Pépette prend une deuxième ration

Article CFNews Par Aurore Barlier Publié le 8 juil. 2022 à 9:53

 

Japhy, Tomojo, Ultra Premium Direct…La petfood a alimenté la création de nombreux nouveaux acteurs ces dernières années, avec parfois un positionnement marqué sur l’alimentation saine. C’est notamment le credo de Pépette qui, fondé en 2019, réalise une deuxième levée de fonds avec l’ambition de se muer en leader européen d’un nouveau marché : l’alimentation fraîche pour chiens et chats. Après un tour d’amorçage d’1,1 M€ en 2020, l’entreprise parisienne récolte cette fois 3,4 M€ de pur cash in avec l’accompagnement de Rothschild & Co parti en quête d’investisseurs à partir de novembre dernier. Ce tour de table – complété par un financement non dilutif d’1,6 M€ apporté par Bpifrance et Banque Populaire – est mené par le fonds agro d’origine suisse Ambrosia et par Go Capital via ses fonds Loire Valley Invest et Financière Vecteur. Sont également conviés quelques business angels : Augustin Paluel-Marmont (Michel & Augustin), Patrick Asdaghi (FoodChéri et Seazon), Benjamin Perot (Monsieur Marguerite), Franck Bonfils (Juste Bio) et Sebastien De Lafond (Meilleurs Agents), déjà présent lors de la levée en amorçage. Le tout valoriserait Pépette autour d’une quinzaine de M€.

 

Un modèle 100 % digital…

 

Dispensés sous forme d’abonnement, les services de Pépette s’appuient sur un algorithme propriétaire permettant de déterminer le programme alimentaire calibré pour couvrir les besoins énergétiques spécifiques à chaque chien ou chat. La marque de nutrition personnalisée élabore ensuite des plats avec des ingrédients propres à la consommation humaine, qu’elle livre à ses clients. « L’offre de Pépette correspond à un vrai besoin identifié autour de la réintroduction d’aliments frais dans la nutrition animale », vante Benjamin Osdoit, gérant chez Transaction R & Co, indiquant que près d’un quart des propriétaires de chien ou chat donnent des produits frais à ces derniers. Avec ses douze collaborateurs (vingt en septembre), l’entreprise réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires mensuel de plus de 100 K€. « Élaboré à partir d’aliments frais propre à la consommation humaine, ce modèle de repas très ancien appelé « ration ménagère » garantit des apports nutritionnels beaucoup plus importants et bien mieux assimilés par les animaux en termes de digestion », développe Marine Thersiquel, fondatrice de cette start-up industrielle se voulant aux antipodes des croquettes, considérées ultra-transformées et fortes en glucides et ingrédients peu protéinés tels que les carcasses, le cartilage, ou encore les pattes.

 

Privilégier la circularité

 

Mais le principal objectif de l’entreprise consiste à réinternaliser sa production, en se dotant d’un site en Centre Val de Loire d’ici 24 mois. De quoi reprendre la maîtrise de la chaîne de valeur et travailler sur des sujets de filières. « Nous envisageons par exemple de sélectionner des légumes mal calibrés mais parfaitement propres à la consommation. Côté protéines, nous tablons un sourcing local sans pour autant entrer en concurrence avec les produits destinés à l’alimentation humaine, par exemple en privilégiant les parties animales sous valorisées et peu utilisées dans la cuisine humaine », développe Marine Thersiquel. D’autant que cette démarche pourrait lui donner une autre longueur d’avance sur ses concurrents. « En internalisant sa production, l’entreprise va pouvoir continuer à développer son savoir-faire industriel en gardant une parfaite maitrise de toute la chaine valeur, créant ainsi une vraie barrière à l’entrée. C’est également la clé pour pérenniser un modèle profitable dans la durée », développe Benjamin Osdoit.

