Conseil de ConvictionsRH pour l’entrée de Geneo Capital

PAR JEAN-PHILIPPE MAS | 11 juin 2020 | 519 mots – 18 conseil(s) – CF News

 

Déja soutenu par Bpifrance et Rives Croissance, le cabinet de conseil RH et SIRH élargit son pool de financiers avec l’entrée de Geneo Capital Entrepreneur en minoritaire qui intervient via son véhicule evergreen désormais doté de plus de 200 M€.

 

ConvictionsRH accueille un troisième actionnaire financier pour l’aider à profiter au mieux des opportunités post-crise sanitaire. Le cabinet de conseil spécialisé dans le SIRH (Système d’information de gestion des ressources humaines) et la transformation RH et digitale avait ouvert, en janvier 2018, une minorité de son capital à Bpifrance et Rives Croissance (lire ci-dessous). L’an dernier, son conseil financier historique G2 Invest avait sondé quelques fonds de la place. Finalement, Geneo Capital Entrepreneur a su tirer son épingle du jeu et fait son entrée en qualité d’actionnaire minoritaire. Le nouveau partenaire intervient via sa SCR doté désormais de plus de 200 M€ (lire ci-dessous). Cet OBO bis permet l’entrée d’une dizaine de nouveaux managers. Ces derniers seront présents aux cotés des 5 co-fondateurs associés (Jean-Marc Froment, Jean-Pierre Beylat, Thomas Estadieu et Matthieu Laudereau et Loic Jouenne) détenant la majorité des titres et de 4 autres associés, actionnaires depuis l’opération de 2018. Le montage est financé par une dette senior apportée par Banque Populaire Rives de Paris et Caisse d’Epargne Ile-de-France avec un levier très faible.

 

Une croissance rapide et continue

 

François Picarle, GENEO Capital Entrepreneur

 

Fondé en 2007 et employant plus de 180 collaborateurs, ConvictionsRH intervient dans le conseil en management et en organisation. Son portefeuille de clients comprend des grands comptes et des ETI dans le public et le privé. Présent à Paris, Lyon, Bordeaux, Lisbonne et Bâle, le groupe compte 4 pôles, Politiques & Organisation RH, SIRH & Digital RH, Transformation & Management et Accompagnement au changement. Le conseil en SIRH représente environ 75 % de l’activité. Il a généré, l’an dernier, un chiffre d’affaires de 24 M€. Depuis sa création, sa croissance annuelle s’élève à environ 20 %. « Le savoir-faire de ConvictionsRH est extrêmement porteur car il répond parfaitement aux besoins croissants des entreprises d’harmoniser leurs organisations humaines et digitales. D’ailleurs, ConvictionsRH saura accompagner la démocratisation progressive des nouvelles formes de travail. En parallèle de sa croissance organique, le groupe prévoit d’initier une stratégie de consolidation principalement en France », estime François Picarle, directeur associé de Geneo Capital Entrepreneur. Des recrutements sont, également, envisagés à court et moyen terme. Cette dimension pourra être facilitée car la structure a été très peu impactée par cette crise sanitaire. A l’horizon 2024, Conviction RH souhaite être le premier cabinet de conseil indépendant en RH et Transformation en doublant de taille soit des revenus d’environ 50 M€.

 

Les intervenants de l’opération

 

  • Société cible ou acteur CONVICTIONS RH (CONVICTIONSRH)
  • Acquéreur ou Investisseur GENEO CAPITAL ENTREPRENEUR, François Picarle, Louis Charrier, FONDATEUR(S), MANAGERS, BPIFRANCE INVESTISSEMENT, Fabrice Lemarchand, Constance Pauliac, RIVES CROISSANCE, Denis Couderchet , Bruno Warnet
  • Cédant BPIFRANCE INVESTISSEMENT, Fabrice Lemarchand, Constance Pauliac, RIVES CROISSANCE, Denis Couderchet , Bruno Warnet
  • Société Banquier d’Affaires / Conseil M&AG2 INVEST, Guillaume Somekh
  • Conseil Acquéreur et structuration du LBO : JOFFE & ASSOCIES, Romain Soiron, Aymeric Dégremont, Paddy Pascot
  • Dette BANQUE POPULAIRE RIVES DE PARIS, Olivier Grisard, Pierre. Bonnet, CAISSE D’EPARGNE ILE-DE-FRANCE (CEIDF), Philippe de Oliveira, Maxime Moysan
  • Dette Avocat AGILYS AVOCATS, David Kalfon., Samy Ayad
  • Conseil Investisseurs : CHAMMAS & MARCHETEAU, Nicolas Lecocq, Stéphanie Bréjaud

CONSEIL DE RIVES CROISSANCE POUR SON ENTRÉE AU CAPITAL DE PRESTAPRIM

Le groupe PRESTAPRIM s’associe à RIVES CROISSANCE, filiale captive de la Banque Populaire Rives de Paris et à un family office qui viennent en tant qu’associés minoritaires renforcer le capital du groupe aux côtés du fondateur et de l’équipe dirigeante pour financer son développement.

