Altice rachète MiLibris à CapHorn Invest et aux fondateurs

Altice fait un pas de plus dans la presse.

Le groupe de télécoms détenu par Patrick Drahi vient, en effet, d’acquérir MiLibris, lequel édite une plateforme numérique multimédia déployée en mode SaaS auprès de plus de 300 journaux (Les Echos, Le Figaro, L’Equipe,El Pais…). Il permet la sortie des deux fondateurs, Guillaume Monteux et Luc Vauvillier (majoritaires),

de CapHorn Invest, qui avait misé 1,5 M€ en 2012, ainsi que d’une dizaine de personnes physiques.

Altice a préempté le process alors que les enchères menées par Alantra venaient de débuter avec une dizaine de marques d’intérêt d’éditeurs de presse, de SSII, d’éditeurs de logiciels ou de livres numériques. Mais le groupe coté a pu s’appuyer sur ses relations existantes avec la jeune pousse créée à Paris en 2009. Et pour cause, Altice utilisait déjà les solutions et liseuses de MiLibris pour son entité SFR Presse qui donne notamment accès aux titres qu’il détient comme Libération,
L’Express ou encore L’Etudiant.

Cette relation contractuelle avait d’ailleurs amené les deux parties devant le tribunal de commerce de Paris en 2014, à la suite de différent sur le service SFR Presse. Une action en justice qui n’a pas perturbé le processus de vente pour autant puisqu’Altice aurait offert une valorisation attrayante. Affichant quelque 5 M€ de revenus en 2016, MiLibris entend désormais accélérer son développement international.

 

Conseil juridique : Joffe & Associes (Thomas Saltiel et Charlotte Viandaz)

La fintech Linxo récolte 20 M€ auprès d’acteurs des banques-assurances

*Janvier 2018 sera décisif pour Linxo. A l’origine d’une solution d’agrégation de comptes bancaires, la fintech aixoise s’y prépare avec la levée de 20 M€ pour son deuxième tour de table.

Elle a sollicité ses deux investisseurs historiques, Crédit Agricole SA et le Crédit Mutuel Arkéa, ainsi qu’un nouvel actionnaire, Maif Avenir, pour réunir cette somme… et faire face à la nouvelle directive européenne sur les services de paiement (DSP 2). Cette réglementation, dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 13 janvier prochain, doit notamment permettre aux prestataires de services d’informations sur les comptes (PSIC) de fournir des services d’initiation de paiement.

Avec son application B-to-C et B-to-B (HSBC, Fortuneo, BforBank, Crédit Mutuel Arkéa font partie des partenaires bancaires de cette solution), Linxo permet à ses utilisateurs de simplifier la gestion de ses différents comptes. La fintech veut profiter de la DSP 2 pour s’imposer comme un « hub financier personnel », à l’échelle européenne.

Pour l’heure, ses outils sont utilisés directement par plus de 1,4 millions de français pour la synchronisation de 2,4 millions de comptes. Par ailleurs, la jeune pousse va développer de nouvelles fonctionnalités pour aider ses utilisateurs à gérer leurs finances, comme la prédiction de découvert à 30 jours. Des briques devraient aussi venir s’implémenter de l’extérieur en permettant à d’autres prestataires de services financiers d’associer leurs solutions avec celles de Linxo. La start-up emploie actuellement 49 collaborateurs. Elle s’attend à une croissance à « trois chiffres » pour l’exercice en cours.

 

Conseil juridique : Joffe & Associes (Thomas Saltiel et Virginie Belle)

Safran Corporate Ventures rejoint CAILabs à l’occasion d’un troisième tour de 5 M€

Comment doper la vitesse de circulation des données des réseaux locaux de fibre optique, sans procéder à un couteux recâblage ? CAILabs, un spin-off du Laboratoire Kastler Brossel né il y a 4 ans, a développé une technologie de traitement des faisceaux lumineux contenue dans un boîtier « Aroona » permettant un traitement des données jusqu’à 400 fois plus rapide.
Pour continuer d’alimenter sa croissance (qui s’élève à 160 % sur l’exercice 2016), CAILabs scelle un troisième tour de table de 5 M€ en s’ouvrant à Safran Corporate Ventures. Innovacom et Starquest Capital, qui avaient déjà apporté 3,6 M€ à la jeune pépite de l’optique, en profitent aussi pour réinvestir.
Onze collaborateurs devraient prochainement rejoindre les équipes de CAILabs (forte de 24 salariés à ce jour), afin d’accélérer le développement industriel et commercial. Pour l’heure, « Aroona » a séduit Huawei, IBM, ou encore Nokia ; en 2017, il a même fait ses premiers pas hors des télécommunications via un partenariat d’intégration avec des acteurs industriels en lithographie (fabrication de puces électroniques), fabrication additive et soudure laser.
«CAILabs peut tabler sur une très forte croissance d’ici 2020, précise Eric Dalbiès, directeur de la stratégie et du M&A de Safran, et président de Safran Corporate Ventures.
Au-delà de la priorité que représentent pour l’entreprise les télécoms terrestres, il y a des opportunités très fortes autour de certains grands métiers de Safran, notamment dans le câblage aéronautique ou autour de l’utilisation de lasers industriels ». En marge de cette diversification sectorielle, la jeune pousse bretonne va participer au programme Impact USA pour étudier le marché outre-Atlantique pendant une dizaine de semaines, et pourquoi pas s’y implanter dans la foulée.