 

Un marché à créer en Europe

 

Aux Etats-Unis, le frais apparaît déjà comme le segment en plus forte croissance, grignotant de fortes parts de marché face aux industriels de la croquette. En témoigne d’ailleurs l’acquisition de Nom Nom Now – l’un des pionniers de ce marché – par Mars pour quelque 1 Md$. La fondatrice de Pépette n’a toutefois pas encore cet appétit. Dans cinq ans, Marine Thersiquel espère voir les revenus de la marque atteindre plusieurs dizaines de M€ et conquérir un bassin d’abonnés de plus de 150 000 clients pour s’imposer en champion européen, sur un marché encore presque vierge malgré quelques jeunes sociétés dont le britannique Butternut Box ou le belge Dogchef. Si la marque est aujourd’hui intégralement distribuée en ligne, elle n’exclut pas de s’allier à des distributeurs – déjà nombreux à l’approcher – pour se vendre en corners dédiés. « L’important est de pouvoir continuer à apporter des conseils et des services enrichis à nos clients, lesquels sont friands de pédagogie », assure la fondatrice.

 

Les intervenants de l’opération 

 

Société cible : PEPETTE
Acquéreur ou Investisseur : AMBROSIA INVESTMENTS , Adrien Tardy , Abel Rossignol , GO CAPITAL , Alexis Ménard , BUSINESS ANGEL(S) , Augustin Paluel-Marmont , Patrick Asdaghi , Benjamin Perot , Sébastien de Lafond
Société Avocat d’Affaires Corporate : CHARLES RUSSELL SPEECHLYS , Renaud Ferry , Chloé Huertas
Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES , Aymeric Dégremont , Camille Malbezin
Levée de Fonds Conseil / Agent : TRANSACTION R & CO , Benjamin Osdoit , Baptiste Marquet

 

Le groupe Fountaine-Pajot renforce son partenariat avec la société Alternatives Énergies

Dans le cadre de son développement pour une plaisance décarbonée, le Groupe Fountaine Pajot scelle un partenariat renforcé en prenant une participation majoritaire dans Alternatives Énergies aux côtés de Julian Hélène, Directeur Général et EVE System, partenaire historique.

Alternatives Énergies bénéficie d’une longue expérience dans le développement et l’intégration de systèmes de propulsion-énergie zéro émission ou hybride pour la navigation : passeurs et navettes touristiques à propulsion électro-solaire, chalands multi-missions à technologie hybride, prolongateur d’autonomie à hydrogène… Depuis plus de 20 ans, Alternatives Énergies innove pour concevoir des solutions propres et sur mesure pour des bateaux à passagers et des navires de travail.

 

Au travers de cette participation, Fountaine Pajot, souhaite donner accès à Alternatives Énergies au marché de la plaisance et s’appuyer sur l’expertise incomparable de Julian Hélène, Directeur Général et ses équipes, pour accélérer son projet d’entreprise Odyssea qui vise la neutralité carbone à horizon 2030.
En parallèle de cette acquisition, Fountaine Pajot a débuté les essais de son premier catamaran électrique conçu en collaboration avec Alternatives Énergies : l’Aura 51, équipé d’une motorisation électrique intégrant l’expertise conjuguée d’Alternatives Énergies et de Fountaine Pajot. Grâce à ce partenariat stratégique, Fountaine Pajot est en mesure de proposer une solution électrique complète et totalement intégrée à ses clients : bloc moteur, parc batteries, bloc de puissance, gestion intégrée et conjuguée des équipements de bord et de puissance. Ce bateau sera présenté en avant-première mondiale lors du salon de Cannes. L’ambition du Groupe est de graduellement compléter son offre pour répondre à une attente forte de sa clientèle.

 

Philippe Pallu de La Barrière, fondateur d’Alternatives Énergies et Julian Hélène, Directeur Général ont déclaré : « La prise de participation de Fountaine Pajot représente une formidable opportunité de prolonger et d’accélérer grâce à une vision industrielle et des projets complémentaires, les développements précurseurs que nous menons depuis plus de 20 ans pour une navigation plus propre et moins émissive. »

 

Mathieu Fountaine, Directeur Général Délégué de Fountaine Pajot a ajouté : « Nous sommes très fiers de pouvoir nous associer avec Alternatives Énergies et très enthousiastes de ce partenariat technique. Cette collaboration reflète parfaitement notre ambition de devenir pionnier de la transition environnementale dans l’industrie nautique. »

 

​Siparex appuie la transmission de GPG Granit

A la tête de GPG Granit depuis 2004, Franck Briand passe les rênes de ce concepteur de monuments funéraires à l’actuel directeur général, Alexis Jubert. Cette transmission, initiée sur le plan opérationnel depuis cinq ans, se concrétise aujourd’hui dans le cadre d’une opération d’OBO menée par un pool de financiers.