 

Le Groupe Prestaprim réorganise son capital pour permettre l’entrée de Rives Croissance aux côtés de Sébastien Marty, actionnaire majoritaire et de plusieurs managers qui profitent de l’opération pour entrer au capital du groupe. L’opération vise à accompagner cette réorganisation capitalistique et à accélérer le projet de développement du groupe, tant par croissance organique que par croissance externe sur ses activités de maintenance et d’exploitation de chauffages, de climatisations et d’ascenseurs.

 

Prestaprim est l’un des leaders indépendants de la maintenance et l’exploitation de chauffage et de climatisation en Ile-de-France

 

La société Ceprim, première entité du groupe Prestaprim, a été créée en 1966 par le grand-père de Sébastien Marty, qui a rejoint le groupe en 2005 avant d’en devenir le président et actionnaire majoritaire. Ceprim est un des acteurs de référence dans la maintenance et l’exploitation de chauffages collectifs en Ile-de-France.

 

Sous l’impulsion de Sébastien Marty, le groupe a triplé de taille entre 2005 et 2020, à travers une croissance organique soutenue et une politique de croissance externe active entamée à partir de 2015. Le groupe a ainsi racheté successivement ADM Energie, Equitec et Scopei (maintenance et exploitation de chauffages collectifs et individuels), Viking (maintenance et exploitation de climatisations) et France Lift (maintenance d’assensceurs) permettant à Prestaprim de dépasser les 20 millions d’euros de chiffre d’affaires en assurant la maintenance d’installations de chauffage, de climatisation et d’assensceurs dans plus de 2.500 copropriétés et entreprises.

 

Le groupe entend poursuivre son développement à la fois par croissance organique et en intensifiant sa stratégie de croissance extrene avec l’appui des nouveaux actionnaires qui viennent renforcer le capital du groupe.

 

Denis Couderchet, (Directeur, Rives Croissance) commente : « Nous sommes ravis et fiers d’avoir été choisis par Sébastien Marty et son équipe pour accompagner la recomposition capitalistique et les développements futurs du groupe PRESTAPRIM. Cette opération traduit l’accompagnement en fonds propres par la Banque Populaire Rives de Paris des PME et PMI du territoire francilien dans le respect de ses valeurs fondatrices que sont la proximité et l’engagement. Combinant depuis plusieurs années une croissance organique régulière et une politique active de croissance externe, le groupe PRESTAPRIM va poursuivre sur cette stratégie duale sous l’impulsion de Sébastien et de ses principaux managers.»

 

Sébastien Marty, président du groupe Prestaptim précise : « C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour Prestaprim avec l’entrée au capital de Rives Croissance en tant qu’actionnaire minoritaire pour la première fois de son histoire. Nous nourrissons de fortes ambitions pour ces prochaines années et sommes ravis de pouvoir compter sur le soutien de Rives Croissance dans la réalisation de celles-ci. »

 

Intervenants

Investisseurs :
– Rives Croissance : Denis Couderchet, Bruno Warnet
Conseil Financier :
– Shibumi Corporate Finance : François Kittel, Jean-Michel Lebouvier
Vendor Due Diligence :
– Squareness : Antoine Fléchais, Maxime Thonnat, Enzo Albizzati
Conseil Société :
– Charles Russell Speechlys : Renaud Ferry, Raphael Bagdassarian, Guillaume Ferrand
Dette Senior :
– Banque Populaire Rives de Paris : Eric Lacassagne
– LCL : Erik Pebreuil, Lucile Hellot
Conseil Banques :
– Agylis : Frédérique Milotic, Samy Ayad, David Kalfon, Perrine Labrusse

Conseils Investisseurs :
– Cofigex : Jean-Charles Norris

Joffe & Associés : Romain Soiron, Paddy Pascot, Virginie Belle

AGTECH: FARMITOO RÉCOLTE 1,5 MILLION D’EUROS POUR SA MARKETPLACE DE VENTE D’ÉQUIPEMENTS

https://www.frenchweb.fr/agtech-farmitoo-recolte-15-million-deuros-pour-sa-marketplace-de-vente-dequipements/400839

Farmitoo, plateforme de vente d’équipements agricoles, lève 1,5 million d’euros auprès de Bpifrance via son fonds Ambition Amorçage Angles (F3A) et de business angels dont Denis Fayolle, co-fondateur de LaFourchette et de Farmitoo. La startup parisienne avait déjà levé 1 million d’euros en 2018 lors de son lancement. 

