens dans le cadre de la transition énergétique de la France (et de la région Occitanie qui a pour objectif de devenir la première région Européenne à énergie positive en 2050) », ajoute Eric Candelier, directeur de participations chez Irdi Soridec Gestion.

 

Le groupe Générale du Solaire est un expert du développement, de l’ingénierie, de la construction, du financement et de l’exploitation de centrales solaire, ainsi qu’un producteur indépendant d’électricité, en France et à l’International. Il emploie environ 60 personnes, principalement en son siège à Paris et son agence de Montpellier, et a généré un chiffre d’affaires de 60 M€ en 2019 sur l’ensemble de ses activités. Depuis sa création, le groupe a développé plus de 250 centrales solaires représentant une puissance totale de plus de 200 MWc. Avec 200 MWc lauréats CRE et 400 MWc de projets en développement en France, il est un des acteurs leader du secteur. Très présent également à l’étranger, le groupe a aujourd’hui près de 1 GWc de projet en développement dans le monde.

 

Conseil Juridique : Joffe & Associés | Thomas Saltiel et Océane Christmann

SINGULART LÈVE 10 MILLIONS D’EUROS POUR ÉTENDRE SA GALERIE D’ART NUMÉRIQUE À L’INTERNATIONAL

Singulart tous droits réservés : https://www.singulart.com/fr/

 

Conseil de Bpifrance-F3A, pour la levée de fonds Série A de Singulart avec comme lead investor Ventech. Singulart est l’achat d’œuvre d’art simplifié : Singulart est une galerie d’art contemporain en ligne qui permet aux collectionneurs et amateurs d’art d’acheter des œuvres d’art en toute sécurité. Singulart aide également les artistes émergents du monde entier à vendre leurs œuvres.

 

https://www.frenchweb.fr/singulart-leve-10-millions-deuros-pour-etendre-sa-galerie-dart-numerique-a-linternational/399838

Singulart, une galerie d’art en ligne, lève 10 millions d’euros en série A auprès de Ventech, du Fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) du Programme d’investissements d’avenir (PIA) géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance, de Turenne Groupe et de FJ Labs. La startup parisienne avait déjà levé 1,5 million d’euros en 2019 et prévoit de poursuivre son expansion à l’international. « Réaliser notre Série A avec des fonds d’investissement résolument ouverts sur l’international et spécialisés dans le digital va nous aider à passer dans les meilleures conditions toutes les étapes de structuration de la start-up à la scale-up », commente Véra Kempf, co-fondatrice de Singulart.

 

Lancé en 2017 par Véra Kempf, Brice Lecompte et Denis Fayolle, Singulart développe une plateforme de vente d’oeuvres d’art en ligne. Elle s’adresse aussi bien aux peintres qu’aux photographes et aux sculpteurs qui souhaitent vendre leurs œuvres. La startup revendique 8 millions de visiteurs uniques sur sa plateforme depuis sa création. 

 

En période de confinement, les artistes peinent à exposer leurs oeuvres face aux annulations successives d’expositions et de foires. Singulart, qui leur propose donc une alternative, a depuis cette période vu son chiffre d’affaires augmenté de 86% sur une base mensuelle.  « Dans un contexte comme celui dans lequel nous vivons aujourd’hui, la plateforme Singulart apporte un nouvel air pour les artistes contemporains et collectionneurs », selon Edwige Kharoubi, directrice d’investissement chez Bpifrance.

 

Le marché asiatique en ligne de mire

La startup parisienne, qui compte 50 collaborateurs, ambitionne de recruter davantage notamment pour des postes de développeurs, en webmarkting et en service client. Elle souhaite en effet poursuivre son développement technologique tout en enrichissant sa base d’artistes. Singulart entend également poursuivre son expansion à l’international, avec l’appui de ses investisseurs. 

 

« La numérisation du marché de l’art contemporain est bien positionnée pour une accélération. Singulart a su trouver les outils pour les artistes et les features pour les collectionneurs nécessaires afin de jouer un rôle majeur dans la mise en œuvre de cette transformation globale », commente Audrey Soussan, General Partner chez Ventech. « A travers notre présence locale en Chine, l’équipe Ventech est impatiente d’aider Singulart à booster son expansion en Asie (qui représente déjà près de 15% des transactions réalisées sur la plateforme). »

 

Singulart : les données clés

Fondateurs : Véra Kempf, Brice Lecompte et Denis Fayolle
Création : 2017
Siège social : Paris, France
Secteur : Arts et Culture
Activité : plateforme de ventes d’oeuvres d’art en ligne


Financement : 10 millions d’euros en série A auprès de Ventech, du Fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) du Programme d’investissements d’avenir (PIA) géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance, de Turenne Groupe et de FJ Labs.

 


Conseil Juridique : Joffe & Associés – Thomas SALTIEL & Charlotte VIANDAZ