 

Ensemble, Siparex Midcap (lead), Unexo, Bpifrance et Sodero Gestion deviennent majoritaires aux côtés d’Alexis Jubert qui se relue de manière significative. Le dirigeant historique cède quant à lui ses parts.

 

Basé à Saint-Jacques-de-la-Lande, en Bretagne, GPG Granit conçoit des pierres tombales et monuments cinéraires qu’il fait fabriquer par un réseau de partenaires en France et en Asie. Près de 15.000 monuments sont ainsi commercialisés chaque année auprès d’opérateurs de pompes funèbres indépendants.

 

Employant près de 60 salariés, l’entreprise a connu une croissance annuelle à deux chiffres ces dernières années, lui permettant d’enregistrer 25 M€ de chiffre d’affaires en 2021. Elle a notamment investi dans plusieurs outils digitaux, dont un configurateur qui permet aux familles de concevoir et visualiser le monument avant commande. Très actif sur le nord de la France, le groupe entend intensifier sa présence commerciale sur le reste du territoire.

 

Les intervenants de l’opération : 

 

Siparex : Pierre Bordeaux Montrieux, Matthieu Adoir, Claire Morel

Bpifrance : Marc Prévot, Alain Fakhoury

Unexo : Antoine Martiarena, Lauranne Le Bourvellec, Aurélie Hervagault

Sodero Gestion : Romain Engrand

Conseils investisseurs : due diligence financière : Eight Advisory (Bertrand Perrette, Jean-Baptiste Blanco) ; juridique : Ratheaux (Gaétan de la Bourdonnaye, Marc Pretat)

Conseils cédants : financier : Edmond de Rothschild Corporate Finance (Philippe Flament, Julien Donarier) ; juridique : Augus Avocats (Jean-Malo Heuze, Marion Bottereau) ; due diligence financière : Oderis Conseil (Julien Passerat, Lan Chau)

Conseils cible : financier : Mazars (Matthieu Boyé, Matthieu Maquet) ; juridique : Joffe & Associés (Christophe Joffe, Charlotte Viandaz, François Galéa)

Conseil juridique prêteurs : CVS Avocats (André Watbot, Charles-Henri Prioul)

Dette senior : Crédit Agricole Ille et Vilaine, Crédit du Nord, CIC, BNP Paribas

Le groupe Fountaine-Pajot confie la construction de ses multicoques au chantier naval Couach.

Le groupe Fountaine-Pajot confie la construction de ses multicoques à moteur au chantier naval Couach. Une solution industrielle pour faire face à la demande de catamarans du chantier rochelais.

 

La gamme MotorYachts de Fountaine-Pajot réalisée chez Couach

Le groupe Fountaine-Pajot a annoncé la signature d’un contrat de sous-traitance avec le chantier naval Couach pour la production des catamarans à moteur de sa gamme Motor Yachts. Les 3 modèles de powercats MY4S, MY5 et MY6 seront construits dans l’usine de Gujan Mestras au bord du bassin d’Arcachon. Le début de contrat est prévu en octobre 2022 pour la livraison des premiers bateaux en novembre 2022.

 

Libérer de la place dans les usines Fountaine-Pajot

Comme l’ensemble de la filière plaisance et en particulier le secteur des multicoques, Fountaine-Pajot fait face à une demande importante. Elle souhaitait donc libérer de la place dans ses usines pour répondre aux commandes de voiliers. Le site de La Rochelle se concentrera désormais sur la production des catamarans à voile de grande taille, tandis que les voiliers multicoques de taille intermédiaire restent produits à Aigrefeuille et les monocoques de Dufour sur leur site dédié à Périgny.

 

Un savoir-faire dans le bateau moteur et la sous-traitance

Pour le chantier Couach, ce type d’activité de sous-traitance n’est pas une nouveauté. En effet, le chantier girondin, qui emploie 250 personnes, est réputé dans le domaine du yachting et des navires militaires. Il réalise souvent ce genre de prestation dans ce dernier secteur, en construisant d’importantes quantités de petits navires intercepteurs en sous-traitance.
Il est également à la tête du projet de renouvellement des vedettes de la SNSM dans un cadre de partenariat avec Zodiac Nautic, avec lequel le chantier partage des liens capitalistiques.