Lancé en 2018 par Mathilde Lefrançois, Grégoire Casoetto, Pierre Ducoudray et Denis Fayolle, Farmitoo développe une plateforme d’e-commerce proposant des équipements à destination des professionnels de l’agriculture, vendus par des fabricants agricoles en ligne. La startup propose près de 70 000 produits et un comparatif avec plus de 250 fabricants. Farmitoo, qui agit sur le marché européen, s’emploi également à ouvrir l’accès à des nouveaux marchés aux fabricants qui peinent parfois à trouver des importateurs. 

La startup qui revendique 2 millions de visiteurs uniques sur sa plateforme depuis l’année dernière a pu ainsi proposer une alternative digitale aux agriculteurs à la recherche d’équipements pendant la crise du Covid-19. Par ailleurs, Farmitoo revendique une croissance de 450% de son volume de ventes par rapport à 2019.

Dans le cadre de cette levée de fonds, Farmitoo ambitionne d’accélérer son développement en Europe, notamment en investissant les marchés autrichien et belges, qui s’ajouteront à la France, l’Allemagne et l’Italie, pour démocratiser l’achat d’équipements en ligne dans le monde agricole. En 2016, le rapport Axema annonçait que huit agriculteurs français sur dix ont une utilisation quotidienne d’Internet, et que six sur dix ont déjà réalisé un achat professionnel en ligne.

Farmitoo: les données clés

Fondateurs: Grégoire Casoetto, Mathilde Lefrançois, Pierre Ducoudray et Denis Fayolle
Création: Janvier 2018
Siège social: Paris
Activité: marketplace de ventes d’équipements agricoles
Effectifs: 25


Financement: 1,5 million d’euros en mai 2020 auprès de Bpifrance via son fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) et de business angels dont Denis Fayolle, co-fondateur de LaFourchette et de Farmitoo.

 


Conseil Juridique Joffe & Associés : Thomas Saltiel & Charlotte Viandaz

HUMAN & WORK POURSUIT SA CONSOLIDATION

https://www.cfnews.net/L-actualite/LBO/Operations/Build-Up/Human-Work-poursuit-sa-consolidation-329527

PAR | 06 mai 2020

 

Le groupe de ressources humaines réunissant Stimulus, Nexmove et Equilibres et 17 M€ de revenus acquiert le reliquat des activités de Psya, dont il s’était déjà arrogé les filiales italienne et espagnole l’an passé. 

 

Human & Work continue de fédérer autour du capital humain au travail. Fondé en 2016 par David Mahé, ce groupe de ressources humaines coiffant le cabinet de conseil spécialisé dans la santé psychologique au travail Stimulus, le spécialiste des trajectoires professionnelles Nexmove et le pionnier de l’égalité homme-femme Equilibres, met la main sur les activités françaises de Psya, dont il avait déjà acquis en 2019 les filiales espagnole et italienne (lire ci-dessous). Si le chiffre d’affaires de la cible reste confidentiel, l’objectif serait pour Human & Work d’atteindre 25 M€ de revenus à la fin de l’année (contre 17 M€ l’an passé), en tablant sur une croissance majoritairement apportée par les activités de Psya. GeneoBpifrance et NCI, au capital du groupe depuis son MBO bis l’année dernière (lire ci-dessous), réinvestissent en obligations convertibles pour financer près de la moitié de cette acquisition. Les grands équilibres du capital restent toutefois inchangés puisque le président du groupe David Mahé et 23 managers, qui détenaient 60 % avant l’opération, restent majoritaires.

 

De fortes synergies

François Picarle, GENEO Capital Entrepreneur

François Picarle, GENEO Capital Entrepreneur

 

De son côté, l’actionnariat de Psya était intégralement entre les mains de Jean-Marie Gobbi, qui profite de l’opération pour laisser les rênes de l’entreprise qu’il avait créée en 1997. La société basée à La Défense et disposant de 7 bureaux régionaux est intégrée à Stimulus, qui en reprend la direction et devrait faire disparaître la marque. « Psya et Stimulus affichaient des synergies évidentes en termes de savoir-faire, d’implantations géographiques et de portefeuilles clients », indique David Mahé. Constituée d’environ 70 collaborateurs assurant des prestations de soutien psychologique et social, la cible offre en effet de fortes complémentarités à Stimulus, pionnier dans l’évaluation des risques de la santé au travail. Le groupe Human & Work affiche dorénavant une expertise globale sur le conseil en amont et en aval des crises grâce à 200 salariés (sociologues, psychologues, ergologues, etc.) chargés d’accompagner plus de 1000 entreprises clientes. « Cette acquisition constitue une étape supplémentaire dans le plan de développement international de Human & Work et permet au groupe de devenir le leader européen sur le marché en croissance du capital humain au travail », souligne François Picarle, associé chez Geneo Capital Entrepreneur.