 

Conseil cible : juridique: Joffe & Associes (Thomas Saltiel et Camille Malbezin)

 

Breega Capital décroche 100 M€ de plus pour l’économie numérique.

Créé en 2013 sur la base d’un premier fonds de 50 M€ essentiellement alimenté par des entrepreneurs, Breega Capital franchit un nouveau cap dans son institutionnalisation.
Le premier closing de son nouveau véhicule, doté pour l’instant de 100 M€, a été soutenu par une quarantaine de LPs, dont un nombre significatif de grandes banques (Crédit Agricole…) et d’assureurs. Une capacité supplémentaire que la société de gestion entend consacrer aux start-up européennes de l’économie numérique, ainsi qu’à toutes celles développant des technologies disruptives dans l’univers des banques et des assurances.
Les fintech et les assurtech sont donc ici naturellement concernées, tout comme d’autres jeunes pousses aux business plus connexes, comme les voitures autonomes.

Le VC prévoit d’investir entre 1 et 3 M€ par deal, dans le cadre de levées de fonds pouvant atteindre jusqu’à 10 M€. Pour soutenir ses opérations, le premier véhicule d’investissement de Breega Capital – spécialisé en amorçage et en série A – pourra ainsi être sollicité.

Dirigée par François Paulus, Maximilien Bacot et Ben Marrel, la société de gestion emploie aussi trois senior associates. Elle a récemment agrandi son équipe d’experts avec l’arrivée d’une experte juridique en la personne de Paule Chau, ex-avocate de Gide, ainsi que d’un DRH en résidence, Robin Sappe. Ce dernier est notamment chargé du recrutement et de la chasse de talents pour les participations du fonds.

 

Structuration juridique : Joffe & Associés (Thomas Saltiel)

 

Contrôle exclusif de NextRadioTV par SFR et Altice, deux cabinets sur le deal.

L’Autorité de la concurrence a donné, le 13 juin 2017, son feu vert au contrôle exclusif du groupe News Participations (maison-mère de NextRadioTV : BFMTV, BFM Business, RMC, etc.) par le groupe SFR.
L’autorité indépendante a estimé que les risques concurrentiels liés à l’opération étaient limités.
Sur un marché télévisuel gratuit et payant plutôt dominé par le groupe Canal+, Altice n’est encore qu’un nouveau venu, bien loin de tout risque monopolistique. Cette opération, qui s’inscrit dans la stratégie de convergence du groupe Altice entre les réseaux de télécommunications et les contenus, reste soumise à l’agrément du Conseil supérieur de l’audiovisuel.

 

Conseil du groupe NextRadioTV : Maître Olivier Cavézian.
Conseil de SFR/Altice : Cabinet Franklin

1001 Salles réunit 4 M€ pour déployer ses solutions

C’est la première fois depuis sa création, en 2000, que 1001 Services ouvre son capital.Plus connue pour sa marque 1001 Salles, l’entreprise de mise en relation du monde événementiel réunit ainsi 4 M€ auprès de Rives Croissance et de Cap Horn Finance.
Restant contrôlée par ses fondateurs, elle lève, en parallèle, une dette senior arrangée par BNP Paribas.
En 2016, 1001 Services a dégagé un chiffre d’affaires de 3 M€, pour une marge d’Ebitda de 35 %.
Historiquement elle s’est développée en mettant en relation propriétaires de salles et organisateurs d’évènements sur ses sites web 1001salles.com et 1001sallespro.com.
Elle a depuis déployé cette solution à d’autres thématiques, des traiteurs (1001traiteurs.com) à la réservation de salles de réunion (MyMRC).
Alors qu’elle recense aujourd’hui plus de 6 000 salles et 3 000 traiteurs, elle souhaite pousser les feux à l’international et lancer un salon pour connecter acteurs de l’évènementiel et prestataires de services.

 

Conseils investisseurs juridique : Romain Soiron, Aymeric Dégremont

L’application de « gestion d’équipes » SportEasy récolte 1,3 M€

Permettre aux clubs de sport amateurs, petits et grands, de gérer leurs équipes (disponibilités des joueurs, compositions d’équipe, statistiques) et de les faire connaître (commentaires, photos, votes, notes) ?
C’est autour de cette promesse que SportEasy a développé son application Web et mobile, déjà utilisée par 600 000 utilisateurs, dont près de 10 % qui ont adopté l’offre payante.
La solution a convaincu le F3A (fonds Ambition Amorçage Angels, géré par bpifrance) et plusieurs business angels – dont Cyril Vermeulen (fondateur d’AuFéminin) ou Didier Kuhn (créateur de ScreenTonic) –d’injecter 1,3 M€ dans la start-up pour lui permettre d’accélérer.
SportEasy recrutera ainsi quelques développeurs pour continuer d’ajouter des fonctionnalités à son service, ainsi que plusieurs commerciaux pour entamer, dès la rentrée, une campagne marketing.
SportEasy devrait ainsi totaliser une dizaine de collaborateurs à temps plein d’ici à la fin de l’année.
Déjà disponible en six langues (pour une présence dans 100 pays) et fonctionnant pour une petite vingtaine de sports différents allant du football au roller hockey, l’application estime pouvoir atteindre le million d’utilisateurs et le million d’euros de chiffre d’affaires d’ici à 2018.