 

 

 

HYGIE 31 acquiert ECOCEUTIS

Hygie 31, holding de LAFAYETTE CONSEIL (siège social à Toulouse/Haute-Garonne), réseau de pharmacies et magasins d’optique, acquiert le barcelonais Ecoceutis, qui compte 156 officines et réalise un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros.

 

Après le rachat de Cocooncenter en 2021 et le rapprochement avec Pharmacorp en ce début d’année, la société Hygie31, détentrice de l’enseigne Pharmacie Lafayette, a fait l’acquisition de la société Ecoceutics, un réseau de pharmacies espagnoles. Ecoceutics compte 156 pharmacies sur un marché espagnol global de 20 000 officines (22 Mds d’euros de CA en croissance annuelle de + 4 %). « Nous sommes le premier réseau de pharmacie française à se développer en Europe. Et l’Espagne n’est que le premier pas ! », affirme Hervé Jouves, président d’Hygie 31. “Ecoceutics”, qui n’est autre que la contraction des mots “economics” et “pharmaceutics” est une enseigne assez reconnue. Par conséquent, les pharmacies espagnoles n’arboreront pas l’enseigne “Pharmacie Lafayette”, mais la base line “la santé pour tous”.

 

Hervé Jouves, président d’Hygie31, la holding des pharmacies Lafayette, vient de boucler sa troisième opération de croissance externe d’envergure. Après le rachat de Cocooncenter en 2021 (parapharmacie en ligne) et le rapprochement avec Gener+ en début d’année, Hygie31 (700 pharmacies adhérentes, 52 magasins d’optique et 24 de matériel médical pour 1,7 milliard d’euros de chiffre d’affaires) annonce le rachat de la société espagnole Ecoceutics.

 

156 pharmacies pour 200 M€ d’activité

 

Il s’agit d’un des groupements leader, et l’une des principales enseignes de pharmacie en Espagne (156 pharmacies, 200 M€ d’activité) dont le siège se situe à Barcelone. Présent surtout dans les régions de Barcelone, Girone et des Baléares, Ecoceutics est détenu par 27 pharmaciens et emploie 18 salariés.
Grâce à ce rapprochement stratégique, le Toulousain Hygie31 devient le premier acteur français à exporter son modèle en Europe. « Le marché espagnol, qui représente 22 milliards d’euros, est très proche du marché français : une croissance de 3 à 4% par an avec des dynamiques de croissance similaires. Nous rapprocher d’Ecoceutics était donc une évidence pour renforcer notre dynamique de développement. Cette nouvelle acquisition nous permet ainsi de devenir le premier groupement français à s’implanter hors de l’Hexagone » a réagi Hervé Jouves.
En augmentant ses volumes d’achat, le nouvel ensemble entend négocier de meilleures conditions commerciales auprès des laboratoires pour ses pharmaciens adhérents. Par ailleurs, Hygie31 utilisera l’avance en infrastructure réseaux informatiques d’Ecoceutics pour accélérer le développement de nouveaux outils digitaux.

Mesure de l’air : la start-up eLichens accueille le japonais New Cosmos Electric à son capital

Une belle opportunité économique se présente pour la start-up grenobloise eLichens, qui conçoit des capteurs digitaux d’air haut de gamme et des logiciels de numérisation de l’environnement. Elle annonce cette semaine l’entrée à son capital de New Cosmos Electric, une entreprise japonaise spécialisée dans la conception et la vente de détecteurs de gaz. Cotée au Tokyo Stock Exchange, la société nippone va prendre une participation minoritaire d’environ 10 M$ au capital d’eLichens. Cette entrée dans l’actionnariat va aussi lui permettre d’intégrer les capteurs de la start-up dans ses nouveaux détecteurs à gaz. Du côté d’eLichens, ce deal lui ouvre davantage le marché japonais avec la possibilité d’y distribuer sa station de mesure « Aura CO2 ». Ce qui constitue pour elle un nouveau pas vers le marché international. Entre 2016 et 2018, la start-up a amassé en tout 12 M€ auprès de plusieurs investisseurs : Sofimac Innovation, Emertec Gestion, la société Aereco, Bpifrance (via le fonds Ville de Demain) et BNP Paribas Développement et quelques business angels.