 

Direction l’Allemagne

David Mahé, Human & Work

David Mahé, Human & Work

 

L’intérêt du groupe se porte dorénavant vers le marché allemand, sur lequel il entend se mettre en quête d’acquisitions dès le deuxième semestre. « Pour continuer à accompagner nos clients, nous avons besoin à la fois d’une expertise de haut niveau et d’une capacité de déploiement significative à l’échelle européenne », justifie David Mahé. Celui-ci garde en ligne de mire un chiffre d’affaires de 50 M€ en 2023, en misant sur de nouvelles niches comme celles du coaching d’entreprises ou de l’optimisation du travail, adressé depuis fin 2019 par sa nouvelle entité LightFeet. Un objectif qui pourrait même être atteint plus rapidement que prévu, en raison de l’accélération de son activité ces dernières semaines. Après avoir aidé ses clients à lutter contre les effets du Coronavirus en organisant des webinars et du soutien psychologique et social aux salariés confrontés au confinement, le groupe s’attache en effet à proposer une nouvelle offre permettant de traiter les conditions de déconfinement, de mettre en place des diagnostics pour évaluer la santé des salariés et de les aider à recréer du lien social.

 

Conseil Juridique : Joffe & Associés |Romain SOIRON et Paddy PASCOT sur les aspects corporate M&A ; Virginie DAVION et Clémentine LEMASSON sur les aspects fiscaux

LE GROUPE GÉNÉRALE DU SOLAIRE OUVRE SON CAPITAL À BPIFRANCE ET IRDI SORIDEC GESTION

12/05/2020 | ACTUFINANCEFRANCESTRATÉGIE | https://www.lechodusolaire.fr/le-groupe-generale-du-solaire-ouvre-son-capital-a-bpifrance-et-irdi-soridec-gestion/

 

Le groupe Générale du Solaire ouvre son capital avec une première levée de fonds souscrite par Bpifrance, via son fonds France Investissement Energie Environnement (FIEE), et Irdi Soridec Gestion.

 

Créé en 2008 à l’initiative de Daniel Bour, le groupe Générale du Solaire est un producteur indépendant d’énergie solaire. Acteur important sur le marché français des centrales au sol, le groupe pilote l’intégralité des projets de leur développement à leur exploitation.

 

Le groupe Générale du Solaire est présent en France, avec un nombre significatif de projets lauréats aux derniers appels d’offres de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), mais également à l’international avec une filiale dédiée (GDS International) et un pipeline important de projets sécurisés en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.

 

Afin d’accélérer son développement, notamment à l’international, Générale du Solaire a souhaité être accompagné par Bpifrance (via son fonds dédié à l’énergie et l’environnement) et Irdi Soridec Gestion, qui ont pris une participation minoritaire au capital de Holding du Solaire (dont le périmètre comprend Générale du Solaire, GDS International et le portefeuille de nouvelles centrales du groupe).

 

« Dans le cadre du plan stratégique du groupe, nous avons lancé en 2019 des discussions avec Bpifrance, pour une prise de participation minoritaire. Bpifrance est un acteur financier, très sollicité actuellement dans la crise que nous traversons, mais il est aussi un acteur reconnu et respecté dans le secteur des énergies renouvelables. Il est accompagné par Irdi Soridec qui est un acteur financier important dans la région de Montpellier, où nous avons l’essentiel de nos équipes opérationnelles. L’arrivée au capital de ces deux acteurs est un choix stratégique qui va nous permettre d’accélérer notre développement, notamment à l’International. Nous sommes très heureux de les accueillir en tant que partenaires pour cette nouvelle étape de notre développement », commente Daniel Bour, président du groupe Générale du Solaire.

 

« Cette opération est au cœur de la stratégie du fonds FIEE et marque notre volonté d’accompagner dans son développement un acteur indépendant du marché photovoltaïque. Daniel Bour a une vision stratégique précise et ambitieuse pour accélérer la croissance de l’entreprise, aussi bien en France qu’à l’international. Nous nous réjouissons d’accompagner un acteur comme Générale du Solaire, reconnu pour son savoir-faire et la qualité de ses équipes », souligne Aurélien Hue, directeur de participations chez Bpifrance.

