Le Français Carlipa dans le giron de l’Italien M-Cube

Carlipa, entreprise française spécialisée dans les solutions d’affichage dynamique, vient d’annoncer son rachat par le groupe italien M-Cube. La marque continue d’exister malgré ce rachat.

Créée en 2002, Carlipa s’est spécialisée dans l’édition de solutions d’affichage dynamique à destination des points de vente. L’entreprise française vient d’annoncer son rachat par le groupe italien M-Cube, un autre acteur européen de la communication en magasin, via sa filiale française.

La marque Carlipa continue cependant d’exister, avec à sa tête son actuel directeur général, Anthony Verdureau. « Le groupe a exprimé le souhait de capitaliser sur la notoriété de l’entreprise dans son domaine », nous a confié celui-ci. Carlipa est notamment à l’origine de son propre outil, une plateforme logicielle nommée Carlipa Online, dont les autres marques du groupe M-Cube devrait être progressivement équipées.

Un rapprochement « assez naturel »

 Cet outil maison est d’ailleurs l’un des arguments avancés dans un communiqué par Manlio Romanelli, PDG de M-Cube, pour expliciter cette opération. Selon lui, ce rachat devrait renforcer sa structure à l’international « en fusionnant avec un acteur historique français qui dispose de filiales sur le marché asiatique » et ajouter à son portefeuille « des clients des marques prestigieuses en particulier sur le secteur du luxe ».

Au-delà de sa présence en France, Carlipa est présente en Asie via ses filiales à Hong Kong et Shangaï. Quant à son positionnement commercial, l’entreprise s’est spécialisée dans les marques liées au marché du luxe comme Louis Vuitton ou Dior. Etant donné que M-Cube travaille déjà avec des groupes comme Kering, « le rapprochement était assez naturel », souligne Anthony Vendureau. Le montant de la transaction, lui, sera gardé secret, même si le DG de Carlipa parle d’une « belle opération ».

Conseil juridique des cédants : Joffe & Associés (Christophe Joffe & Antoine Lamy)

J&A conseille My Media Group dans le cadre d’une prise de participation majoritaire dans Peak Ace

J&A (Aymeric Dégremont) conseille My Media Group dans le cadre d’une prise de participation majoritaire dans Peak Ace, une des agences leaders du search marketing en Allemagne.

 

Le 29 janvier 2019 – My Media Group, premier groupe indépendant dans le conseil et l’achat d’espace en France prend une participation de 51% dans l’agence Peak Ace, une des agences leaders du search marketing en Allemagne opérant dans plus de 20 pays.

 

Fondée en 2007, Peak Ace est une agence internationale de search marketing basée à Berlin. Forte d’une équipe de plus de 110 collaborateurs, Peak Ace est un expert du référencement naturel (SEO) et de l’achat de mots-clés (SEA ou PPC).

 

L’agence qui a réalisé une marge brute de 6M€ en 2018, gère plus de 150 millions d’euros d’investissement sur les moteurs de recherche par an. Elle accompagne une centaine de clients dans plus de 20 pays, couvrant ainsi l’Europe, mais aussi le Moyen-Orient, le Japon et la Corée.

 

Peak Ace compte ainsi notamment parmi ses clients Airbnb, Sephora, H-Hotels.com, Allvendo, Dummydoll, CreditSafe, Simfy, eKomi, NetDoktor…

 

Avec cette prise de participation, My Media Group acquiert une dimension internationale et renforce son offre sur le SEA grâce à l’expertise PPC de Peak Ace et sur le content marketing grâce à une équipe éditoriale multilingue de 20 experts dédiés à cette fonction.

 

Anthony Ravau, cofondateur et Président de My Media Group, ajoute : « Avec Peak Ace, My Media Group se dote d’une force de frappe internationale en matière de search marketing. Bastian Grimm et Marcel Porthmann ont réussi en quelques années à créer un acteur européen de référence. Nous partageons les mêmes valeurs d’excellence en matière de qualité de service et de performance pour nos clients. »

 

Bastian Grimm, cofondateur de Peak Ace, précise : « Nous sommes ravis de rejoindre My Media Group, un groupe de véritables entrepreneurs qui a réussi à développer une offre totalement inédite sur le digital et avec qui nous partageons l’obsession du résultat. »

J&A (Virginie Belle & Antoine Lamy) accompagne Addworking dans cette opération

AddWorking lève 1,2 million d’euros pour accélérer sa croissance

Un an après sa première levée de fonds de 600.000 euros, la start-up AddWorking qui simplifie la gestion des ressources externes des entreprises annonce un deuxième tour de table de 1,2 million d’euros.

AddWorking réalise ainsi sa deuxième levée de fonds auprès de son actionnaire historique Edenred Capital Partners, fonds de Corporate Venture d’Edenred, leader mondial des solutions de paiements dans le monde du travail, géré par Philippe Dufour (fondateur de PrePay Solutions), de Patrice Thiry fondateur de ProwebCE, du club d’entrepreneurs investisseurs Seed4Soft représenté par Gilles Rigal (par ailleurs Associé chez Apax Partners) et de Holnest Club, le club de business angels du family office de Jean-Michel Aulas, représenté par Patrick Bertrand ancien DG de Cegid.