Bpifrance poursuit son accompagnement auprès du Groupe ITFACTO aux côtés de CEIDF Capital Investissement et Sopromec Participations

Paris, le 12 mai 2022 – Les investisseurs historiques Bpifrance, CEIDF Capital Investissement et Sopromec Participations poursuivent leur accompagnement auprès du Groupe ITFACTO, spécialiste dans l’externalisation de programme Media, Marketing et Communication en environnement B2B. Cette opération de LBO permettra à l’entreprise d’associer des cadres au projet en poursuivant la dynamique de croissance externe.

 

 

Créée en 2003, ITFACTO est une société française spécialisée dans l’externalisation de programme Media, Marketing et Communication en environnement B2B. Elle réalise des opérations marketing B2B pour le compte d’environ 400 clients parmi lesquels IBM, Microsoft ou encore Oracle et Dell.

Après les acquisitions en 2014 et 2016 des sociétés Newslead et Odeo, également acteurs des services Marketing en B2B, ITFACTO est devenu l’actionnaire majoritaire en 2018 de IT News Info, groupe de presse leader du secteur des technologies, dont le modèle économique est également basé sur les services marketing B2B.

Depuis 2018, le Groupe a réalisé trois nouvelles croissances externes : la plateforme de l’écosystème startups en France Myfrenchstartup, Le Moniteur du Commerce International (Le MOCI) et l’agence de communication ND Conseil, qui lui ont permis d’accélérer sa croissance et de diversifier ses activités. Ainsi, le groupe est passé de 4 à 13 millions d’euros de chiffre d’affaires et compte aujourd’hui 154 salariés contre 92 en 2018.

 

Nicolas Beaumont, dirigeant du Groupe ITFACTO : « Nous avons découvert depuis 2018 une équipe extrêmement professionnelle, proche des enjeux de notre entreprise, complémentaire et disponible. Notre développement est significativement lié à l’équipe que nous formons avec notre groupe d’investisseurs et nos conseils et il était évident pour nous de renouveler et d’approfondir notre structuration financière avec ce même groupe. »

Axel Piriou, Directeur de participations chez Bpifrance, ajoute : « Nous sommes impressionnés par la trajectoire de croissance du Groupe depuis 2018, que nous avons accompagné notamment au travers notre programme d’Accélérateur PME 5. Grâce à la confiance renouvelée de Nicolas Beaumont et ses équipes, nous espérons que cette opération permettra d’associer de nouveaux cadres au projet dans une dynamique de développement et de diversification toujours soutenue.»

Guillaume Guin, investisseur chez CEIDF Capital Investissement, précise : « Nous sommes très heureux de nous associer à ce projet de croissance enthousiasmant porté par un dirigeant remarquable qui a su fédérer autour de lui une équipe de grande qualité. »

 

INTERVENANTS DE L’OPERATION

 

Investisseurs

  • Bpifrance Investissement : Axel Piriou, Tiphaine Gonnet
  • Caisse d’Epargne Île de France Capital Investissement : Guillaume Guin
  • Sopromec Participations : Stéphane Roy, Stéphane Taunay
Dette Senior
  • Banque Populaire Rives de Paris (arrangeur) : Aude El Gemayel, Celian Dequesne, Chekib Bensalah
  • Caisse d’Epargne Île de France : Antoine Di-Folco
Conseils
  • Conseil juridique Investisseurs : Joffe & Associés – Virginie Belle, Romain Soiron, Paddy Pascot
  • Conseil Dette & Financement : Le Comptoir Financier – M. Damien Mina
  • Conseil juridique Société : Placktor Avocats – Olivier Placktor
  • Conseil DD Financière : Cofigex – Jean-Charles Norris, Agathe Leclerc

Mobsuccess acquiert Vectaury, pionnier du drive to store

Après plusieurs semaines de négociation, la société Mobsuccess est ravie d’annoncer l’acquisition de Vectaury, pionnier français du drive to store

Créé il y a près de 10 ans Vectaury est en effet à l’origine de l’une des toutes premières plateformes du marché français, opérant sur ce segment.

 

L’alliance de l’intelligence technologique et humaine

 

Sur le plan commercial, ce rapprochement permet de capitaliser sur les expertises et technologies complémentaires des deux partenaires pour proposer aux enseignes une offre aussi puissante que complète.

La Data Management Platform (DMP) de Vectaury , ses 20 millions de profils uniques et ses algorithmes propriétaires  pour le calcul des zones de chalandises permettant un ciblage précis des audiences, viendront compléter la plate-forme de Mobsuccess..