 

« Nous sommes fiers d’accompagner le développement de ce groupe et de ses équipes. Implanté en grande partie à proximité de Montpellier et disposant de nombreux projets dans la région Occitanie, cet accompagnement en fonds propres prend tout son sens dans le cadre de la transition énergétique de la France (et de la région Occitanie qui a pour objectif de devenir la première région Européenne à énergie positive en 2050) », ajoute Eric Candelier, directeur de participations chez Irdi Soridec Gestion.

 

Le groupe Générale du Solaire est un expert du développement, de l’ingénierie, de la construction, du financement et de l’exploitation de centrales solaire, ainsi qu’un producteur indépendant d’électricité, en France et à l’International. Il emploie environ 60 personnes, principalement en son siège à Paris et son agence de Montpellier, et a généré un chiffre d’affaires de 60 M€ en 2019 sur l’ensemble de ses activités. Depuis sa création, le groupe a développé plus de 250 centrales solaires représentant une puissance totale de plus de 200 MWc. Avec 200 MWc lauréats CRE et 400 MWc de projets en développement en France, il est un des acteurs leader du secteur. Très présent également à l’étranger, le groupe a aujourd’hui près de 1 GWc de projet en développement dans le monde.

 

Conseil Juridique : Joffe & Associés | Thomas Saltiel et Océane Christmann

SINGULART LÈVE 10 MILLIONS D’EUROS POUR ÉTENDRE SA GALERIE D’ART NUMÉRIQUE À L’INTERNATIONAL

Singulart tous droits réservés : https://www.singulart.com/fr/

 

Conseil de Bpifrance-F3A, pour la levée de fonds Série A de Singulart avec comme lead investor Ventech. Singulart est l’achat d’œuvre d’art simplifié : Singulart est une galerie d’art contemporain en ligne qui permet aux collectionneurs et amateurs d’art d’acheter des œuvres d’art en toute sécurité. Singulart aide également les artistes émergents du monde entier à vendre leurs œuvres.

 

https://www.frenchweb.fr/singulart-leve-10-millions-deuros-pour-etendre-sa-galerie-dart-numerique-a-linternational/399838

Singulart, une galerie d’art en ligne, lève 10 millions d’euros en série A auprès de Ventech, du Fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) du Programme d’investissements d’avenir (PIA) géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance, de Turenne Groupe et de FJ Labs. La startup parisienne avait déjà levé 1,5 million d’euros en 2019 et prévoit de poursuivre son expansion à l’international. « Réaliser notre Série A avec des fonds d’investissement résolument ouverts sur l’international et spécialisés dans le digital va nous aider à passer dans les meilleures conditions toutes les étapes de structuration de la start-up à la scale-up », commente Véra Kempf, co-fondatrice de Singulart.

 

Lancé en 2017 par Véra Kempf, Brice Lecompte et Denis Fayolle, Singulart développe une plateforme de vente d’oeuvres d’art en ligne. Elle s’adresse aussi bien aux peintres qu’aux photographes et aux sculpteurs qui souhaitent vendre leurs œuvres. La startup revendique 8 millions de visiteurs uniques sur sa plateforme depuis sa création. 

 

En période de confinement, les artistes peinent à exposer leurs oeuvres face aux annulations successives d’expositions et de foires. Singulart, qui leur propose donc une alternative, a depuis cette période vu son chiffre d’affaires augmenté de 86% sur une base mensuelle.  « Dans un contexte comme celui dans lequel nous vivons aujourd’hui, la plateforme Singulart apporte un nouvel air pour les artistes contemporains et collectionneurs », selon Edwige Kharoubi, directrice d’investissement chez Bpifrance.

 

Le marché asiatique en ligne de mire

La startup parisienne, qui compte 50 collaborateurs, ambitionne de recruter davantage notamment pour des postes de développeurs, en webmarkting et en service client. Elle souhaite en effet poursuivre son développement technologique tout en enrichissant sa base d’artistes. Singulart entend également poursuivre son expansion à l’international, avec l’appui de ses investisseurs. 

 

« La numérisation du marché de l’art contemporain est bien positionnée pour une accélération. Singulart a su trouver les outils pour les artistes et les features pour les collectionneurs nécessaires afin de jouer un rôle majeur dans la mise en œuvre de cette transformation globale », commente Audrey Soussan, General Partner chez Ventech. « A travers notre présence locale en Chine, l’équipe Ventech est impatiente d’aider Singulart à booster son expansion en Asie (qui représente déjà près de 15% des transactions réalisées sur la plateforme). »

 

Singulart : les données clés

Fondateurs : Véra Kempf, Brice Lecompte et Denis Fayolle
Création : 2017
Siège social : Paris, France
Secteur : Arts et Culture
Activité : plateforme de ventes d’oeuvres d’art en ligne


Financement : 10 millions d’euros en série A auprès de Ventech, du Fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) du Programme d’investissements d’avenir (PIA) géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance, de Turenne Groupe et de FJ Labs.