Sencrop boucle un deuxième tour à plus de 9 M€

La start-up lilloise Sencrop a de quoi être satisfaite de son lancement. Elle a déjà installé plus de 4 000 de ses stations agrométéorologiques dans une dizaine de pays en Europe, depuis sa création en 2016. Une performance sur laquelle elle s’est appuyée pour monter un deuxième tour de table de plus de 9 M€, deux ans tout pile après avoir récolté 1,4 M€ auprès de business angels, d’Emertec Gestion et de Breega Capital. 

Ces deux financiers réinvestissent d’ailleurs pour l’occasion, aux côtés de plusieurs nouveaux entrants tels que Bpifrance (via le fonds Ecotechnologies), NCI Waterstart, Nord Capital Partenaires et The Yield Lab – un fonds américain spécialisé dans l’AgTech qui signe là son premier investissement dans nos frontières. Les co-fondateurs Martin Ducroquet et Michael Bruniaux restent majoritaires au capital.

 

Passée de 6 à 30 salariés en deux ans, Sencrop prévoit de recruter 20 personnes d’ici à la fin de l’année. La jeune pousse ne dévoile pas son chiffre d’affaires à ce stade, mais il dépasserait largement le million d’euros après une croissance supérieure à 100 % en 2018. Les développements technologiques ne seront évidemment pas en reste, alors que Sencrop a lancé à la toute fin de l’année dernière sa solution de contrôle de l’humectation des feuilles – un facteur capital dans la lutte des viticulteurs contre le mildiou ou encore celle des producteurs de pommes contre la tavelure.

 

Conseil juridique de Sencrop : Joffe & Associes (Thomas Saltiel & Charlotte Viandaz)

Prodways acquiert Surdifuse – l’Embout Français

Prodways Group, filiale impression 3D de Groupe Gorgé, a finalisé l’acquisition de 100% du capital de Surdifuse et l’Embout Français et devient le leader français des embouts auriculaires sur-mesure pour audioprothèses. Né du rapprochement des laboratoires Surdifuse et l’Embout Français en 2017, Surdifuse – L’Embout Français est un acteur majeur de la fabrication d’embouts auriculaires sur-mesure dont 50% de la production est réalisée en impression 3D. Comptant près de 40 collaborateurs répartis sur deux sites à Paris et Lyon, Surdifuse – L’Embout Français dispose d’un savoir-faire reconnu. 

La transaction sera réglée intégralement en numéraire. En 2019, cette acquisition devrait générer un chiffre d’affaires supérieur à 3 millions d’euros et contribuer positivement au résultat du pôle Impression 3D.

 

Conseil juridique de Prodways Group : Joffe & Associes (Christophe Joffe & Camille Malbezin)

Deux fonds confient 2 M€ à Touch & Sell

A l’origine d’une solution SaaS de présentation commerciale permettant aux commerciaux d’être plus efficaces en rendez-vous, le jeune éditeur Touch & Sell a vu le jour en 2012 au sein de l’agence The App Lab. 

Il compte déjà une centaine de clients professionnels, dont Colgate, Bouygues Immobilier, Team Media, Petit Futé ou encore Groupe Bel, et équipe ainsi plus de 7000 commerciaux.

 

C’est pour continuer sur cette lancée que Touch & Sell vient de finaliser une première levée de 2 M€ en s’ouvrant à Evolem Start et Alliance Entreprendre. De quoi renforcer son équipe commerciale et préparer son expansion à l’international, d’ici à 2020.

 

Les applications développées par Touch & Sell permettent notamment de centraliser l’ensemble des documents nécessaires aux commerciaux, de les partager ou de les rendre accessibles hors ligne. Cela en collaboration avec les services marketing des clients, qui peuvent mettre à jour automatiquement les contenus. Le tout est enrichi par de nombreuses statistiques d’usage qui permettre un suivi précis de la prospection commerciale.

 

 

Conseil juridique de Touch & Sell : Joffe & Associes (Thomas Saltiel & Camille Malbezin)

L’américain RingCentral rachète Dimelo

Dimelo s’est lancé en 2006 pour accompagner la transition numérique des entreprises, notamment dans la gestion de leur relation-clients. 

Aujourd’hui, la start-up franchit une nouvelle étape en annonçant la signature d’un accord définitif d’acquisition au profit de l’américain RingCentral. Inscrit à la Bourse de New-York où il affiche une capitalisation de plus de 6 Md$, ce fournisseur de solutions de communication dans le cloud pense finaliser l’opération d’ici à la fin de l’année.

 

Il précise que ce rapprochement n’aura aucun impact financier sur ses résultats annuels (il a publié des revenus légèrement supérieurs à 500 M$ l’an passé). A ce stade, il préfère cependant ne pas divulguer le montant de l’opération ou le niveau de chiffre d’affaires de son emplette.