Au delà des complémentarités technologiques et commerciales, ce rapprochement avec Vectaury permet à Mobsuccess de compter désormais près d’une centaine d’experts dans des domaines tels que le le media trading, le géomarketing, la data science, la création graphique, capables d’accompagner les annonceurs à chaque étape de leur campagne.

 

Un leader sur le marché français

 

« Vectaury a réalisé un travail fantastique d’évangélisation et de démocratisation du drive to store en France. Cette opération nous permet désormais de revendiquer le statut de leader du marché” commente Thomas Fagot, CEO et fondateur de Mobsuccess.

“Nous croyons depuis longtemps à un développement accéléré du marketing local bien au-delà du retail basé sur de la donnée intelligente. Nous avons été séduits par l’approche de Mobsuccess et sa capacité à se déployer de façon rentable avec des ambitions internationales. Nous sommes ravis d’accompagner Mobsuccess dans sa stratégie de croissance.” déclare Guillaume Girard, Managing Partner chez Jolt Capital, investisseur depuis 2018 chez Vectaury, et qui entre ainsi au capital de Mobsuccess.

 

Cashbee aiguille l’épargne des particuliers vers le placement qui leur correspond

Article Madyness à lire ici : https://www.maddyness.com/2022/05/04/cashbee-aiguille-epargne-particuliers-vers-meilleur-placement/

 

Communiqué de presse de Cashbee à lire ici : CP_Cashbee_Levée de fonds_040522

 

Et de deux. Cashbee signe, mercredi 4 mai 2022, une nouvelle levée de fonds à hauteur de 5,5 millions d’euros. La FinTech, qui a reçu l’appui de La Banque Postale, My Money Group et de business angels, utilisera cette somme pour « accélérer le développement de son application d’épargne tout-en-un et responsable » . Celle qui donne accès à une grande diversité de placements met l’accent sur l’expérience client, afin de séduire un public aussi large que possible. Trois ans après son lancement, la startup affirme que l’encours qui lui a été confié par ses utilisateurs – dont elle ne communique pas le nombre exact – s’élève à 140 millions d’euros et juge que ça fait d’elle « le référent de l’épargne mobile en France ».

 

Gagner en notoriété via des partenariats

 

Cashbee, qui avait levé 1,1 million d’euros lors de son amorçage en 2019, a mis sur pied un livret rémunéré figurant selon ses dires « parmi les plus performants du marché » – le taux d’intérêt est de 2 % les trois premiers mois, puis 0,6 % par mois ensuite d’après son site. Au-delà de ce livret somme toute classique, les utilisateurs de l’application mobile ont la possibilité de déposer de l’argent sur une assurance-vie en gestion pilotée, mais aussi de l’immobilier ou des fonds d’investissement socialement responsable (ISR). Cashbee dit « faire en sorte à ce que le niveau de risque s’adapte au profil » de chacun des utilisateurs. Gratuit, l’outil embarque un algorithme qui génère des recommandations individualisées.

 

La jeune pousse, dont l’application est disponible sur Android et iOS, indique « rémunérer l’épargne des communautés de licornes comme Qonto et Lydia » . Elle a, d’ailleurs, fait de la signature de partenariats de ce type l’un de ses axes stratégiques dans le but d’asseoir sa notoriété. Assurant que l’ouverture d’un compte ne demande pas plus de six minutes, elle soutient que cette rapidité d’exécution est l’un de ses points forts face aux banques traditionnelles – dont la lourdeur administrative est souvent pointée du doigt. Le tout, en conservant le même niveau de sécurité : son service est agréé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de la Banque de France et les sommes déposées par les utilisateurs sont hébergées chez le Français My Money Bank. Ce qui les couvre par le Fonds de garantie des dépôts et résolutions à hauteur de 100 000 euros, en cas de pépin.

 

À noter que le fait que la startup fasse partie de Platform58, l’incubateur de La Banque Postale, a joué un rôle dans l’investissement de cette dernière. « Cela revêt un sens particulier pour nous. Nous sommes convaincus de la pertinence de son offre, qui rend l’épargne plus simple et accessible, dans la lignée de notre engagement citoyen » , a commenté par voie de communiqué Olivier Lévy-Barouch, directeur général adjoint de La Banque Postale chargé de la direction Finance et stratégie, ajoutant être « confiant sur la capacité de l’équipe à accélérer son développement en France et en Europe » . Cashbee devrait donc prochainement sortir le chantier de son internationalisation des cartons.