 


Conseil Juridique : Joffe & Associés – Thomas SALTIEL & Charlotte VIANDAZ

J&A CONSEILLE KORELYA CAPITAL ET CERTAINS INVESTISSEURS HISTORIQUES DANS LE CADRE DE LA NOUVELLE LEVÉE DE FONDS DE VESTIAIRE COLLECTIVE

Joffe & Associés conseille Korelya Capital et certains investisseurs historiques (Balderton Capital, Bpifrance Participations, Eurazeo, IdInvest, CondeNast et Vitruvian) dans le cadre de la nouvelle levée de fonds de 59 MEUR de Vestiaire Collective, leader mondial de la mode d’occasion.

Vestiaire Collective lève 59 millions d’euros pour développer la mode d’après

Par Anais Richardin

Vestiaire Collective boucle une nouvelle levée de fonds auprès de trois nouveaux actionnaires et des investisseurs historiques. L’enveloppe de 59 millions d’euros permettra à la plateforme spécialisée dans le seconde main de luxe de s’attaquer à la Corée et au Japon et de doper sa croissance aux Etats-Unis.

La valse des méga levées serait-elle en train de reprendre ? Après la disette, les annonces d’investissements commencent à affluer de nouveau et Vestiaire Collective rejoint la danse. La société, qui a pour habitude de boucler de grosses levées à un rythme assez soutenu (15 millions d’euros en 2013, 33 millions d’euros en 2015, 58 millions d’euros en 2017, 40 millions d’euros en 2019) annonce une nouvelle opération à 59 millions d’euros. Trois nouveaux investisseurs (Korelya Capital, Vaultier7 et Cuir Invest) rejoignent les investisseurs historiques qui remettent également au pot. Le CEO Max Bittner, qui a pris la tête de l’entreprise fin 2018 en succédant au cofondateur Sébastien Fabre, participe également à ce tour de table.

Dans le contexte de crise actuel, où les porte-monnaies prennent la poussière, laissés à l’abandon dans des sacs que l’on n’utilise plus, beaucoup émettent le voeu que notre rapport à la consommation en ressorte changé, grandi. Alors que notre relation à notre CB pourrait s’en trouver bouleversée, la place de marché dédiée aux vêtements et accessoires de luxe entend bien tirer son épingle du jeu de la mode durable.

« Alors que nous prenons tous du recul et réfléchissons à notre mode de vie, nous sommes persuadés que les modes de consommation sont sur le point de connaître une profonde mutation, et les plateformes C2C ont un rôle important à jouer à cet égard. Nous voyons dans Vestiaire Collective un leader émergent et un catalyseur de cette évolution » , commente Paul Degueuse, General Partner de Korelya Capital.

Et si les frenchies de Vestiaire Collective bouclent un nouveau tour, c’est aussi parce que le plateau de jeu a bien changé depuis le lancement de l’entreprise en 2009. La mode du seconde main ayant poussé de nouveaux joueurs offensifs à rejoindre la partie. En bonne place : Vinted, la plateforme lituanienne qui a levé 128 millions d’euros en fin d’année dernière et qui se bat sur tous les fronts « grand public » de la déco à la beauté en passant par la mode à tous prix. La plateforme annonce 11 millions de membres, là où Vestiaire Collective, lancée quatre ans plus tôt, en annonce 9 millions.

De la mode jetable à la mode durable

Et pour séduire de nouveaux utilisateurs et utilisatrices, il faut les moyens de communiquer, de développer de nouvelles fonctionnalités er d’étoffer le catalogue de produits disponibles. Et c’est sur son nouvel actionnaire Vaultier7 que la plateforme française compte s’appuyer pour « débloquer davantage de produits de luxe sous-utilisés pour répondre à la demande des acheteurs du monde entier« , indique-t-elle dans un communiqué.

Déjà largement présente à l’international, avec une très large part de transactions transfrontalières (80%), l’entreprise entend ainsi séduire de nouveaux marchés comme la Corée et le Japon, et s’appuiera sur Korelya Capital pour y parvenir. Une stratégie qui cohabitera avec un déploiement ambitieux sur le marché américain. « Nous croyons fermement que Vestiaire Collective, une entreprise dotée d’une équipe de management remarquable et d’un immense potentiel de croissance, puisse devenir le leader mondial de son secteur » , estime Frank Boehly, président de Cuir Invest.