 

A l’heure qu’il est, Dimelo a déployé sa plateforme dans 65 pays, auprès d’une centaine de grands comptes du calibre d’Allianz, d’Axa, de BNP Paribas, d’Engie ou encore d’Orange et de Telenor. En 2008, il avait notamment levé 2 M€ auprès d’Innovacom, lequel considère aujourd’hui réaliser une bonne sortie (même s’il ne la commente pas outre mesure).

 

Conseil juridique de Dimelo : Joffe & Associes (Thomas Saltiel)

Groupe Treuil bâtit son avenir avec Legoupil Industrie

Le spécialiste normand de la construction traditionnelle Groupe Treuil passe à l’achat.

Cherchant à constituer un acteur majeur du bâtiment professionnel, il vient de racheter l’intégralité du capital de Legoupil Industrie, un constructeur de bâtiments industriels démontables. Ce dernier était détenu depuis 2014 par un pool de financiers composé de Capitem Partenaires (chef de file), Bpifrance, Picardie Investissement, Ouest Croissance et Sodero Gestion.

Pour financer cette opération, Groupe Treuil a bâti un LBO en confiant une place de minoritaire à Normandie Participations. Initialement spécialisé dans la menuiserie et la charpente, l’industriel profite donc de cette acquisition pour renforcer son offre de bâtiments tertiaires, qu’il a lancée en 2000 avec la création de sa filiale TCI. Le périmètre racheté, qui représente quelque 30 M€ de chiffre d’affaires annuel pour 4 M€ d’Ebit, représente ainsi un véritable changement de dimension. Groupe Treuil affichait jusqu’alors des revenus de l’ordre de 65 M€, notamment générés grâce à son activité dans l’hôtellerie de luxe. Il a par exemple travaillé pour l’Intercontinental, Hyatt ou bien encore Sofitel.

 

Conseil juridique du Groupe Treuil : Joffe & Associés (Romain Soiron et Aymeric Dégremont)

A Plus Finance mise sur Libon, un spin-off d’Orange

L’application mobile d’appels de numéros étrangers Libon a été créée au sein d’Orange, avant d’être reprise par Julien Hodara, son inventeur et ex-salarié de l’opérateur télécom.

Il a donc ouvert son capital de sa PME à A Plus Finance et à des investisseurs privés contre, lors d’un tour de table de 1,8 M€. Libon prévoit ainsi de recruter une équipe d’une dizaine de collaborateurs d’ici la fin de l’année et d’atteindre le point mort dans douze à dix-huit mois.

Elle compte aujourd’hui plus de 100 000 utilisateurs payants pour son service permettant de passer des appels vers plus de 130 pays.

 

Conseil juridique des investisseurs : Joffe & Associés (Thomas Saltiel, Océane Christmann)

La fintech Lemon Way s’ouvre à Breega Capital et SpeedInvest pour son premier tour de « growth »

Napoléon Bonaparte disait qu’il est de la sagesse de faire ce que le destin ordonne. Le président de la fintech Lemon Way, Damien Guermonprez, semble aussi de cet avis. Le destin de l’établissement de paiement pan-européen est de faire l’objet d’un adossement industriel, au vu de l’ébullition qui agite son secteur (iZettle racheté 2,2 Md$ par PayPal, et Six 2,3 Md€ par Worldline).

C’est dans cette optique que les dirigeants ont confié un mandat à Rothschild Tech, il y a plus de 18 mois.

Fin 2016, une grande banque française aurait même remis une offre. Mais celle-ci a été écartée au motif qu’elle ne reflétait pas la valorisation intrinsèque de Lemon Way, aux yeux des dirigeants. Revendiquant une croissance de 55 % en 2017, Lemon Way s’est donc décidée à appuyer sur l’accélérateur avec l’ambition de s’imposer comme l’acteur de référence pour la collecte pour compte de tiers en Allemagne et au Royaume-Uni, en plus de la France, de l’Espagne et de l’Italie.

Pour satisfaire cet objectif, elle vient de réunir 10 M€ auprès de Breega Capital et de l’autrichien SpeedInvest, qui sont donc les premiers financiers à entrer à son capital depuis sa création en 2007.

Ils prendraient ici chacun un peu plus de 10 % des titres selon Les Echos, sachant que l’opération doit encore être validée par l’ACPR. Une IPO avait un temps été envisagée, mais fut rapidement jugée trop coûteuse par les dirigeants.

L’an passé, Lemon Way  a réalisé 11 M€ de chiffre d’affaires, en traitant 1,4 Md€ de flux pour plus de 1 400 places de marché en Europe (et 200 plateformes de crowdfunding comme Lendix ou Wiseed…).

Cette année, elle ambitionne d’atteindre 2,6 Md€ de flux, notamment grâce à de nouvelles signatures comme SoLocal, CNP Assurances, la Fédération Française de Football et la Fédération Française de Natation. L’exercice 2017 a aussi été marqué par un résultat net positif de 0,2 M€, contre une perte nette de 0,7 M€ enregistrée un an plus tôt.

 

Conseil juridique de Breega Capital et SpeedInvest (investisseurs financiers) : Joffe & Associes (Thomas Saltiel, Camille Malbezin et Charlotte Viandaz)