Nannybag réserve un espace à la filiale d’un groupe public

 

 

Nannybag fait partie des start-up touchées de plein fouet par le Covid-19. Service en ligne de consignes à bagages dans les commerces, elle a subi à la fois la fermeture des boutiques et des hôtels et le coup d’arrêt du tourisme. « Même si nous avons rapidement réduit notre effectif et nos coûts, nous continuions à brûler du cash. Une option était de relever auprès des fonds mais sur une valorisation réduite et donc en nous diluant fortement, ce qui n’est pas très motivant. Nous avons opté pour l’option d’un rapprochement avec un industriel », raconte Matthieu Ballester, co-fondateur avec Samir Senouci. Cet industriel est Pickup, filiale de GeoPost (La Poste) et opérateur d’un réseau de points relais. Il rachète 49 % du capital, faisant sortir complètement les financiers Fa Dièse, le luxembourgeois Expon Capital et les 25 business angels dont Jean-Romain Lhomme (ex Colony Capital), Olivier Lebel (ex Croix-Rouge française et Médecins du Monde), Christian Veigneau (ex LeGuide.com), Fabienne et Jean-Marie Rétif (ex Billetreduc.com), Géraldine Le Meur (FrenchFounders) et Quentin Chidaine (RBC Capital Markets). Les investisseurs avaient souscrit à une augmentation de capital d’1,3 M€ en octobre 2019 (lire ci-dessous).

 

Nannybag suit les pas d’Eelway 

Les deux dirigeants vendent une partie de leurs actions mais restent donc tout juste majoritaires. Le rachat du solde n’est pas envisagé, selon Matthieu Ballester, le groupe public s’engageant à ce stade à financer la jeune pousse sous forme de prêt à taux zéro. Il s’agit pour Pickup/GeoPost d’une deuxième opération dans les services autour des bagages, puisqu’il avait repris en juin 2020 les actifs d’Eelway, proposant de récupérer et de prendre en charge les valises de voyageurs puis de leur apporter à l’aéroport par exemple. Malgré deux tours auprès de business angels et de Bpifrance, Axeleo, NCI et Nomandie Participations, l’entreprise normande avait fait faillite en janvier 2020 (lire ci-dessous). C’est d’ailleurs l’un des fondateur d’Eelway qui a conseillé à celui de Nannybag de solliciter La Poste.

 

Effectifs réduits et fermeture des bureaux de Montréal et Singapour

La pandémie avait contraint le service en ligne de consignes à bagages à réduire drastiquement la voilure, diminuant son effectif de 30 à 6 salariés et fermant ses bureaux à Montréal et Singapour ouverts trois et un mois plus tôt. Après un été 2021 encore inférieur de moitié à l’été 2019 en chiffre d’affaires, le retour à la situation pré Covid n’eut lieu qu’il y a deux mois. Le réseau de Nannybag s’étend aujourd’hui sur 500 villes et 10 000 commerçants et hôtels et l’activité bénéficie de partenariats, par exemple de mise en avant, avec la compagnie aérienne portugaise TAP, Carrefour et Airbnb. Le stockage génère 80 % des revenus de la start-up, qui facture 6 € par bagage et par jour, prélevant une commission de 50 %. Son principal concurrent, l’italien Radical Storage, est un euro moins cher mais ne propose pas de système de scellé contrairement au français.

 

3 000 commerçants du réseau Pickup s’ajoutent aux 10 000 de Nannybag

Le reste du chiffre d’affaires vient d’une offre de transport de bagages sous-traitée. En se rapprochant de La Poste, Nannybag compte ajouter un troisième service de récupération des bagages dans les hôtels parisiens par les coursiers à vélo de Stuart, filiale du groupe public. Des bagages ensuite regroupés puis transportés à l’aéroport par camion. Le lancement de ce nouveau service ne devrait pas avoir lieu avant l’été 2023. En attendant, les synergies entre Pickup et sa filiale à 49 % ne se manifesteront pas tout de suite non plus puisque 3 000 des 16 000 commerçants de son réseau proposeront l’offre de bagagerie d’ici un an, diversifiant leur activité au-delà de la réception de colis.

 

Les intervenants de l’opération