 

Conseils cible juridique : Thomas Saltiel, Charlotte Viandaz

L’application de « gestion d’équipes » SportEasy récolte 1,3 M€

Permettre aux clubs de sport amateurs, petits et grands, de gérer leurs équipes (disponibilités des joueurs, compositions d’équipe, statistiques) et de les faire connaître (commentaires, photos, votes, notes) ?
C’est autour de cette promesse que SportEasy a développé son application Web et mobile, déjà utilisée par 600 000 utilisateurs, dont près de 10 % qui ont adopté l’offre payante.
La solution a convaincu le F3A (fonds Ambition Amorçage Angels, géré par bpifrance) et plusieurs business angels – dont Cyril Vermeulen (fondateur d’AuFéminin) ou Didier Kuhn (créateur de ScreenTonic) – d’injecter 1,3 M€ dans la start-up pour lui permettre d’accélérer.
SportEasy recrutera ainsi quelques développeurs pour continuer d’ajouter des fonctionnalités à son service, ainsi que plusieurs commerciaux pour entamer, dès la rentrée, une campagne marketing.
SportEasy devrait ainsi totaliser une dizaine de collaborateurs à temps plein d’ici à la fin de l’année.
Déjà disponible en six langues (pour une présence dans 100 pays) et fonctionnant pour une petite vingtaine de sports différents allant du football au roller hockey, l’application estime pouvoir atteindre le million d’utilisateurs et le million d’euros de chiffre d’affaires d’ici à 2018.

 

Conseils cible juridique : Thomas Saltiel, Charlotte Viandaz

InterCloud veut conquérir l’Europe avec 10 M€

Dix-huit mois plus tôt, InterCloud levait un deuxième tour de 4 M€ pour booster sa R&D et poser les premières pierres de son internationalisation. Une étape que ce pionnier de la connectivité dédiée au cloud et aux fournisseurs de cloud a franchi avec succès, et qui l’amène aujourd’hui à procéder à une nouvelle levée de 10 M€.
Conséquente, la somme a été obtenue auprès des VCs historiques, CapHorn Invest et Ventech, ainsi qu’auprès de deux nouveaux entrants, Hi Inov (via Hi Inov1 et SNCF Digital Ventures) et Bpifrance (via le Fonds Ambition Numérique). Actif lors du précédent tour, l’américain Riverbed Technology n’a en revanche pas contribué à cette nouvelle opération.
Avec cette manne, InterCloud pousse à près de 16 M€ les fonds propres réunis depuis sa création en 2011.
Un renforcement qui devrait lui permettre d’étendre significativement son activité au-delà de l’Hexagone, en ciblant plus particulièrement l’Angleterre, la Belgique et la Suisse.
Surfant sur un marché qui pourrait atteindre 1 Md$ d’ici 2019 sur la seule Europe de l’Ouest, il offre actuellement ses services pour une multitude de grands comptes, à l’image de Schneider Electric et de Société Générale.

 

Conseils cible juridique : Thomas Saltiel, Camille Malbezin

InterCloud veut conquérir l’Europe avec 10 M€

Dix-huit mois plus tôt, InterCloud levait un deuxième tour de 4 M€ pour booster sa R&D et poser les premières pierres de son internationalisation.

Une étape que ce pionnier de la connectivité dédiée au cloud et aux fournisseurs de cloud a franchi avec succès, et qui l’amène aujourd’hui à procéder à une nouvelle levée de 10 M€.
Conséquente, la somme a été obtenue auprès des VCs historiques, CapHorn Invest et Ventech, ainsi qu’auprès de deux nouveaux entrants, Hi Inov (via Hi Inov1 et SNCF Digital Ventures) et Bpifrance (via le Fonds Ambition Numérique).

Actif lors du précédent tour, l’américain Riverbed Technology n’a en revanche pas contribué à cette nouvelle opération. Avec cette manne, InterCloud pousse à près de 16 M€ les fonds propres réunis depuis sa création en 2011.
Un renforcement qui devrait lui permettre d’étendre significativement son activité au-delà de l’Hexagone, en ciblant plus particulièrement l’Angleterre, la Belgique et la Suisse.
Surfant sur un marché qui pourrait atteindre 1 Md$ d’ici 2019 sur la seule Europe de l’Ouest, il offre actuellement ses services pour une multitude de grands comptes, à l’image de Schneider Electric et de Société Générale.

 

Conseils cible juridique : Thomas Saltiel, Camille Malbezin