Conseil Juridique : Joffe & Associés (Thomas Saltiel, Oceane Christmann)

DELICATE BALANCE BETWEEN PREVENTION AND BUSINESS WHAT IS THE RISK FOR EMPLOYERS?

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Muriel Pénicaud, Minister of Labour, brushed aside the fear expressed by business leaders of being the target of criminal prosecution from their employees kept at work and contaminated by Covid 19 It would be a « false debate » and there would be no « need to transform the law ».

 

This statement may seem a little hasty when the employer can in fact be prosecuted for offences of
negligence or recklessness towards employees such as endangering the life of others or involuntary homicide or injury.

 

The criminal liability regime differs depending on whether it is the employing entity itself or the
individual legal representative that is targeted A duty of care is requested for the legal entity and a simple neglect could trigger its criminal liability whereas a gross misconduct is sought to hold the legal
representative of the entity criminally liable.

 

Hence while she seemed to evacuate the criminal risk for employers the Minister of Labor recalled the
general obligations of prevention and guarantee of the health and safety at work incumbent upon employers in these times of epidemy.

 

Against the coronavirus, the employer is called upon to implement any possible prevention measures,
although it is a new and still little known risk In this respect, the Ministry has recalled to employers a series of general recommendations update their internal document on occupational risk assessment in including the Covid 19 and even the epidemic risk along with the staff representatives and the occupational medical services, implement teleworking ensure reinforced cleanings and barrier gestures etc..

 

Beyond this general framework pursuant to which the employer can be held civilly and criminally liable, the Ministry of Labor has begun to publish supplemental recommendations by trade, in practical health
prevention sheets against the coronavirus that employers are urged to follow for the relevant sectors of
activity.

 

The first three recommendation sheets released last Friday, March 27 concern shop cashiers bakeries and delivery drivers Three new sheets published on March 31 concern work in car garages, agricultural activities and retail shops They discuss safety distances, cleaning instructions and possible alternative actions to avoid contamination (careful and reinforced cleaning organization of flows of customers or of loading unloading replacement of the customer’s signature upon delivery by a photo, contactless payment etc).

 

Nine other sheets are to be published and will cover the activities of monitoring and safety cleanliness
crematorium/ funeral homes, distribution of fuel and car garage, maintenance with health risk plumbing
ventilation, etc cooks home help and personal services, ambulances, logistics or banking and insurance
activities.

 

The aim is to allow the continuation of the concerned businesses by specifying to employers what they are expected to do The respect of these recommendations will be crucial in assessing employers’ compliance with their prevention and safety obligations towards their employees in case they were to face litigations in the future.

 

Our Firm is available for any advice on health and safety compliance especially in the current context.

 

Advise Joffe & Associés : Blaise DELTOMBE

NOUVELLES RECOMMANDATIONS CIBLÉES DU MINISTÈRE DU TRAVAIL EN MATIÈRE D’HYGIÈNE ET SÉCURITÉ

Lire l’article en PDF – Mémo mars 2020 – Social

 

Muriel Pénicaud, Ministre du travail, a récemment balayé d’un revers de la main la peur exprimée par des chefs d’entreprise d’être la cible de poursuites pénales de leurs salariés maintenus au travail et contaminés par le Covid 19 Il s’agirait d’un « faux débat » et il n’y aurait pas « besoin de transformer le droit ».

 

Cette affirmation apparaît un peu rapide alors que l’employeur peut effectivement être poursuivi pour des délits de négligence ou d’imprudence à l’encontre de salariés, comme la mise en danger de la vie d’autrui, l’homicide involontaire ou les blessures involontaires.

 

Le régime de mise en cause de la responsabilité pénale de l’employeur diffère selon qu’il s’agit de la société personne morale ou de son représentant légal personne physique Une obligation de prudence s’impose à la personne morale dont la simple négligence pourra entraîner la condamnation pénale, là où il faudra une faute caractérisée pour entraîner celle de la personne physique.

 

Ainsi, tout en semblant évacuer le risque pénal pour les chefs d’entreprise, la Ministre du travail a bien rappelé les obligations générales qui incombent aux employeurs en matière de prévention et de garantie de la santé et de la sécurité de leurs salariés en cette période de risque épidémique.

 

Contre le coronavirus, l’employeur doit ainsi mettre en oeuvre toutes les mesures de prévention nécessaires même s’il s’agit d’un risque nouveau et encore difficile à appréhender pleinement A ce titre, le Ministère a adressé aux employeurs une série de recommandations générales mettre à jour l’évaluation des risques en intégrant le Covid 19 et le risque épidémique dans leur document unique, en lien avec les représentants du personnel et la médecine du travail, mettre en place le télétravail, assurer des nettoyages renforcés, le respect des gestes barrières, etc.

 

Au delà de ce cadre général, au regard duquel la responsabilité civile et pénale de l’employeur pourrait bien être engagée, malgré ce qu’en a dit Muriel Pénicaud, le Ministère du travail a commencé à publier des recommandations supplémentaires, par métier, sous forme de fiches pratiques de prévention sanitaire contre le coronavirus que les employeurs sont instamment invités à suivre dans les secteurs d’activité concernés.

 

Les trois premières fiches, mises en ligne vendredi 27 mars, concernent le travail en caisse, en boulangerie et la profession de chauffeur livreur Trois nouvelles fiches publiées le 31 mars concernent le travail dans les garages automobiles, les activités agricoles et le travail dans les commerces de détail Il y est question des distances de sécurité, des consignes de nettoyage et des gestes de substitution possibles pour éviter la contamination (nettoyages soigneux et renforcés, organisation des flux de clients ou de chargement-déchargement, remplacement de la signature du client livré par une photo, paiement sans contact, etc.

 

Neuf autres fiches métier sont à paraître et concerneront les activités de la surveillance et sécurité, de la propreté, des crématorium/funérarium, la distribution de carburant et garage automobile, la maintenance avec risque sanitaire (ventilation, etc les cuisiniers, l’aide à domicile et les services à la personne, les ambulanciers, la logistique, ou encore les activités de banque et assurance.

 

Il s’agit de permettre la poursuite des activités concernées en précisant aux employeurs ce qui est attendu d’eux. L’application de ces recommandations sera cruciale pour l’appréciation du respect par les employeurs de leur obligation de prévention et de sécurité vis à vis de leurs salariés, en cas de procédures contentieuses futures.

 

Le Cabinet est à votre disposition pour tous conseils de mise en conformité en matière d’hygiène et de sécurité en particulier dans le contexte actuel.

 

Conseil Joffe & Associés : Blaise DELTOMBE

LES NOUVEAUX AFFINEURS FERMENTE SON CAPITAL

PAR | 18 février 2020

https://www.cfnews.net/L-actualite/Les-Confidentiels-de-CFNEWS/Les-Nouveaux-Affineurs-fermente-son-capital-322951

Les Nouveaux Affineurs

© Les Nouveaux Affineurs

 

Le concepteur francilien d’affinés végétaux, répliques de fromages composées sans lait ni additifs, parvient à réunir un peu plus de 2 M€ auprès de Demeter Ventures et de Newfund.

 

Ses produits, d’origine végétale, ne peuvent recevoir l’appellation fromage, réservés « au produit fermenté ou non, affiné ou non, obtenu à partir des matières d’origine exclusivement laitière », précise un décret de 2007. Nour Akbaraly, néo entrepreneur de formation ingénieur et fondateur de Les Nouveaux Affineurs en 2017, les a dès lors baptisés du nom d’affinés végétaux. Cette jeune pousse parisienne, dont le projet, portant sur la microbiologie alimentaire, a été incubée au sein de l’AgroParisTech et également soutenue par les équipes de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) a désormais bouclé sa première levée de fonds. Un tour de table finalisé l’an passé, dont le montant a légèrement dépassé les 2 M€, selon les informations de CFNEWS. Demeter Ventures, via son fonds Agrinnovation, qui ajoute ainsi une cinquième ligne après Foodvisor (lire ci-dessous) prend légèrement la tête de l’opération avec un ticket proche de 1 M€, devant le fonds early stage  Newfund.

Points de vente en France et en Belgique

Nour Akbaraly, Les Nouveaux Affineurs

Nour Akbaraly, Les Nouveaux Affineurs

 

L’équipe, constituée pour le moment d’une demi-dizaine de personnes, s’est appuyée également sur des maîtres fromagers-affineurs pour créer une gamme de produits, fabriqués à partir de noix de cajou et de soja. Une deuxième gamme est actuellement en test. Son catalogue est pour le moment constitué de trois affinés végétaux fermentés, ainsi que d’une spécialité végétale à tartiner. Des références qui visent principalement une clientèle végane, disponibles à la commande en ligne, mais également dans plus d’une vingtaine de points de vente spécialisés en France ainsi qu’en Belgique. Les Nouveaux Affineurs veut désormais se doter d’un nouveau site pilote de production. « Notre capacité de production a rapidement été saturée, explique Nour Akbaraly. Aussi, nous voulons assurer une distribution beaucoup plus large, en Europe et au-delà. »

 

CONSEIL JURIDIQUE JOFFE & ASSOCIES : Thomas Saltiel et Océane Christmann